Édouard Waintrop : « Le cinéma arabe a beaucoup d’histoires à raconter »

Short Url
Publié le Samedi 03 juillet 2021

Édouard Waintrop : « Le cinéma arabe a beaucoup d’histoires à raconter »

  • «Je place beaucoup d’espoirs dans le Red sea film festival qui, à mon avis, célébrera tous les aspects du cinéma »
  • «Le cinéma arabe raconte des histoires de famille, des histoires de rapport entre les femmes, des histoires par rapport à des régimes politiques, des histoires par rapport à l’Histoire (...) »

Ancien directeur artistique de la Quinzaine des réalisateurs  au Festival de Cannes (2012 - 2018) Édouard Waintrop, célèbre critique de cinéma et programmateur, vient d’être nommé directeur artistique du Festival International du Film de la Mer Rouge (Red Sea Film festival)  à quelques mois de l'édition inaugurale de 2021 qui se tiendra à Jeddah du 6 au 15 décembre  2021.

Avant de rejoindre une équipe de programmateurs du monde entier, dont le critique de cinéma Kaleem Aftab (directeur de la programmation internationale), Antoine Khalife (directeur des programmes arabes et films classiques) Mohyee Qari (directeur de programme) et d’autres noms reconnus dans la profession tels que Marta Balaga, Alice Kharoubi, Leigh Singer, Carmen Thompson, Badih Massaad et Kim Young-Woo, Édouard Waintrop répond aux questions d’Arab news en français.

 

Vous venez d’être nommé directeur artistique du RSIFF dont la première édition, qui avait été décalée pour cause de pandémie, est très attendue dans le monde arabe en général et en Arabie Saoudite. Quelles sont vos toutes premières impressions ?

Comme j’ai commencé à travailler comme « conseiller » auprès du festival, cela fait déjà trois mois que je vois des films. J’ai donc déjà une première impression sur le cinéma arabe de cette année en général et je pense que cela a  renforcé mon envie de venir en Arabie Saoudite parce qu’il y a un réel enjeu cette année. Nous avons de nombreux films qui sont très bons, très différents, venant de pays très divers parmi lesquels des films saoudiens. Donc ma première impression en fait elle est sur le cinéma -ce qui est normal puisque je viens d’arriver en Arabie Saoudite-.  Quant au cinéma, à mon envie de voir des films, à l’équipe avec laquelle je travaille -en majorité saoudienne - mon impression est très positive.  Et puis je dois avouer que c'est à la fois un privilège et un honneur de diriger le Festival international du film de la mer Rouge. Je place beaucoup d’espoirs dans ce festival qui, à mon avis, célébrera tous les aspects du cinéma. Il est destiné à être le lieu où les dirigeants et visionnaires du cinéma arabe, établis et émergents, se rencontrent, fêtent les succès et attendent avec impatience un brillant avenir

 

Selon vous, quels sont les plus gros défis/challenges auxquels font face l'industrie du cinéma arabe et le Red Sea  en particulier cette année?

Il y a d’abord le challenge que tous les cinémas du monde sont en train de relever, celui de l’après-pandémie, c’est-à-dire refaire des films, reproduire des films, remontrer des films, ré-attirer du public dans les salles et ces défis touchent aussi le cinéma arabe. À propos de ce dernier en particulier je pense que cela fait longtemps qu’il s’y passe des choses car c’est un monde qui a encore beaucoup d’histoires à raconter contrairement peut-être à une partie de l’Europe qui se regarde le nombril. Le cinéma arabe a des histoires de famille, des histoires de rapport entre les femmes, des histoires par rapport à des régimes politiques, des histoires par rapport à l’Histoire, des histoires par rapport aux drames que certains pays arabes ont étouffé ces dernières années. Tout cela fait que j’ai été très agréablement surpris par la force des films que j’ai pu voir cette année et je pense aujourd’hui que le défi c’est de continuer à raconter ces histoires dans des situations difficiles parce que l’argent dans pas mal de pays va manquer pour des raisons diverses : à cause de la pandémie entre autres mais aussi parce que dans certains pays on ne peut toujours pas faire les films que l’on a envie de faire.

 

Quel sera à votre avis l’impact sur l’industrie du cinéma arabe de l’apport financier que va apporter le Red Sea à travers le fonds de soutien de 10 millions de dollars pour soutenir le développement, la production et la post-production des films arabes et africains?

À l’échelle de ce que coûtent les films arabes en général cela constitue une grosse somme et qui en plus aura un effet d’entraînement, c’est-à-dire qu’elle permettra à des films que l’on a sélectionnés de se faire et du coup comme nous les avons sélectionnés sur un critère de qualité ils sont au niveau de ce qu’on l’attend. Cela pourra entraîner justement d’autres films à se faire je pense. C’est comme un doigt qui tape sur une bille et celle-ci continue son chemin. Ce fonds qui est important va permettre un nouvel élan du cinéma arabe.

 

Cette première édition du Red Sea est intitulée « Métamorphoses ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Alors il s’agit de plusieurs métamorphoses. Chacun fait évidemment son interprétation, je vous donne la mienne. À mon avis, le cinéma déjà est plein de métamorphoses. On ne tourne plus exactement comme on tournait il y a dix ans, les films sont de plus en plus ancrés dans la réalité. La deuxième métamorphose, c’est celle de la production et de la distribution : aujourd’hui il y a les plateformes et le cinéma. La troisième métamorphose est relative au cinéma en Arabie Saoudite et son développement. Il y a une réelle métamorphose du pays par rapport au cinéma. Il y a également une métamorphose très importante, elle touche le cinéma depuis « Me Too » et même un peu avant : c’est la féminisation du cinéma. Celle-ci est réelle dans le monde entier, elle est réelle en France par exemple où 20 à 30 % des réalisateurs sont des réalisatrices. Cette féminisation commence à être réelle aux États-Unis, elle est réelle en Angleterre où un grand nombre de réalisateurs sont des femmes, et en fait le pari c’est qu’elle est réelle aussi dans le cinéma arabe où il y a des grands noms de réalisatrices et de productrices. Et puis il faut noter qu’en Arabie Saoudite le premier grand nom du cinéma dans le pays est une femme aussi.

 

À la tête de la quinzaine du festival de Cannes, vous y avez une longue expérience. Allez-vous apporter la touche Cannes au Red Sea ?

La touche Cannes pour moi c’est d’avoir les meilleurs films et des gens pour les présenter !


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Short Url
  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

View this post on Instagram

A post shared by El Gouna Film Festival (@elgounafilmfestivalofficial)

Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Short Url
  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
Short Url
  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.