L’artiste palestinien Sliman Mansour présente sa célèbre toile de 1979

Jerusalem in the Heart, 1979. (Fournie)
Jerusalem in the Heart, 1979. (Fournie)
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Publié le Jeudi 22 juillet 2021

L’artiste palestinien Sliman Mansour présente sa célèbre toile de 1979

  • J’ai réalisé une belle et grande esquisse d’une femme qui ne serrait pas Jérusalem dans ses bras, mais un olivier
  • À l’époque, quand je peignais une femme, je voulais la montrer comme une femme active. Je ne voulais pas que ses mains soient manucurées et délicates

DUBAÏ: Comme vous le savez, la plupart des artistes commencent à s’intéresser à l’art pendant leur enfance, et c’est ce qui m’est arrivé. J’étais doué pour l’art à l’école et j’ai remporté un concours de dessin d’enfants organisé par les Nations unies lorsque j’avais environ 13 ans. Ma famille, mon école et mon village me considéraient comme un artiste. Lorsque j’ai terminé l’école, c’est comme si j’avais subi un lavage de cerveau et que je ne pouvais penser à rien d’autre qu’à l’art.

J’ai étudié l’art, mais il n’y avait pas de véritable mouvement artistique à Jérusalem. Entre 1967 et 1972, aucune exposition ou activité artistique n’a été organisée. Cependant, en 1972, j’ai rencontré quelques artistes et nous avons décidé de former un groupe. Pendant l’occupation israélienne, les affiches que nous imprimions étaient confisquées et les artistes étaient parfois emprisonnés.

Jerusalem in the Heart, 1979. (Fournie)

Lorsque j’ai eu l’idée de Jerusalem in the Heart (Jérusalem dans le cœur) et j’en ai fait le croquis, c’était à l’occasion de la Journée de la Terre. J’ai réalisé une belle et grande esquisse d’une femme qui ne serrait pas Jérusalem dans ses bras, mais un olivier. Mais lorsque le moment est venu de l’exécuter, un incident s’est produit et m’a poussé à dessiner la ville de Jérusalem et non l’olivier. Avec le temps, le Dôme du Rocher est devenu un symbole de Jérusalem et, plus tard, un symbole de toute la Palestine.

Pour moi, la femme symbolise beaucoup de choses. Dans les années 1970 et 1980, elle représentait la révolution et la patrie. Un autre aspect est son apparence, notamment lorsqu’elle porte la robe palestinienne traditionnelle brodée, que je trouve très belle. Je suis originaire du village de Birzeit et je voyais comment ma mère et ma grand-mère faisaient beaucoup de travail physique à la maison et dans les champs, et fabriquaient de la poterie. Tous ces travaux étaient réalisés par des femmes. Elles jouent donc un rôle important dans la société et leur symbolisme n’est pas dénué de sens, mais a ses racines et son histoire.

À l’époque, quand je peignais une femme, je voulais la montrer comme une femme active. Je ne voulais pas que ses mains soient manucurées et délicates. Je voulais qu’elle travaille la terre, car elle la représente. La délicatesse n’est pas un défaut, mais je voulais que ses mains symbolisent sa force et ses efforts.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.