La Villa Albertine aux États-Unis, dans la tradition de la Villa Médicis

L’ancienne ministre française de la Culture Aurélie Filippetti (g) avec le philosophe italien Giorgio Agamben lors de sa visite à la Villa Médicis, siège de l'Académie française à Rome, le 11 juillet 2014. (Andreas Solaro/AFP)
L’ancienne ministre française de la Culture Aurélie Filippetti (g) avec le philosophe italien Giorgio Agamben lors de sa visite à la Villa Médicis, siège de l'Académie française à Rome, le 11 juillet 2014. (Andreas Solaro/AFP)
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Publié le Vendredi 02 juillet 2021

La Villa Albertine aux États-Unis, dans la tradition de la Villa Médicis

L’ancienne ministre française de la Culture Aurélie Filippetti (g) avec le philosophe italien Giorgio Agamben lors de sa visite à la Villa Médicis, siège de l'Académie française à Rome, le 11 juillet 2014. (Andreas Solaro/AFP)
  • "La Villa Albertine, c'est d'abord le pari de porter le nouvel élan transatlantique jusque dans le domaine de la culture et des idées", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian
  • Plus de trois siècles après la création de l'Académie de France à Rome, devenue depuis la Villa Médicis, la Villa Albertine (référence à l'une des "jeunes filles en fleur" de Proust) va offrir un nouveau havre pour de jeunes artistes

PARIS : La France va inaugurer à l'automne la Villa Albertine, lieu de résidence et de création pour des artistes français aux États-Unis, dans la tradition de la prestigieuse Villa Médicis à Rome.

Avec une innovation majeure : cette nouvelle vitrine de la culture française ne sera plus concentrée en un lieu unique mais déclinée dans dix grandes villes américaines, de la Côte Est à la Californie.

"La Villa Albertine, c'est d'abord le pari de porter le nouvel élan transatlantique jusque dans le domaine de la culture et des idées", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, en dévoilant le projet vendredi au Quai d'Orsay.

"Ce pari audacieux vise à la fois à peser sur la manière dont notre culture est perçue aux Etats-Unis et à apporter aux acteurs culturels français le soutien qu'ils attendent pour explorer les réalités américaines', a-t-il ajouté.

"De plus en plus le public américain se tourne vers d'autres horizons (...) Nous devons lui montrer que la scène culturelle française n'a rien perdu de sa vitalité et qu'elle porte les échos du monde francophone tout entier", a-t-il souligné.

Carrefour du "renouveau transatlantique" porté par le président Joe Biden, la Villa Albertine sera aussi une des "têtes de pont de la nouvelle stratégie d'influence française", a expliqué le chef de la diplomatie française.

Plus de trois siècles après la création de l'Académie de France à Rome, devenue depuis la Villa Médicis, la Villa Albertine (référence à l'une des "jeunes filles en fleur" de Proust) va offrir un nouveau havre pour de jeunes artistes, en prise directe avec la culture américaine et l'ère des "industries créatives".

La France, pionnière en la matière, crée ainsi sa quatrième résidence artistique à l'étranger, après la Villa Médicis en 1666, la Casa Velazquez en 1928 à Madrid et la Villa Kujoyama en 1992 à Kyoto.

La Villa Albertine sera présente dans dix lieux symbolisant la diversité des États-Unis : New York, Washington, Boston, Miami, Atlanta, La Nouvelle Orléans, Chicago, Houston, Los Angeles et San Francisco.

Six premiers résidents, écrivain, auteur de bande dessinée, artiste plasticienne, chanteuse, cinéaste et photographe, seront accueillis à partir de novembre. 

Ils seront 60 à terme, pour des séjours d'un à trois mois, d'un coût moyen de 20.000 euros, soit un budget de 1,2 million par an, cofinancé par du mécénat privé comme la Fodation Bettencourt Schueller et la Fondation Art Explora. 


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com