Les Palestiniens indignés suite à un accord entre le gouvernement et les colons

Une vue aérienne de Givat Eviatar, un nouvel avant-poste israélien, alors que la fumée des incendies dans le village palestinien de Beita, s’élève dans le ciel, en Cisjordanie occupée par Israël (Fichier/REUTERS)
Une vue aérienne de Givat Eviatar, un nouvel avant-poste israélien, alors que la fumée des incendies dans le village palestinien de Beita, s’élève dans le ciel, en Cisjordanie occupée par Israël (Fichier/REUTERS)
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Publié le Jeudi 01 juillet 2021

Les Palestiniens indignés suite à un accord entre le gouvernement et les colons

Une vue aérienne de Givat Eviatar, un nouvel avant-poste israélien, alors que la fumée des incendies dans le village palestinien de Beita, s’élève dans le ciel, en Cisjordanie occupée par Israël (Fichier/REUTERS)
  • En vertu de l’accord conclu avec le Premier ministre, Naftali Bennett, les colons quitteront vendredi l’avant-poste de Givat Eviatar en Cisjordanie, région occupée par Israël
  • La plupart des puissances mondiales considèrent que toutes les colonies, construites sur des terres qu’Israël a conquises et occupées lors de la guerre de 1967, sont illégales

JÉRUSALEM: Des colons juifs ont accepté de quitter un avant-poste éloigné devenu un terrain d’affrontement avec les Palestiniens, qui revendiquent également le terrain, ont déclaré les autorités, dans le cadre d’un accord qui fait figure de délicat test politique pour le nouveau gouvernement israélien. 

En vertu de l’accord conclu avec le Premier ministre, Naftali Bennett, les colons quitteront l’avant-poste de Givat Eviatar en Cisjordanie, région occupée par Israël. 

Toutefois, il semble probable que certains des nouveaux bâtiments de l’avant-poste resteront sous surveillance militaire. De quoi susciter la colère des manifestants palestiniens qui exigent qu’ils soient démolis. 

L’avant-poste, situé au sommet d’une colline près de la ville palestinienne de Naplouse, a été installé sans autorisation du gouvernement israélien en mai, et abrite désormais plus de cinquante familles de colons. 

L’armée israélienne a ordonné son évacuation, ce qui constitue un premier défi pour le nouveau Premier ministre. Avant de prendre son poste, M. Bennett était leader d’un mouvement des colons, et dirige un parti qui leur est favorable. Cette décision pourrait le mettre en désaccord avec une partie de sa propre base électorale, si les colons étaient expulsés par la force. 

Cependant, sa coalition au pouvoir ne peut survivre qu’avec le soutien des partis arabes de gauche et islamistes, ce qui rend difficiles les décisions politiques sensibles sur le conflit israélo-palestinien. 

Un responsable du ministère israélien de la Défense, qui administre les colonies, a déclaré que les familles de Givat Eviatar avaient accepté de quitter les lieux volontairement ces prochains jours. 

L’armée restera sur place et une étude foncière sera menée pour déterminer s’il est possible d’établir une colonie soutenue par le gouvernement à cet endroit, a expliqué le responsable à Reuters. 

Le chef des colons, Yossi Dagan, a annoncé que les familles partiraient vendredi, conformément à l’accord. Les structures qui leur servent de maison seront verrouillées, a-t-il indiqué, laissant entendre qu’elles ne seront pas détruites. Le responsable du ministère de la Défense n’a pas confirmé ces propos. 

Mercredi, Moussa Hamayel, maire adjoint du village palestinien voisin de Beita, a affirmé  maintenir la pression: «Nous poursuivrons nos activités populaires jusqu’à ce que la colonie soit retirée, et que nos terres nous soient rendues». Les habitants de Beita revendiquent la propriété de la zone sur laquelle se trouve Givat Eviatar. 

La plupart des puissances mondiales considèrent que toutes les colonies, construites sur des terres qu’Israël a conquises et occupées lors de la guerre de 1967 au Moyen-Orient, sont illégales. Israël invoque des liens historiques avec ces terres, et fait valoir ses besoins en matière de sécurité. 

Depuis l’installation de l’avant-poste, les soldats israéliens ont abattu cinq Palestiniens lors de manifestations au cours desquelles des pierres ont été lancées. L’armée n’a pas fait de commentaire sur ces décès, mais a précisé que les militaires n’utilisaient les tirs réels qu’en dernier recours. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com