Virus: la Russie rongée par le variant Delta qui contrarie la levée mondiale des restrictions

Selon le maire Sergueï Sobianine, près de 2 000 personnes sont hospitalisées chaque jour à cause de la Covid-19 à Moscou (Photo, AFP).
Selon le maire Sergueï Sobianine, près de 2 000 personnes sont hospitalisées chaque jour à cause de la Covid-19 à Moscou (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 28 juin 2021

Virus: la Russie rongée par le variant Delta qui contrarie la levée mondiale des restrictions

  • Selon les données officielles, Moscou a enregistré 124 morts et Saint-Pétersbourg 110 morts ces dernières 24 heures
  • La campagne de vaccination russe contre la Covid-19 est à la traîne depuis décembre, sur fond de méfiance généralisée de la population

MOSCOU: Les autorités russes ont annoncé lundi de nouveaux records de décès quotidiens dus au coronavirus à Moscou et Saint-Pétersbourg, signe que la situation se dégrade en Russie, frappée de plein fouet par le variant Delta qui poursuit son essor planétaire au grand dam de pays impatients de retrouver une vie normale.

Selon les données officielles, Moscou a enregistré 124 morts et Saint-Pétersbourg 110 morts ces dernières 24 heures, dépassant les records que les deux plus grandes villes de Russie avaient déjà battus au cours du weekend.

Et ce malgré l'introduction progressive de mesures sanitaires, telles que le retour du télétravail obligatoire pour une partie des employés et la vaccination obligatoire des salariés du secteur des services.  

Un pass sanitaire est par ailleurs requis pour aller au restaurant dans la capitale depuis lundi. Les Moscovites devront ainsi télécharger depuis le portail internet de la ville un QR Code confirmant soit leur vaccination, soit qu'ils ont été contaminés par le coronavirus dans les six derniers mois, soit qu'ils disposent d'un test PCR de moins de trois jours.

Selon le maire Sergueï Sobianine, près de 2 000 personnes sont hospitalisées chaque jour à cause de la Covid-19 dans la capitale de plus de 12 millions d'habitants et près de 75% des lits disponibles sont occupés. Un confinement général, comme au printemps 2020, n'est toutefois pas envisagé pour le moment afin de préserver l'économie.

Quant à Saint-Pétersbourg, le quart de finale de l'Euro de foot, qui opposera le vainqueur de France-Suisse à celui de Croatie-Espagne, y aura bien lieu vendredi en dépit de la flambée épidémique, ont déclaré lundi les organisateurs.

La campagne de vaccination russe contre la Covid-19 est à la traîne depuis décembre, sur fond de méfiance généralisée de la population et malgré les appels répétés du président Vladimir Poutine.

La Russie est, avec 133 893 morts recensés par le gouvernement, le pays européen le plus endeuillé, et un des pays les plus durement touchés au monde par la pandémie. L'agence des statistiques Rosstat, qui a une définition plus large des décès liés à la Covid-19, a comptabilisé quelque 270 000 morts à fin avril.

Nouveaux confinements

Identifié pour le première fois en Inde, le variant Delta, plus contagieux, est désormais présent dans au moins 85 pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant craindre, malgré les campagnes de vaccination, de nouvelles vagues de la pandémie.

Il a contraint certains pays à revoir leurs stratégies avec des mesures anticoronavirus renforcées et/ou le report de la levée des restrictions.

Le Bangladesh, qui a recensé dimanche 119 décès, un record quotidien depuis le début de la pandémie, a fermé lundi la quasi-totalité de ses transports publics, obligeant des milliers d'employés de la capitale Dacca (20 millions d'habitants) à se rendre à pied au travail, avant un confinement strict jeudi destiné à contenir la progression de la Covid-19.

Seuls les services essentiels et des usines travaillant pour l'exportation seront autorisées à poursuivre leurs activités. Les marchés, commerces, transports et bureaux doivent cesser le travail d'ici jeudi.

En Australie, qui avait jusqu'à présent bien jugulé la propagation de la Covid-19 (910 morts pour 25 millions d'habitants), de nouveaux cas imputés au variant Delta, apparus à la suite de failles dans les dispositifs de quarantaine des voyageurs en provenance de l'étranger, ont été enregistrés lundi dans différentes villes, notamment Brisbane (est), Darwin (nord), Perth (sud-ouest) et Sydney (sud-est).

Sydney est confinée pour deux semaines, Darwin jusqu'à vendredi, et les règles de distanciation ont été renforcées dans d'autres parties du pays.

L'Indonésie voisine, pays actuellement le plus touché par la Covid-19 en Asie du Sud-Est, a enregistré dimanche un nouveau record quotidien de contaminations (plus de 21 000 nouveaux cas), à un moment où les hôpitaux sont débordés, faisant craindre une défaillance généralisée du système de santé.

