La mannequin Malika El-Maslouhi collabore avec un joaillier afghan

La collection Malika x Ishkar est en vente dès cette semaine dans la boutique en ligne de la marque. (Photo, Instagram)
La collection Malika x Ishkar est en vente dès cette semaine dans la boutique en ligne de la marque. (Photo, Instagram)
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Publié le Mardi 29 juin 2021

La mannequin Malika El-Maslouhi collabore avec un joaillier afghan

  • 20 % des recette sera versé à la Turquoise Mountain Foundation
  • El-Maslouhi se joint à une nouvelle génération de mannequins arabes qui changent le statu quo dans l'industrie de la mode

DUBAI : La collaboration de Malika El-Masloui avec Ishkar voit enfin le jour. La mannequin maroco-italienne s'est associé à une boutique en ligne londonienne pour présenter une gamme de colliers délicatement fabriqués à la main par des artisans de Kaboul, en Afghanistan.

La collection Malika x Ishkar est en vente dès cette semaine dans la boutique en ligne de la marque.

«Entre les couvertures de @voguemagazine et les campagnes publicitaires pour les plus grandes marques du monde de la mode, Malika El-Maslouhi est une mannequin qui milite pour créer un changement au sein de l'industrie», explique Ishkar dans un communiqué.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«Nous avons travaillé étroitement avec Malika pour concevoir chaque bijou, et chaque pièce est créée par Waqas Ahmed Amiri à Kaboul, en Afghanistan."

Originaire de la province afghane de Baghlan, Ahmed Amiri est né en 1998 au Pakistan, dans une famille de réfugiés. Une fois rentré dans son pays, il a fait ses études dans les arts joailliers au Turquoise Mountain Institute.

La collection comprend le collier ras du cou «Malika», une pièce plaquée or et tissée à la main, dotée d'un fermoir réglable en M. Versatile, et vendue au prix de 101 $. 

20 % des recette sera versé à la Turquoise Mountain Foundation.

La fondation soutient les artisans afghans et leur offre trois ans de formation technique, en plus de fournir une gamme complète de services de soutien commercial aux diplômés.

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Malika El-Maslouhi a collaboré avec la boutique en ligne Ishkar. (Photo, Instagram)

 

La nouvelle collection s'inspire du mot «malika», qui signifie «reine» en arabe.

Ishkar a été fondée par Edmund Le Brun et Flore de Taisne, autrefois résidents des Émirats arabes unis, en 2016.

La boutique en ligne sert de plate-forme pour les artisans qualifiés dans les pays déchirés par la guerre comme l'Afghanistan, le Yémen, la Syrie et la Somalie, et leur permet de mettre en valeur leurs talents, gagner leur vie, et subvenir aux besoins de leurs familles. 

Ishkar importe ses matériaux du Pakistan, du Burkina Faso, du Liban et du Myanmar.

La boutique offre une variété de produits comme des bijoux, des articles ménagers, des vêtements ou même des huiles cosmétiques.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Depuis ses débuts dans l'industrie à l'âge de 18 ans, El-Maslouhi, née d'un père marocain et d'une mère italienne à Milan, milite passionnément pour un changement au sein du secteur de la mode.

 «Je tente d’incarner une lumière positive pour les femmes arabes, afin que nous puissions évoluer progressivement et de manière constructive. Nous, comme toutes les femmes d’ailleurs, tentons de nous libérer des normes établies depuis des générations», disait-elle dans un entretien avec Vogue Arabia.

El-Maslouhi se joint à une nouvelle génération de mannequins arabes qui changent le statu quo dans l'industrie de la mode. Parmi elles figurent les sœurs Bella et Gigi Hadid, dont le père est palestinien, la maroco-britannique Nora Attal, et la mannequin en partie saoudienne de Victoria's Secret, Shanina Shaik.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.