Evacuation d'une colonie israélienne en Cisjordanie, remplacée par une base militaire

Des bombes lacrymogènes tirées par les forces de sécurité israéliennes sont larguées parmi des manifestants palestiniens lors d'affrontements après une manifestation contre le nouvel avant-poste des colons israéliens d'Eviatar dans la ville de Beita, près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, le 25 juin 2021. (Photo, AFP)
Des bombes lacrymogènes tirées par les forces de sécurité israéliennes sont larguées parmi des manifestants palestiniens lors d'affrontements après une manifestation contre le nouvel avant-poste des colons israéliens d'Eviatar dans la ville de Beita, près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, le 25 juin 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 28 juin 2021

Evacuation d'une colonie israélienne en Cisjordanie, remplacée par une base militaire

  • D'après un accord annoncé par les colons et confirmé par le ministère de l'Intérieur, les colons doivent quitter dans les prochains jours Eviatar, mais leurs mobile-homes resteront sur place et seront occupés par l'armée
  • Environ 50 familles israéliennes vivent à Eviatar, une colonie dite « sauvage », c'est-à-dire installée sans autorisations officielles israéliennes depuis le mois dernier près de la ville palestinienne de Naplouse, en Cisjordanie occupée

JERUSALEM: La colonie israélienne illégale d'Eviatar, dans le nord de la Cisjordanie occupée, va être évacuée et remplacée par une base militaire, ont indiqué lundi des sources israéliennes, après des semaines de tensions avec les Palestiniens voisins.

D'après un accord annoncé par les colons et confirmé par le ministère de l'Intérieur, les colons doivent quitter dans les prochains jours Eviatar, mais leurs mobile-homes resteront sur place et seront occupés par l'armée, le temps que le ministère de la Défense passe en revue les droits de propriété des terres.

Environ 50 familles israéliennes vivent à Eviatar, une colonie dite « sauvage », c'est-à-dire installée sans autorisations officielles israéliennes depuis le mois dernier près de la ville palestinienne de Naplouse, en Cisjordanie occupée. Au regard du droit international, toutes les colonies israéliennes sont jugées illégales.

Le ministère de la Défense fera dans un premier temps d'Eviatar une base militaire puis une yechiva (une école talmudique) y sera construite, a indiqué Yossi Dagan, président du conseil régional qui gère les colonies dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Entre temps, le ministère vérifiera la possibilité légale de créer une colonie sur place, d'après cette source.

L'accord obtenu avec le Premier ministre Naftali Bennett et la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked laisse la possibilité d'une « approbation » d'une colonie, d'après M. Dagan.

L'équipe de Mme Shaked a confirmé l'existence de cet accord, mais le bureau du Premier ministre et le ministre de la Défense n'ont pas commenté dans l'immédiat.

L'installation de dizaines d'Israéliens dans ce secteur début mai, après la mort d'un jeune colon tué par un Palestinien, avait suscité d'importantes manifestations palestiniennes, en particulier dans le village avoisinant de Beita.

Quatre Palestiniens ont été tués en un mois lors d'affrontements avec l'armée israélienne en marge de ces rassemblements.

« Il n'y a pas de différence entre une colonie normale et une école ou une position militaire », a estimé Moussa Hamayel, maire adjoint de Beita, disant « rejeter » une décision qui vise « à satisfaire les colons ». 

Ces derniers jours, les habitants de Beita se réunissaient la nuit, faisant du bruit, incendiant des pneus et allumant des feux d'artifice pour déranger les colons et les pousser à partir.

Le ministre de la Défense Benny Gantz avait ordonné l'évacuation de la colonie mais cette décision avait été gelée par Benjamin Netanyahu, alors Premier ministre.

Environ 475 000 colons vivent en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël où vivent 2,8 millions de Palestiniens.

 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com