Allemagne: un nouveau tour de vis possible pour les non-vaccinés

La chancelière allemande Angela Merkel, le 24 mars 2021 à Berlin. Archives/ AFP
La chancelière allemande Angela Merkel, le 24 mars 2021 à Berlin. Archives/ AFP
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Publié le Dimanche 25 juillet 2021

Allemagne: un nouveau tour de vis possible pour les non-vaccinés

  • Actuellement, les Allemands peuvent se rendre dans des lieux publics tels que les restaurants, les cinémas ou les salles de sport s'ils sont totalement vaccinés ou présentent un test négatif récent
  • Mais dans une tentative de réduire les contacts M. Braun n'exclue pas qu'«accéder à des endroits comme les restaurants, les cinémas et les stades ne soit plus possible, même pour les personnes non-vaccinées testées, car le risque est trop élevé»

BERLIN : Les personnes non-vaccinées contre le Covid-19, même testées négatives, pourraient être confrontées à de nouvelles restrictions si les infections continuent à augmenter en Allemagne, a déclaré le chef de cabinet de la chancelière Angela Merkel.

"Les personnes vaccinées auront certainement plus de liberté que les personnes non-vaccinées", a déclaré Helge Braun au journal Bild am Sonntag publié dimanche. Actuellement, les Allemands peuvent se rendre dans des lieux publics tels que les restaurants, les cinémas ou les salles de sport s'ils sont totalement vaccinés ou présentent un test négatif récent. 

Mais si les taux d'incidence continuent à augmenter, les personnes non-vaccinées devront réduire leurs contacts, a déclaré M. Braun. "Cela pourrait signifier qu'accéder à des endroits comme les restaurants, les cinémas et les stades ne serait plus possible, même pour les personnes non-vaccinées testées, car le risque est trop élevé", a-t-il déclaré. 

Le pays a le devoir de protéger la santé de la population, a insisté M. Braun. "Cela suppose un système de santé qui n'a pas à reporter à nouveau à l'hiver des interventions liés à des cancers pour traiter des patients atteints de Covid".

L’Allemagne a connu un faible taux d'infection en début d'été comparé à nombre de ses voisins européens, mais les cas ont augmenté ces deux dernières semaines, en grande partie à cause du très contagieux variant Delta du coronavirus. La semaine dernière, Mme Merkel s'était dite préoccupée par la "dynamique claire et inquiétante" de l'augmentation des cas et avait encouragé le plus grand nombre possible d'Allemands à se faire vacciner. Dimanche, 60,8% d'entre eux avaient reçu une dose de vaccin et 49,1% deux doses.

Toutefois, Mme Merkel avait déclaré que son pays n'envisageait pas de suivre la France et d'autres pays en introduisant des vaccinations obligatoires pour une partie de la population. C'est le cas en France notamment pour les personnels soignants. Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, avait déclaré début juillet que les personnes vaccinées n'auraient pas à subir un nouveau confinement total et bénéficieraient de plus de libertés que les non-vaccinées en cas de reprise de l'épidémie.

"Tant qu'il n'y a pas de mutations (du virus) ayant un impact sur la protection offerte par les vaccins (...) alors le fait d'être complètement vacciné signifiera que des restrictions comme celles de l'hiver dernier ne seront pas nécessaires", avait-il affirmé. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.