Le nombre des contaminations y a explosé après les déplacements effectués par des millions de personnes en mai pour rejoindre leurs proches au terme du mois de jeûne musulman du ramadan.

L'Italie assouplit

A l'inverse, l'Italie poursuit sur sa lancée de l'assouplissement. 

Les masques ne seront plus obligatoires en extérieur, sauf dans les endroits bondés - une mesure très attendue du nord au sud du pays balayé par une vague de chaleur avec des températures pouvant dépasser les 40° Celsius localement.

Le couvre-feu a également été levé lundi dans le Val d'Aoste (nord-ouest), dernière région italienne où il était encore en vigueur.


Kamala Harris en première ligne dans la campagne de Biden face à Trump

L'ancienne procureure de Californie (ouest) est déjà assurée d'avoir sa place dans les livres d'histoire, elle qui est la première femme, la première Afro-Américaine et la première Américaine d'origine asiatique à occuper ce poste dont il est souvent dit qu'il n'est séparé du Bureau ovale que par un battement de coeur. (AFP).
L'ancienne procureure de Californie (ouest) est déjà assurée d'avoir sa place dans les livres d'histoire, elle qui est la première femme, la première Afro-Américaine et la première Américaine d'origine asiatique à occuper ce poste dont il est souvent dit qu'il n'est séparé du Bureau ovale que par un battement de coeur. (AFP).
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  • Qu'il s'agisse de défendre le droit à l'avortement ou de mobiliser l'électorat afro-américain, la démocrate de 59 ans sillonne l'Amérique pour appeler à voter en novembre pour le "ticket" qu'elle forme avec le président Joe Biden
  • De là à être l'arme secrète du président de 81 ans, impopulaire, quand elle ne jouit pas elle-même d'une cote de confiance bien vaillante?

JACKSONVILLE: La fanfare jouait, la foule scandait "Quatre ans de plus" et la vice-présidente américaine Kamala Harris, venue faire campagne en Floride contre le républicain Donald Trump, savourait visiblement de se retrouver seule sous les projecteurs.

Qu'il s'agisse de défendre le droit à l'avortement ou de mobiliser l'électorat afro-américain, la démocrate de 59 ans sillonne l'Amérique pour appeler à voter en novembre pour le "ticket" qu'elle forme avec le président Joe Biden.

De là à être l'arme secrète du président de 81 ans, impopulaire, quand elle ne jouit pas elle-même d'une cote de confiance bien vaillante?

L'ancienne procureure de Californie (ouest) est déjà assurée d'avoir sa place dans les livres d'histoire, elle qui est la première femme, la première Afro-Américaine et la première Américaine d'origine asiatique à occuper ce poste dont il est souvent dit qu'il n'est séparé du Bureau ovale que par un battement de coeur.

La principale cause dont elle s'est emparée est la défense du droit à l'interruption volontaire de grossesse face à ce qu'elle appelle les "interdictions de Trump", en référence aux restrictions parfois extrêmement sévères décidées par une vingtaine d'Etat américains.

"C'est une bataille pour la liberté!" a martelé Kamala Harris mercredi à Jacksonville, en Floride, où venait de rentrer en vigueur une interdiction d'avorter après six semaines de grossesse.

Inspiration

L'ancien président se vante régulièrement, d'avoir, par ses nominations à la Cour suprême, conduit l'institution à mettre fin en 2022 à une garantie fédérale du droit à l'avortement.

Kamala Harris est une "inspiration dans le combat pour les femmes", a salué la maire de Jacksonville, Donna Deegan, lors d'un événement conclu par la fanfare d'une université historiquement noire.

L'entourage de la démocrate met en avant sa capacité à s'adresser aux femmes et à l'électorat afro-américain.

"Sur le sujet de l'avortement en particulier, elle est mobilisée de manière très stratégique", note Thomas Whalen, chercheur en sciences sociales à l'université de Boston, pour qui la vice-présidente "semble faire un travail efficace" sur le terrain.

Kamala Harris a aussi, à plusieurs reprises, semblé avoir un temps d'avance sur le président octogénaire en ce qui concerne la guerre à Gaza, sujet politiquement brûlant.

L’ancienne magistrate, qui enfant accompagnait ses parents à des manifestations en faveur des droits civiques, a été la première responsable de haut rang à appeler à un "cessez-le-feu immédiat" dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.

Ses conseillers assurent toutefois qu'elle est, en la matière, sur la même ligne que Joe Biden, qui a manifesté un soutien inconditionnel à Israël depuis l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol le 7 octobre.

