La grand-messe du mobile revient à Barcelone en version réduite

Un visiteur devant le site du Mobile World Congress (MWC) à Barcelone le 25 juin 2021. Le Mobile World Congress (MWC) de quatre jours, l'un des premiers grands forums technologiques organisés en Europe depuis le début de la pandémie, intervient alors que les ventes mondiales de smartphones rebondissent après avoir chuté en 2020 en raison des ravages économiques causés par la crise sanitaire. (Pau Barrena/AFP)
Un visiteur devant le site du Mobile World Congress (MWC) à Barcelone le 25 juin 2021. Le Mobile World Congress (MWC) de quatre jours, l'un des premiers grands forums technologiques organisés en Europe depuis le début de la pandémie, intervient alors que les ventes mondiales de smartphones rebondissent après avoir chuté en 2020 en raison des ravages économiques causés par la crise sanitaire. (Pau Barrena/AFP)
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Publié le Samedi 26 juin 2021

La grand-messe du mobile revient à Barcelone en version réduite

Un visiteur devant le site du Mobile World Congress (MWC) à Barcelone le 25 juin 2021. Le Mobile World Congress (MWC) de quatre jours, l'un des premiers grands forums technologiques organisés en Europe depuis le début de la pandémie, intervient alors que les ventes mondiales de smartphones rebondissent après avoir chuté en 2020 en raison des ravages économiques causés par la crise sanitaire. (Pau Barrena/AFP)
  • Le congrès se tiendra du 28 juin au 1er juillet dans un format hybride, mêlant conférences virtuelles et stands installés dans le palais des congrès de la grande ville espagnole
  • Contrairement aux années précédentes, aucun fabricant majeur n'a annoncé la présentation d'un nouveau téléphone à Barcelone

MADRID : Le salon mondial du mobile (MWC), événement phare pour le secteur des nouvelles technologies, démarre lundi à Barcelone, dans une version très allégée par l'absence physique de nombreux grands fabricants, après l'annulation de la précédente édition en pleine pandémie de Covid-19.

Le congrès se tiendra du 28 juin au 1er juillet dans un format hybride, mêlant conférences virtuelles et stands installés dans le palais des congrès de la grande ville espagnole.

Cette réunion, qui se tient alors que les ventes de smartphones rebondissent après avoir plongé en 2020, est habituellement l'occasion pour les grands groupes de présenter nouveaux modèles et innovations technologiques, lors d'événements à grand spectacle.

Mais contrairement aux années précédentes, aucun fabricant majeur n'a annoncé la présentation d'un nouveau téléphone à Barcelone, même si quelques petites sociétés chinoises et européennes devraient dévoiler de nouveaux appareils.

De nombreux poids lourds du secteur ne seront présents que par écrans interposés: le coréen Samsung, le finlandais Nokia, les américains Google et Facebook ont préféré ne pas envoyer d'employés à Barcelone, par crainte du Covid-19.

Le chinois Huawei, cible de sanctions américaines qui plombent ses ventes, sera le plus grand groupe présent physiquement.

"Il est évident que l'événement sera très différent des années précédentes", a expliqué à l'AFP Mats Granryd, directeur général de l'association des opérateurs télécoms GSMA, qui organise le salon.

"Il n'y aura pas le même buzz qu'avant", a-t-il reconnu.

"Edition zombie"

Le salon, qui se tient normalement fin février mais a été décalé en raison de la pandémie, n'occupera que trois pavillons du palais des congrès, contre huit habituellement.

Le nombre de visiteurs a été plafonné à 50.000 par mesure de précaution, mais ne devrait pas dépasser 30 à 35.000 personnes, contre 100.000 en temps normal, selon les prévisions des organisateurs.

Les entreprises envoient moins de personnes sur place, mais ceux qui viennent sont souvent des cadres dirigeants, précise M. Granryd.

Les participants devront présenter un test Covid négatif de moins de 72 heures pour accéder à l'événement, porter des masques de haute protection FFP2 et suivre un sens de circulation dans les allées.

Mais pour l'analyste new-yorkais Sascha Segan, de PCMag.com, le salon 2021 sera une "édition zombie", à laquelle il a décidé de ne pas assister pour la première fois depuis 2006.

Une grande partie des visiteurs viendront d'Espagne car "ils donnent quasiment des entrées gratuites aux gens", a-t-il affirmé à l'AFP.

Des réductions sont offertes aux résidents espagnols travaillant dans 11 secteurs "clé" comme la finance, avec un pass à 21 euros, contre plusieurs centaines d'euros normalement.

Elon Musk et Bon Jovi

L'un des principaux intervenants sera le milliardaire de la tech Elon Musk, qui interviendra à distance mardi depuis la Californie pour parler de son projet Starlink d'internet par satellite, dont l'objectif est de fournir un internet haut débit partout sur la planète.

Les diverses conférences se pencheront aussi sur le déploiement mondial des réseaux d'internet ultra-rapides 5G et sur la hausse de la demande pour les objets connectés et la télémédecine provoquée par la pandémie.

Côté divertissement, un concert de la rock-star américaine Jon Bon Jovi est prévu mardi.

Les ventes mondiales de smartphones ont chuté de 5,9% en 2020 à 1,29 milliard d'appareils, soit une quatrième année consécutive de recul, selon le cabinet d'analystes IDC.

Mais elles devraient rebondir de 7,7% cette année, et continuer à grimper jusqu'en 2025, en raison d'un regain de demande des pays développés, où les consommateurs avaient freiné leurs achats pendant la pandémie, et "d'une reprise plus rapide qu'espéré" dans les principaux marchés émergents, a expliqué l'analyste d'IDC Ryan Reith à l'AFP.

"Nous croyons toujours que le marché des smartphones a beaucoup de potentiel de croissance", a-t-il ajouté.

 


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com