Biden ramènera-t-il Washington à l’accord sur le nucléaire?

Biden ramènera-t-il Washington à l’accord sur le nucléaire?
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Publié le Samedi 11 juillet 2020

Biden ramènera-t-il Washington à l’accord sur le nucléaire?

  • Jack Sullivan, conseiller de Biden a jugé les sanctions extrêmement efficaces dans le sens stricte du terme
  • En 2018, Biden s’était montré critique a l'encontre du retrait de son pays de l'accord sur le nucléaire iranien

Les sondages actuels donnent le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden gagnant face à son rival l’actuel président Donald Trump. Comment Biden, s’il est élu, traitera avec l’Iran dont le comportement reste une source d’inquiétude pour la région.  
Fervent partisan de l’accord sur le nucléaire conclu avec Téhéran en 2015, Biden s’est montré très critique à l’encontre du retrait de son pays de cet accord en 2018. En avril dernier il avait plaidé pour un allègement des sanctions contre la république islamique pour permettre à l’Iran d’accéder à l’aide médicale dans le cadre de sa lutte contre COVID-19. 
Cependant, les dernières déclarations d’un principaux des conseillers de Biden ne passent pas inaperçues. Jack Sullivan a déclaré que les partisans du retrait américain de l’accord de 2015 ont commis une erreur de jugement quant à l’efficacité des sanctions imposées par l’administration Trump. Des sanctions qu’il a jugé « extrêmement efficaces dans le sens stricte du terme ». Ces déclarations, ainsi que les changements profonds intervenus depuis 2018 dans la région et surtout en Iran avec le ras le bol social et l’incertitude quant à la succession du guide suprême, nous poussent à penser qu’une victoire de Biden n’implique pas nécessairement un retour automatique de Washington à l’accord sur le nucléaire. 
 


Plusieurs pays se disent prêts à reconnaître l’État palestinien : L’autodétermination, après la paix à Gaza…

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  • A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine est en train de faire son chemin
  • Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer

A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Gaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer sur la scène internationale pour élever le niveau des revendications entourant la question palestinienne.

Ce front diplomatique gagne de plus en plus de terrain à la faveur de l’élan de sympathie auquel l’on assiste à l’échelle mondiale envers les Palestiniens.

Un peu partout, en effet, les sociétés civiles et les opinions publiques, y compris dans les capitales occidentales, montent au créneau pour dénoncer les crimes de masse perpétrés chaque jour contre la population civile de Gaza, et dont la preuve la plus irréfutable est le massacre de plus de 13 000 enfants et adolescents depuis le 7 octobre, selon les chiffres de l’Unicef.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Après plusieurs jours de fermeture du Passage de Ras Jédir : Le conflit armé interlibyen se prolonge

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  • Une question qui revient, tel un leitmotiv, ces derniers jours : qu’est-ce qui se passe à la frontière tuniso-libyenne ?
  • Le trafic à travers le passage de Ras Jedir est à l’arrêt depuis plus de quatre jours avec des passagers et des cargaisons de marchandises totalement bloqués

Une question qui revient, tel un leitmotiv, ces derniers jours : qu’est-ce qui se passe à la frontière tuniso-libyenne ? Le trafic à travers le passage de Ras Jedir est à l’arrêt depuis plus de quatre jours avec des passagers et des cargaisons de marchandises totalement bloqués.

Les causes de ce blocage, sont pourtant connues cette fois-ci. Dans ce cas de figure, la partie tunisienne ne peut intervenir pour un retour à la normale. C’est un conflit interlibyen qui est à l’origine de la situation actuelle.

A l’origine, un conflit a éclaté entre l’Autorité centrale, en l’occurrence le gouvernement d’Abdelhamid Dbaibah, et les notables de la commune de Zouara et leurs milices armées.

D’un côté, le pouvoir central a affirmé haut et fort que la situation financière est très bonne et que le gouvernement est homogène, d’où son ferme attachement à montrer que la situation est totalement maîtrisée et sous contrôle sur l’ensemble du territoire ainsi que sur l’appareil sécuritaire et les administrations.

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Affaire Belaïd : Le verdict n’est qu’un pas vers la révélation de la vérité !

Chokri Belaïd (Photo, AFP).
Chokri Belaïd (Photo, AFP).
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  • Le comité de défense du martyr : la responsabilité des dirigeants d’Ennahdha dans l’assassinat est avérée
  • Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort, deux autres à la perpétuité, alors que plusieurs autres ont écopé de peines allant de deux à cent vingt ans de prison

Le 1er substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Aymen Chtiba, a indiqué devant un parterre de représentants des médias, lors d’un point de presse tenu à l’aube de ce mercredi 27 mars 2024 au siège dudit tribunal, que la 5e Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a prononcé son verdict, et ce à l’encontre de 23 accusés impliqués dans l’affaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd.

Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort, deux autres à la perpétuité, alors que plusieurs autres ont écopé de peines allant de deux à cent vingt ans de prison avec exécution immédiate. En outre, des décisions de non-lieu ont été prononcées en faveur de cinq accusés tandis que tous les accusés doivent être soumis à la surveillance administrative pour une durée allant de 3 à 5 ans Aymen Chtiba n’a pas divulgué les noms des accusés condamnés à la peine capitale et ceux ayant écopé d’une peine à perpétuité, mais il a précisé, à la fin de son intervention, que les détails de tous les jugements ont été consignés au secrétariat du Tribunal.

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