Paris affirme que les sanctions de l'UE contre les dirigeants libanais seront annoncées en juillet

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, arrive à une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères au siège de l’UE à Bruxelles, le 12 juillet 2021. (Photo, AFP)
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, arrive à une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères au siège de l’UE à Bruxelles, le 12 juillet 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 13 juillet 2021

Paris affirme que les sanctions de l'UE contre les dirigeants libanais seront annoncées en juillet

  • Le cadre juridique sera un outil de pression sur les autorités libanaises pour qu’elles forment un gouvernement, affirme Le Drian
  • L’objectif est de réaliser cela d’ici à la fin du mois, indique le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell

LONDRES: L’Union européenne est parvenue à un consensus pour sanctionner les dirigeants libanais afin de faire pression sur eux pour qu’ils forment un gouvernement stable, a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères.

« Le Liban est un pays qui est en train de s'autodétruire depuis plusieurs mois », déplore Jean-Yves Le Drian. «Mais il y a maintenant une situation d’urgence majeure pour une population qui est dans la détresse.»

Une crise politique a laissé le pays sans gouvernement actif depuis que le dernier a démissionné après une explosion massive qui a tué 200 personnes et détruit des pans entiers de Beyrouth en août 2020.

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE, M. Le Drian a déclaré: «Cela fait plusieurs mois que nous répétons aux autorités libanaises la nécessité de former un gouvernement et d’entamer les réformes nécessaires pour sortir ce pays du drame. Il y a à l’instant un consensus politique pour mettre en place un cadre juridique de sanctions, avant la fin du mois.»

Il a assuré que les sanctions seront mises en place avant «l’anniversaire malheureux de l’explosion du 4 août au port de Beyrouth.»

Selon le ministre français des Affaires étrangères, le cadre juridique «sera un outil de pression sur les autorités libanaises pour qu’elles forment un gouvernement et mettent en œuvre les réformes indispensables pour le pays».

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a également confirmé que les 27 États membres avaient donné le feu vert pour définir le cadre juridique.

«L’objectif est de réaliser cela d’ici la fin du mois», a indiqué M. Borrell, ajoutant que «l’économie est en train d’imploser et la souffrance du peuple libanais ne cesse de croître».

«Un gouvernement libanais doit être formé afin d’éviter l’effondrement du pays, (un gouvernement qui soit) pleinement capable de mettre en œuvre des réformes et de protéger cette population.»

Le Liban est plongé dans ce que la Banque mondiale a qualifié de l’une des pires crises économiques depuis les années 1850. L’État a du mal à acheter suffisamment de carburant pour garder les lumières allumées.

En raison de la crise économique, la livre libanaise a perdu plus de 90% de sa valeur par rapport au dollar sur le marché noir, et plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.

En avril, la France a imposé des sanctions à des personnalités libanaises qu’elle juge responsables de la crise politique en leur interdisant l’entrée sur son territoire.

 

(Avec Agences)

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.