Stéréotype

Kamala Harris a été critiquée pour des sorties diplomatiques ratées ou pour une envergure politique jugée réduite, mais aussi visée sur des sujets plus personnels, comme le temps qu'elle consacre à sa coiffure ou la tonalité de son rire.

Cette semaine, elle a essuyé des moqueries sur internet après avoir rappelé, dans un entretien avec l'actrice et animatrice Drew Barrymore, que dans sa famille recomposée elle avait le surnom affectueux de "Momala". Son interlocutrice a commenté: "Il faut que vous soyez la Momala du pays."

"Kamala Harris n'est pas notre +Momala+, elle est notre vice-présidente", a répliqué un éditorialiste du New York Times, Charles Blow, qui craint qu'elle ne soit réduite à un "stéréotype", celui de la "nounou noire" qui serait dotée d'une capacité "surnaturelle" à réconforter les autres.

La démocrate occupe un poste qui est, en lui-même, le plus ingrat qui soit.

"Je suis vice-président. C'est-à-dire que je ne suis rien, mais que je peux être tout", avait lancé John Adams, vice-président de George Washington, puis lui-même président de 1797 à 1801.

Si Joe Biden, qui est déjà le président le plus âgé de l'histoire américaine, était réélu, Kamala Harris lui succéderait en cas de décès ou d'incapacité, comme le prévoit la Constitution.

Elle a d'ailleurs déjà exercé le pouvoir présidentiel pendant exactement une heure et 25 minutes en novembre 2021, pendant que le président subissait une coloscopie sous anesthésie générale.


Israël développe un «  cyberdôme » contre les attaques informatiques iraniennes

Si l'escalade armée semble écartée dans l'immédiat, une guerre plus discrète continue de faire rage entre Israël et l'Iran: sur le front du "cyberespace", Israël oeuvre à déjouer les attaques iraniennes. (AFP).
Si l'escalade armée semble écartée dans l'immédiat, une guerre plus discrète continue de faire rage entre Israël et l'Iran: sur le front du "cyberespace", Israël oeuvre à déjouer les attaques iraniennes. (AFP).
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  • Entre les deux ennemis jurés, "c'est une guerre silencieuse, qui ne se voit pas", explique à l'AFP Aviram Atzaba, chargé de la coopération internationale au sein de la Direction nationale israélienne de la Cybersécurité (INCD)
  • Installé dans un quartier cossu du nord de Tel-Aviv, cet organisme placé sous l'autorité du Premier ministre assure la défense des systèmes d'information du secteur civil israélien

TEL-AVIV: Si l'escalade armée semble écartée dans l'immédiat, une guerre plus discrète continue de faire rage entre Israël et l'Iran: sur le front du "cyberespace", Israël oeuvre à déjouer les attaques iraniennes.

Entre les deux ennemis jurés, "c'est une guerre silencieuse, qui ne se voit pas", explique à l'AFP Aviram Atzaba, chargé de la coopération internationale au sein de la Direction nationale israélienne de la Cybersécurité (INCD).

Installé dans un quartier cossu du nord de Tel-Aviv, cet organisme placé sous l'autorité du Premier ministre assure la défense des systèmes d'information du secteur civil israélien, détaille M. Atzaba.

Depuis le début, le 7 octobre, de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, on constate une très forte hausse des cyberattaques en provenance de l'Iran mais aussi de ses "supplétifs", dit-il citant notamment le Hezbollah libanais et le Hamas.

"Ils essayent de pirater tout ce qu'ils peuvent, sans parvenir à causer de réels dégâts", assure-t-il.

Selon lui, environ 800 attaques d'envergure ont été déjouées depuis le 7 octobre.

Parmi les cibles des attaques informatiques: des organisations gouvernementales, l'armée israélienne et des infrastructures civiles.

Les systèmes informatiques de deux hôpitaux israéliens ont en outre été piratés dans les villes de Haïfa et Safed (nord) et des données personnelles de patients divulguées.

« Ennemi redoutable »

L'Iran a investi relativement tardivement le front "cyber", après deux événements-clés, explique le professeur Chuck Freilich, chercheur à l'Institut israélien d'Etudes sur la Sécurité nationale (INSS), dans "La cybermenace iranienne", une étude publiée en février.

D'une part, le soulèvement postélectoral en Iran en 2009: internet devient une caisse de résonance et un outil de mobilisation. Les autorités écrasent le mouvement à balles réelles dans la rue, mais coupent aussi l'accès aux réseaux sociaux et aux sites relayant la contestation.

En septembre 2010, une cyberattaque très sophistiquée via le virus Stuxnet, attribuée par Téhéran à Israël et aux Etats-Unis, frappe le programme nucléaire iranien, entraînant une série de pannes dans son parc de centrifugeuses enrichissant l'uranium.

