L'Arabie saoudite deuxième au monde dans la cybersécurité

Des participants au forum saoudien sur la cybersécurité, à Riyad, en Arabie saoudite. (Photo, Reuters/Archives)
Des participants au forum saoudien sur la cybersécurité, à Riyad, en Arabie saoudite. (Photo, Reuters/Archives)
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Publié le Mercredi 30 juin 2021

L'Arabie saoudite deuxième au monde dans la cybersécurité

  • Le Royaume a bondi de plus de 40 places depuis le lancement de la Vision 2030 en 2017
  • La présence d'un organisme de référence spécialisé en cybersécurité a joué un grand rôle dans l'amélioration du classement du pays

DJEDDAH : L'Arabie saoudite a bondi de onze places par rapport à 2018 pour se classer au deuxième rang des pays engagés dans la cybersécurité internationale.

L'indice mondial de cybersécurité 2020, une référence réputée qui mesure l'engagement de 193 membres, a publié le classement.

Le Royaume s'est également classé au premier rang dans le monde arabe, au Moyen-Orient et en Asie dans l'indice préparé, analysé et publié par l'Union internationale des télécommunications (UIT), une agence spécialisée de l'ONU.

L'Arabie saoudite a fait un bond considérable dans le classement depuis le lancement de la Vision 2030 en 2017, alors qu'elle se classait 46e au monde.

Dans un communiqué publié mardi, l'Autorité nationale de cybersécurité (NCA) d'Arabie saoudite a remercié le leadership du Royaume pour son soutien continu à la mise en œuvre de mesures qui visent à renforcer ce domaine.

La NCA estime que la cybersécurité a un large champ d'applications. Le niveau de développement ou d'engagement de chaque pays est évalué selon cinq piliers : juridique, technique, organisationnel, développement des capacités et coopération.

La NCA révèle que le Royaume a offert des performances exceptionnelles à tous les niveaux, et que l'un des principaux facteurs dans l’amélioration du classement est l’existence d'un organisme de référence spécialisé en cybersécurité.

 

En Bref

• L'indice est préparé, analysé et publié par l'Union internationale des télécommunications (l'UIT). 

• L'année dernière, l'Arabie saoudite a signé un partenariat avec (l'UIT) afin de lancer un programme visant à créer un cyberespace sûr pour les enfants du monde entier. 

• Récemment, le Royaume a lancé un cadre réglementaire dans le but de renforcer la cybersécurité.

 

La NCA a été créée par décret royal en octobre 2017. Elle est chargée de mettre en œuvre la stratégie nationale de sécurité de l'information, et qui crée un cadre officiel et national pour la cybersécurité, la réduction des risques et la résilience via des politiques de gouvernance, des normes, des opérations de cyberdéfense et développement du capital humain ainsi que des capacités de l'industrie locale.

La mission de la NCA est de «travailler en étroite collaboration avec des entités publiques et privées pour améliorer la position de la cybersécurité au pays afin de protéger ses intérêts vitaux, la sécurité nationale, les infrastructures cruciales, les secteurs hautement prioritaires, ainsi que les services et activités publics conformément à la Vision 2030». 

L'année dernière, la NCA a signé un partenariat avec l'UIT pour lancer un programme visant à créer un cyberespace sûr pour les enfants du monde entier. 

«Le programme mondial pour la création d'un cyberespace sûr et prospère (…) vise à renforcer les capacités et les connaissances des enfants du monde entier, ce qui renforce leur capacité à faire face aux cyber défis», explique la NCA.

La Commission des communications et des technologies de l'information a annoncé la mise en place d'un cadre réglementaire dans le Royaume.

Le «cadre réglementaire de la cybersécurité» pour les fournisseurs de services dans le secteur des communications, des technologies de l'information et des services postaux vise à améliorer les niveaux de sécurité des fournisseurs de services. 

Il brigue aussi à assurer la mise en œuvre des mesures de cybersécurité adéquates suivant les meilleures pratiques internationales.

Ce cadre règlementaire garantit en plus une augmentation du niveau de confiance dans l'intégrité de l'infrastructure des fournisseurs de services et l'application des meilleures pratiques dans l’intention de développer des mesures de cybersécurité appropriées. 

Ce cadre réglementaire nécessite également l'adoption d'une méthodologie de gestion des risques, et la réalisation de toutes les exigences de cybersécurité par les fournisseurs de services afin de les outiller adéquatement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".