Virus: Berlin anticipe une propagation rapide du variant Delta

Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre allemand de l'Intérieur sur la situation de Covid-19 et la réglementation de l'entrée sur le territoire allemand, à Berlin, le 1er juillet 2021 (Photo, AFP)
Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre allemand de l'Intérieur sur la situation de Covid-19 et la réglementation de l'entrée sur le territoire allemand, à Berlin, le 1er juillet 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 01 juillet 2021

Virus: Berlin anticipe une propagation rapide du variant Delta

Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre allemand de l'Intérieur sur la situation de Covid-19 et la réglementation de l'entrée sur le territoire allemand, à Berlin, le 1er juillet 2021 (Photo, AFP)
  • «Le Delta sera bientôt aussi le variant dominant en Allemagne», a annoncé le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, lors d'une conférence de presse
  • Au moment où les vacances d'été débutent, l'Allemagne pourrait retirer le Portugal et le Royaume-Uni de sa liste des pays dits «à variant» si ce variant Delta devient dominant en Allemagne

BERLIN: Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a averti jeudi que le variant Delta représenterait dès ce mois-ci « 70% à 80% » des infections à la Covid-19 dans son pays, insistant une nouvelle fois sur la nécessité pour la population de se faire vacciner. 

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Carte des pays d'Europe où le variant Delta du coronavirus (SARS-CoV-2 B.1.617.2) a été détecté selon l'OMS, au 29 juin (Graphique, AFP)

« Le Delta sera bientôt aussi le variant dominant en Allemagne », a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse. « Je pars du principe que nous verrons en juillet qu'il constitue 70% à 80% des infections ».  

Depuis plusieurs semaines, l'Allemagne s'inquiète de la propagation rapide de ce nouveau variant plus contagieux, redoutant une nouvelle flambée épidémique à l'heure où la pandémie marque largement le pas. 

L'institut de veille sanitaire Robert-Koch (RKI) a indiqué mercredi que les contaminations avec le variant Delta représentaient 37% des infections fin juin. 

Le ministre conservateur a insisté sur la nécessité de maintenir un niveau élevé de nouvelles vaccinations, les deux injections protégeant efficacement contre cette mutation du virus. 

Un peu plus de six mois après le lancement de la campagne de vaccination, 55% de la population allemande a déjà reçu au moins une injection, soit plus de 46 millions de personnes, a-t-il détaillé, tandis que 37,3% de la population a reçu les deux doses de sérum, soit plus de 31%. 

« Ce n'est pas suffisant mais c'est une bonne étape intermédiaire », a-t-il souligné. 

Au moment où les vacances d'été débutent, l'Allemagne pourrait retirer le Portugal et le Royaume-Uni de sa liste des pays dits « à variant » si ce variant Delta devient dominant en Allemagne, a-t-il aussi souligné. 

Les autorités avaient placé ces deux pays sur cette liste mardi, interdisant pratiquement les arrivées en provenance de ces deux Etats. 

Depuis mardi, seuls les citoyens allemands ou les résidents permanents en Allemagne sont autorisés à entrer sur le territoire en provenance de ces deux pays, les entreprises de transport ferré, aérien, routier ou maritime ayant interdiction d'acheminer d'autres types de passagers. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.