Faut-il lever la tutelle de Britney Spears? L'affaire retourne devant les tribunaux

Les fans et les partisans de Britney Spears se rassemblent devant le palais de justice du comté de Los Angeles, Californie  lors d'une audience prévue dans l'affaire de tutelle de Britney Spears (AFP)
Les fans et les partisans de Britney Spears se rassemblent devant le palais de justice du comté de Los Angeles, Californie lors d'une audience prévue dans l'affaire de tutelle de Britney Spears (AFP)
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Publié le Mercredi 14 juillet 2021

Faut-il lever la tutelle de Britney Spears? L'affaire retourne devant les tribunaux

  • Se disant«traumatisée», «déprimée», Britney Spears avait livré le 23 juin un témoignage explosif dans lequel elle avait imploré le tribunal de mettre fin à sa tutelle
  • La chanteuse de 39 ans avait été placée sous tutelle en 2008, après une descente aux enfers très médiatisée à l'époque

LOS ANGELES : Britney Spears retrouvera-t-elle un jour le contrôle de sa vie personnelle et professionnelle? Trois semaines après le plaidoyer passionné de la reine de la pop, la question de sa tutelle est de nouveau débattue devant un tribunal de Los Angeles mercredi.

On ne sait pas encore si la chanteuse au succès planétaire prendra de nouveau la parole à l'audience, lors de laquelle une dizaine de requêtes doivent être examinées par une juge.

Se disant "traumatisée", "déprimée", Britney Spears avait livré le 23 juin un témoignage explosif dans lequel elle avait imploré le tribunal de mettre fin à sa tutelle.

Durant une vingtaine de minutes, parlant de manière ininterrompue avec un débit extrêmement rapide, elle avait alors assuré avoir dû prendre des médicaments pour contrôler son comportement, ne pas avoir été autorisée à prendre des décisions concernant ses amitiés ou ses finances et ne pas avoir pu se faire retirer un stérilet alors qu'elle souhaitait avoir d'autres enfants.

"Je veux juste reprendre ma vie, ça fait treize ans et ça suffit", avait supplié l'interprète de "Toxic" et "...Baby One More Time".

#FreeBritney

Des confidences qui avaient reçu un soutien massif, de son ex-petit ami Justin Timberlake, à Christina Aguilera ou Madonna...

Et ravivé une nouvelle fois la campagne #FreeBritney (#LibérezBritney en français) orchestrée dans la rue et sur les réseaux sociaux par certains fans. Ces derniers sont une nouvelle fois attendus devant le tribunal mercredi.

La chanteuse de 39 ans avait été placée sous tutelle en 2008, après une descente aux enfers très médiatisée à l'époque.

Les conditions en sont très strictes et stipulent que les décisions la concernant sont prises notamment par son père Jamie Spears avec lequel elle entretient de longue date des relations difficiles.

Depuis son témoignage le mois dernier, de nombreux personnages au coeur de ce système complexe et controversé ont pris leurs distances.

Samuel Ingham, l'avocat attribué à Britney Spears par un tribunal quelques mois après que la star au crâne rasé n'attaque un paparazzi en 2007, a demandé à être démis de ses fonctions.

La société de gestion financière qui devait assumer le contrôle conjoint de la fortune de Britney Spears avec son père Jamie, a fait de même.

Ces demandes doivent être validées par la juge en charge de l'affaire.

Larry Rudolph, manager de l'artiste de longue date, a lui aussi quitté le navire.

«Choisir mon avocat»

La nature des multiples requêtes présentées au tribunal mercredi n'ont pas été rendues publiques. Mais au début du mois, Lynne, la mère de Britney, a demandé à ce que sa fille soit autorisée à désigner son nouvel avocat.

"Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de choisir moi-même mon avocat. Et j'aimerais pouvoir le faire", avait raconté Britney Spears fin juin.

Le site d'informations sur les célébrités TMZ a rapporté mardi qu'elle était en pourparlers avec l'avocat d'Hollywood Mathew Rosengart (connu pour avoir défendu Steven Spielberg et Sean Penn) et qu'il avait accepté de la représenter.

Mathew Rosengart n'a pas immédiatement réagi aux sollicitations de l'AFP.

Moyennant que la juge autorise cette nomination, il est attendu que l'avocat demande à ce que Jamie Spears n'ait plus de contrôle sur les biens de sa fille, avant une levée complète de la tutelle.

En attendant, c'est bien la star qui est responsable de payer les frais juridiques des deux parties, y compris les honoraires élevés des avocats qui s'opposent à elle dans cette affaire.

L'audience de mercredi ne pourra pas être suivie en ligne après qu'une copie de l'audio de l'audience du mois dernier -- rendue disponible en raison de la pandémie -- a été massivement repartagée sur internet.

 

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.