La lutte contre la stigmatisation et la discrimination est au cœur du combat de l’Arabie saoudite pour l’éradication du sida

L'ambassadeur de l'Arabie saoudite auprès des Nations unies, Abdallah al-Mouallimi, a mis en avant le programme national de lutte contre le sida du Royaume, qui a été établi en 1994. (Photo, ONU)
L'ambassadeur de l'Arabie saoudite auprès des Nations unies, Abdallah al-Mouallimi, a mis en avant le programme national de lutte contre le sida du Royaume, qui a été établi en 1994. (Photo, ONU)
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Publié le Vendredi 09 juillet 2021

La lutte contre la stigmatisation et la discrimination est au cœur du combat de l’Arabie saoudite pour l’éradication du sida

  • Abdallah al-Mouallimi: les politiques saoudiennes ont permis de parvenir à l’un des taux d’infection au VIH les plus bas du monde
  • En 2018, un décret royal a déclaré le sida comme maladie infectieuse, reconnu les droits des personnes infectées et de leurs proches, et garanti que des soins et une réadaptation soient fournis

NEW YORK: Le programme saoudien de prévention et de traitement du sida lutte contre la stigmatisation et la discrimination, et s’efforce de préserver les droits des personnes infectées et de protéger les jeunes et les femmes contre la maladie, selon le représentant permanent du Royaume auprès des Nations unies.

S’exprimant lors d’une réunion de haut niveau des Nations unies sur le sida, Abdallah al-Mouallimi a mis en avant le programme national de lutte contre le sida du Royaume, qui a été établi en 1994 et a permis de mettre en place des centres de dépistage et des installations cliniques dans les 20 districts sanitaires saoudiens.

Outre les soins préventifs et les services sociaux, ce programme propose des traitements, notamment psychologiques, et des campagnes de sensibilisation en vue de réaliser les objectifs de développement durable des Nations unies.

Convoquée lors de la 77e session plénière de l’Assemblée générale des Nations unies, la réunion a fait le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration d’engagement sur le sida et de la Déclaration politique de 2016 dans le but de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030.

Les États membres ont dressé un bilan complet des dimensions sociales, économiques et politiques de la lutte contre le sida et de sa contribution aux progrès dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

M. Al-Mouallimi a souligné l’importance de la sensibilisation sociale aux «relations sexuelles protégées et à la grossesse sans risque, pour empêcher la transmission du VIH de la mère à l’enfant».

Il a ajouté que le Royaume avait mis en place des politiques comprenant des guides de traitement, des services de conseil et des tests volontaires dans des sites fixes et mobiles.

En 2018, un décret royal a déclaré le sida comme maladie infectieuse, reconnu les droits des personnes infectées et de leurs proches, et garanti que des soins et une réadaptation soient fournis.

Il maintient également le droit des patients atteints de sida à poursuivre leur éducation et à travailler sans subir de discrimination.

«Cela a fait du Royaume l’un des pays ayant le plus faible taux d’infection au VIH», précise M. Al-Mouallimi.

La réunion de l’Assemblée générale fait suite à une période de négociations entre les États membres sur le projet de déclaration.

Abdallah al-Mouallimi a remercié les facilitateurs du projet de déclaration d’avoir pris en compte «de nombreuses propositions de la délégation saoudienne pour l’annonce de cette année».

Bien que l’Arabie saoudite ait toujours abordé les négociations «avec la volonté de parvenir à un consensus chaque fois que cela est possible et d’une manière qui n’entre pas en conflit avec notre charia (loi) islamique et nos systèmes nationaux», M. Al-Mouallimi a fait part de son «mécontentement concernant un certain nombre de phrases et de références très controversées et sensibles (dans la déclaration) au sujet desquelles nous avons exprimé clairement et franchement notre position depuis le début des négociations».

Il a demandé à l’Assemblée générale de dissocier le Royaume de certains des paragraphes «controversés» de la déclaration qui «approuvent implicitement la tendance qui tolère la législation de pratiques dangereuses et illégales sur le plan religieux et moral».

Ces tendances «retarderont et entraveront inévitablement la réalisation de notre objectif mondial d’élimination du sida d’ici à 2030», ajoute-t-il.

L’ambassadeur a exprimé son opposition à l’inclusion de ces paragraphes dans tous les documents des Nations unies, «étant donné qu’il n’y a pas d’accord international à leur sujet, ce qui causera inévitablement une division majeure dans la position internationale unifiée sur les questions de droits de l’homme».

Il a cependant conclu en réaffirmant le soutien de l’Arabie saoudite à «toutes les mesures qui permettraient d’accélérer l’éradication du sida», notamment «les stratégies régionales et mondiales qui visent à réaliser cet objectif d’ici 2030», et le «droit souverain du Royaume de mettre en œuvre ce qui est conforme à ses cadres législatifs et nationaux».

À l’issue de la réunion, des recommandations seront formulées pour orienter et surveiller la réponse au VIH après 2021, et de nouveaux engagements visant à accélérer l’action pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030 seront annoncés.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com