Depuis, l'Iran a développé une réelle cyberstratégie et gagné en compétences, note le professeur Freilich, devenant "l'un des Etats les plus actifs dans ce domaine", explique le chercheur à l'AFP.

"Ses attaques visent à saboter et détruire des infrastructures, mais aussi à collecter des données pour le renseignement et à propager des fausses informations à des fins de propagande". Et c'est d'ailleurs dans la désinformation que la République islamique est la plus performante, poursuit-il.

En face, Israël est considéré comme une "cyberpuissance" majeure, à qui plusieurs attaques notables sur des cibles iraniennes ont été attribuées comme, en 2020, la subite panne informatique ayant paralysé le port de Bandar Abbas.

Mais Israël fait face à un "ennemi redoutable" qui va continuer de s'améliorer, grâce notamment à l'assistance chinoise et russe, prévient M. Freilich.

Par ailleurs note-t-il, la population de l'Iran est neuf fois celle d'Israël et Téhéran forme de plus en plus d'étudiants aux cybertechnologies et de jeunes militaires à la cyberguerre. "C'est inquiétant pour l'avenir".

« Cyberterrorisme »

Mais pour Aviram Atzaba, la quantité de hackers compte moins que la qualité technologique et l'usage qui en est fait.

"Nous développons depuis deux ans un cyberdôme contre les attaques informatiques, qui fonctionne comme le +Dôme de fer+ contre les missiles", dit-il, décrivant un système de défense "proactif" capable de centraliser des données éparses pour fournir une vue d'ensemble de la menace et y répondre de façon coordonnée et complète.

"Des scanners analysent en continu le cyberespace israélien pour détecter les vulnérabilités et informent en continu les acteurs de la cyberdéfense des moyens de les atténuer", décrit Aviram Atzaba.

"Certaines fonctionnalités du cyberdôme sont déjà opérationnelles", souligne-t-il.

Selon lui, la force d'Israël réside dans la coopération entre les différents acteurs: institutions gouvernementales et sécuritaires, entreprises privées de technologie et sécurité informatique, universités et instituts de recherche. Mais aussi certains hackers israéliens.

"Nous travaillons main dans la main", assure-t-il.

En outre, "nous collaborons étroitement avec de très nombreux pays", notamment la France et les Etats-Unis, dit-il, car "tous les Etats font face au cyberterrorisme".

Il l'assure: "il faut un réseau pour combattre un réseau".


L’humoriste Stephen Colbert défend les manifestants propalestiniens sur les campus après les critiques de Trump

Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza. (Photo AFP)
Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza. (Photo AFP)
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  • L’humoriste estime que les manifestations devraient être autorisées à se poursuivre tant qu’elles sont pacifiques
  • Donald Trump prétend que le rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville n’est «rien» par rapport aux manifestations propalestiniennes dans les universités

LONDRES: L’humoriste américain Stephen Colbert a défendu les manifestants propalestiniens sur les campus, s’opposant ainsi aux récentes critiques de l’ex-président Donald Trump.

La semaine dernière, ce dernier avait comparé les regroupements d’étudiants au rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville, en Virginie, affirmant que ce dernier n’était «rien» en comparaison.

Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza.

L’animateur a déclaré que les manifestations pacifiques «devraient être autorisées», reprochant à M. Trump de «banaliser l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire américaine».

«Même si vous n’êtes pas d’accord avec le sujet de leurs manifestations, tant que ces dernières sont pacifiques, les étudiants devraient être autorisés à manifester. C’est le droit que leur confère le premier amendement.» 

L’ancienne star de l’émission The Colbert Report a critiqué la réaction des responsables universitaires et des forces de l’ordre aux récents événements survenus à l’université Columbia, dénonçant le recours à des policiers lourdement armés et les menaces de faire appel à la garde nationale comme une «tactique classique de désescalade».

M. Trump a, quant à lui, salué la manière dont les forces de l’ordre ont géré la situation, félicitant la police de la ville de New York.

Les propos de M. Colbert ont coïncidé avec le déploiement de la police antiémeute au Hamilton Hall de l’université Columbia, ce qui a entraîné l’arrestation de nombreux étudiants propalestiniens qui occupaient le bâtiment.

Les descentes de police ont été condamnées par des groupes de pression tels que Jewish Voice for Peace et la rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese. Le maire de New York a indiqué que 282 étudiants avaient été arrêtés.

Des affrontements entre des groupes propalestiniens, des contre-manifestants et les forces de l’ordre ont ensuite éclaté dans d’autres campus des États-Unis.

Par ailleurs, l’université Brown, dans le Rhode Island, a conclu un accord avec les manifestants mardi. Il semble que ce soit la première fois qu’une université américaine accepte de voter sur le désinvestissement en réponse aux manifestations.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com