Une installation nucléaire victime de « sabotage » selon l’Iran, aurait été la cible d’une frappe de drones

Même la centrale nucléaire de Boushehr, située dans le sud de l'Iran, a dû temporairement suspendre ses activités à cause d'un «problème technique». Sa reconnexion au réseau électrique est prévue «dans quelques jours», selon l'organisme national de l'énergie atomique. (Photo, AFP/Archives)
Même la centrale nucléaire de Boushehr, située dans le sud de l'Iran, a dû temporairement suspendre ses activités à cause d'un «problème technique». Sa reconnexion au réseau électrique est prévue «dans quelques jours», selon l'organisme national de l'énergie atomique. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 25 juin 2021

Une installation nucléaire victime de « sabotage » selon l’Iran, aurait été la cible d’une frappe de drones

  • Située aux portes de Téhéran, l’usine fournirait les installations iraniennes d'enrichissement d'uranium de Natanz et Fordow en lames d’aluminium
  • L'incident est le dernier d’une série d’attaques présumées contre le programme nucléaire iranien et qui ont ravivé les tensions régionales ces derniers mois

LONDRES : Une attaque de drones sur un bâtiment en Iran soupçonné d’être une installation nucléaire a causé des dégâts considérables, selon des rapports, bien que Téhéran ait déclaré mercredi avoir déjoué la tentative de «sabotage».

Au moins un petit drone aurait frappé une usine détenue par «Iran Centrifuge Technologies Co.» à Karaj, selon une source du service de renseignement américain citée par le New York Times.

Située aux portes de Téhéran, l’usine fournirait les installations iraniennes d'enrichissement d'uranium de Natanz et Fordow en lames d’aluminium, a rapporté le journal britannique The Times.

Les médias israéliens rapportent que le bâtiment a été touché lors de l’attaque, mais certains font état de «plusieurs» drones.

Aucun commentaire ou blâme n’a jusque-là émané de la part d'Israël ou de l'Iran.

L'incident «n'a pas fait de victime ni de dommage, et n'a pas réussi à perturber le programme nucléaire iranien», indique la télévision d'État iranienne, avant d'ajouter que les autorités vont s'efforcer à présent d'identifier les auteurs.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organe de l'ONU qui surveille le programme nucléaire de Téhéran, ne s’est pas exprimé à ce sujet.

L'usine figure sur une liste de cibles potentielles présentée l'année dernière à l'administration de l'ancien président américain Donald Trump par Israël. Tel Aviv estime que le programme nucléaire iranien cache le développement de têtes nucléaires, une thèse démentie par Téhéran.

L'incident est le dernier d’une série d’attaques présumées contre le programme nucléaire iranien qui ont ravivé les tensions régionales ces derniers mois, parallèlement aux efforts diplomatiques pour ressusciter l'accord nucléaire chancelant de Téhéran, le Plan d'action global conjoint (JCPOA), avec les puissances mondiales.

La décision de Trump de se retirer de l'accord en 2018 a incité l'Iran à progressivement abandonner toutes les limitations sur l'enrichissement d'uranium. Le pays enrichit à présent à 60 %, son niveau le plus élevé à ce jour, bien qu'il reste en deçà de ceux requis pour développer des armes nucléaires.

Téhéran a affirmé que ses ambitions nucléaires sont pacifiques et qu'elle reviendra à ses engagements une fois que les États-Unis auront levé les sanctions imposées après le retrait de Trump du JCPOA.

Plus tôt cette semaine, l’unique centrale nucléaire de Boushehr, dans le sud du pays, a subi un arrêt d'urgence temporaire inexpliqué.

Les autorités avaient mis en garde plus tôt cette année contre la fermeture possible de la centrale, en raison des sanctions américaines qui entravent l’importation de matériel nécessaire aux réparations.

En avril, l'usine souterraine d'assemblage de centrifugeuses avancées de Natanz a connu une mystérieuse panne d'électricité.

L’incident a endommagé un nombre de centrifugeuses.

En juillet dernier, des incendies inexpliqués, qualifiés plus tard d’actes de sabotage, ont aussi ravagé Natanz. Téhéran reconstruit l’installation au plus profond d'une montagne voisine.

 

* Avec l’AP

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com