Une nouvelle espèce d'homme préhistorique découverte en Israël

Restes fossiles d'un crâne et d'une mâchoire découverts dans la carrière d'une cimenterie près de la ville centrale de Ramla. Des ossements appartenant à un « nouveau type d'humain primitif » jusque-là inconnu de la science ont été découverts en Israël, ont annoncé jeudi des chercheurs, affirmant avoir jeté un nouvel éclairage sur l'évolution humaine. (Université de Tel-Aviv/AFP)
Restes fossiles d'un crâne et d'une mâchoire découverts dans la carrière d'une cimenterie près de la ville centrale de Ramla. Des ossements appartenant à un « nouveau type d'humain primitif » jusque-là inconnu de la science ont été découverts en Israël, ont annoncé jeudi des chercheurs, affirmant avoir jeté un nouvel éclairage sur l'évolution humaine. (Université de Tel-Aviv/AFP)
Restes fossiles d'un crâne et d'une mâchoire découverts dans la carrière d'une cimenterie près de la ville centrale de Ramla. Des ossements appartenant à un « nouveau type d'humain primitif » jusque-là inconnu de la science ont été découverts en Israël, ont annoncé jeudi des chercheurs, affirmant avoir jeté un nouvel éclairage sur l'évolution humaine. (Université de Tel-Aviv/AFP)
Restes fossiles d'un crâne et d'une mâchoire découverts dans la carrière d'une cimenterie près de la ville centrale de Ramla. Des ossements appartenant à un « nouveau type d'humain primitif » jusque-là inconnu de la science ont été découverts en Israël, ont annoncé jeudi des chercheurs, affirmant avoir jeté un nouvel éclairage sur l'évolution humaine. (Université de Tel-Aviv/AFP)
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Publié le Vendredi 25 juin 2021

Une nouvelle espèce d'homme préhistorique découverte en Israël

Restes fossiles d'un crâne et d'une mâchoire découverts dans la carrière d'une cimenterie près de la ville centrale de Ramla. Des ossements appartenant à un « nouveau type d'humain primitif » jusque-là inconnu de la science ont été découverts en Israël, ont annoncé jeudi des chercheurs, affirmant avoir jeté un nouvel éclairage sur l'évolution humaine. (Université de Tel-Aviv/AFP)
Restes fossiles d'un crâne et d'une mâchoire découverts dans la carrière d'une cimenterie près de la ville centrale de Ramla. Des ossements appartenant à un « nouveau type d'humain primitif » jusque-là inconnu de la science ont été découverts en Israël, ont annoncé jeudi des chercheurs, affirmant avoir jeté un nouvel éclairage sur l'évolution humaine. (Université de Tel-Aviv/AFP)
  • L'équipe du département d'archéologie de l'Université hébraïque de Jérusalem a découvert des restes humains qu'elle n'a pu attribuer a aucune espèce connue
  • "Carrefour entre l'Afrique, l'Europe et l'Asie, la terre d'Israël a servi de creuset où différentes populations humaines se sont mélangées avant de se répandre plus tard dans tout le Vieux Monde"

JÉRUSALEM : Une nouvelle espèce d'homme préhistorique récemment découverte en Israël questionne la thèse privilégiée selon laquelle l'homme de Neandertal a émergé en Europe avant de migrer vers le sud, ont annoncé jeudi des chercheurs israéliens.

Lors de fouilles archéologiques près de la ville de Ramla, dans le centre d'Israël, l'équipe du Dr. Yossi Zaidner, du département d'archéologie de l'Université hébraïque de Jérusalem, a découvert des restes humains préhistoriques qu'elle n'a pu attribuer a aucune espèce Homo connue.

Dans une étude publiée dans la revue Science, une équipe d'anthropologues de l'Université de Tel-Aviv et l'équipe du Dr. Zaidner ont défini un nouveau type du genre Homo, le "Nesher Ramla", du nom du site où il a été trouvé.

Les ossements humains découverts dateraient de 140.000 à 120.000 ans avant notre ère, selon les scientifiques.

Ils partagent des caractéristiques communes avec l'Homme de Neandertal au niveau des dents et de la mâchoire notamment, mais aussi avec d'autres types homo archaïques au niveau du crâne.

Ils diffèrent cependant de l'Homme moderne de par l'absence de menton, la structure du crâne et la présence de très grandes dents, précise l'étude.

Les auteurs affirment avoir également trouvé, à huit mètres de profondeur, une quantité importante d'ossements animaux, de chevaux, de daims et d'aurochs ainsi que des outils en pierre.

Pour le Dr. Zaidner, cela "montre que l'homo Nesher Ramla possédait des technologies avancées de production d'outils en pierre et interagissait très probablement avec l'Homo sapiens local".

"Cette découverte est particulièrement spectaculaire car elle nous montre qu'il y avait plusieurs types d'Homo vivant au même endroit et au même moment à ce stade ultérieur de l'évolution humaine", poursuit-il.

Selon l'étude, plusieurs autres fossiles découverts précédemment en Israël et qui présentent des caractéristiques similaires pourront être attribués à ce nouveau type homo.

Une pièce au puzzle de l'évolution

La découverte du Nesher Ramla questionne la thèse privilégiée de l'émergence du Neandertal en Europe qui aurait ensuite migré vers le sud.

"Les fossiles de Nesher Ramla nous font remettre en question cette théorie, suggérant que les ancêtres des Néandertaliens européens vivaient déjà au Levant il y a 400.000 ans", explique le Professeur Israel Hershkovitz, de l'Université de Tel-Aviv.

"En fait, nos découvertes impliquent que les célèbres Néandertaliens d'Europe occidentale ne sont que les restes d'une population beaucoup plus importante qui vivait ici au Levant - et non l'inverse", ajoute-t-il.

De petits groupes du type Homo Nesher Ramla ont migré vers l'Europe - où ils ont évolué pour devenir les Néandertaliens "classiques" que nous connaissons bien, et aussi en Asie, où ils sont devenus des populations archaïques avec des caractéristiques semblables à celles de Neandertal, explique le Dr. Rachel Sarig de l'université de Tel-Aviv, une des auteures de l'étude.

"Carrefour entre l'Afrique, l'Europe et l'Asie, la terre d'Israël a servi de creuset où différentes populations humaines se sont mélangées avant de se répandre plus tard dans tout le Vieux Monde", explique-t-elle.

La découverte d'un nouveau type d'Homo est d'une grande importance scientifique, conclut le professeur Hershkovitz, car elle permet d'ajouter une autre pièce au puzzle de l'évolution humaine et de comprendre les migrations des humains dans l'ancien monde.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com