Disparition de l’écrivain libanais Jabbour Douaihy

Le romancier libanais Jabbour Douaihy lors d’un entretien avec l'AFP par téléconférence depuis son domicile dans le village d'Ehden, dans le nord du Liban, vu depuis l'ordinateur de l'intervieweur à Nicosie, la capitale de Chypre, le 29 mai 2020, autour de la pandémie qui, selon lui, va nourrir l'imaginaire des romanciers. (Christine Assi / AFP)
Le romancier libanais Jabbour Douaihy lors d’un entretien avec l'AFP par téléconférence depuis son domicile dans le village d'Ehden, dans le nord du Liban, vu depuis l'ordinateur de l'intervieweur à Nicosie, la capitale de Chypre, le 29 mai 2020, autour de la pandémie qui, selon lui, va nourrir l'imaginaire des romanciers. (Christine Assi / AFP)
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Publié le Dimanche 25 juillet 2021

Disparition de l’écrivain libanais Jabbour Douaihy

  • Deux fois finaliste de l’International Prize for Arabic Fiction (pour Pluie de Juin et Saint Georges regardait ailleurs), il écrivait initialement en arabe mais ses livres étaient traduits en plusieurs langues
  • Il n’était pas rare de croiser, panama sur la tête, lunettes rondes à la James Joyce, hantant les cafés de Beyrouth, Tripoli, Zghorta et Ehden où se trouvait son nid d’aigle

BEYROUTH, Liban : L’écrivain libanais Jabbour Douaihy, l’une des plus fines plumes de sa génération, est décédé le 23 juillet des suites d’une longue maladie, à l’âge de 72 ans. Professeur de littérature française à l’Université libanaise de Tripoli, il a été par ailleurs le co-fondateur du mensuel « L’Orient littéraire » dans les colonnes duquel il signait également des critiques.

Venu à l’écriture relativement tard, ce professeur de littérature française, imprégné des contes et des traditions de son village, Zghorta, au nord du Liban, n’a de cesse dès son premier roman, Equinoxe d’automne (Centre d’études du monde arabe et asiatique de l’université de Toulouse-Le Miral, 2000), que d’explorer mythes urbains et récits vernaculaires pour en tirer des chefs d’œuvre empreints d’humour, de sagesse populaire et de pensée magique, irrigués de sa vaste culture. Zghorta, avec sa longue histoire de rivalités claniques, Tripoli et ses rapides mutations, Beyrouth, en prise avec ses démons, chahutée au tournant du siècle, demeurent ses principales sources d’inspiration

Au fil de ses romans, son empreinte particulière s’affirme et se confirme. Rose Fountain Motel (Actes Sud/Mondes arabes, 2008), Pluie de Juin (Actes Sud/Mondes arabes 2010), Saint Georges regardait ailleurs (Actes Sud/ Mondes arabes /L’Orient des Livres, 2013), Le Quartier américain (Actes Sud/ Mondes arabes /L’Orient des Livres,2015), le Manuscrit de Beyrouth (Actes Sud/ Mondes arabes /L’Orient des Livres, 2017), les titres se succèdent à un rythme régulier. Il n’était pas rare de le croiser, panama sur la tête, lunettes rondes à la James Joyce, hantant les cafés de Beyrouth, Tripoli, Zghorta et Ehden où se trouvait son nid d’aigle. Il se plaisait à y tracer ses esquisses dans le brouhaha ambiant. Deux fois finaliste de l’International Prize for Arabic Fiction (pour Pluie de Juin et Saint Georges regardait ailleurs), il écrivait initialement en arabe et ses œuvres étaient traduites notamment en français, mais également en plusieurs langues.

Son dernier ouvrage en arabe, récemment publié aux éditions Saqi (2021), porte un titre prémonitoire : « Du poison dans l’air ».


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.