NEW DELHI: Douze ministres indiens ont démissionné mercredi, dont le ministre de la Santé, critiqué pour sa gestion de la pandémie de Covid-19 qui avait connu une flambée en avril et mai derniers, a annoncé le bureau du président.
Ces démissions s'inscrivent dans le cadre d'un remaniement majeur du Premier ministre Narendra Modi à la suite d'un pic catastrophique des cas de Covid-19 et avant d'importantes élections d'États.
Le ministre de la Santé Harsh Vardhan avait été particulièrement critiqué lors de la flambée des cas de coronavirus en avril et mai, qui avait mis les services de santé sous forte pression dans de nombreuses régions, les hôpitaux se trouvant à court de lits, d'oxygène et de médicaments.
Parmi les ministres qui ont démissionné figurent également ceux de l'Environnement, Prakash Javadekar, et de l'Éducation, Ramesh Pokhriyal Nishank.
Le ministre des Technologies de l'information Ravi Shankar Prasad a également présenté sa démission. Il était aux prises au cours des derniers mois avec Twitter et d'autres réseaux sociaux, concernant une nouvelle règlementation s'appliquant aux réseaux sociaux en Inde.
La nouvelle réglementation oblige les réseaux sociaux à retirer et remonter jusqu'au premier auteur de posts menaçant la sécurité de l'Etat, l'ordre public ou la souveraineté du pays.
M. Prasad devrait cependant se voir attribuer un rôle important dans le parti de M. Modi, le Bharatiya Janata Party, avant les élections d'Etats.
Benjamin Netanyahu devrait lui chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse.
Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.
Elle intervient au moment où Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Cette deuxième étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien.
Donald Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach, où il passe les fêtes et a déjà accueilli la veille le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Plus tôt dans la journée, Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, ont indiqué des responsables des deux pays.
Dernier otage
Succès majeur de la première année du mandat du président américain, la fragile trêve à Gaza, prévue par un plan supervisé par Donald Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Israël et le Hamas s'accusent néanmoins mutuellement de violations.
Le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées.
Le média américain Axios rapporte, en citant des responsables de la Maison Blanche, que Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza et que Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" chargé de superviser ce gouvernement transitoire en janvier lors du forum de Davos en Suisse.
Mais avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël veut insister sur l'importance de la restitution du corps du dernier otage retenu à Gaza, selon une porte-parole du bureau du Premier ministre, Shosh Bedrosian. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.
Benjamin Netanyahu veut s'assurer que "le Hamas est désarmé, que Gaza est démilitarisé" dans cette phase suivante, a-t-elle ajouté.
Or la branche armée du mouvement islamiste palestinien a réaffirmé lundi qu'il "ne renoncera pas à ses armes tant que l'occupation perdurera".







