Pourquoi il est nécessaire de continuer à soutenir financièrement le Tribunal spécial pour le Liban

La terrible explosion qui a eu lieu à Beyrouth le 14 février 2005 a été fermement condamnée à l’échelle internationale. (AFP)
La terrible explosion qui a eu lieu à Beyrouth le 14 février 2005 a été fermement condamnée à l’échelle internationale. (AFP)
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Publié le Jeudi 29 juillet 2021

Pourquoi il est nécessaire de continuer à soutenir financièrement le Tribunal spécial pour le Liban

  • Beaucoup considèrent l’enquête du TSL comme un échec, puisqu’elle n’a condamné qu’une seule personne
  • Des experts en justice internationale ayant participé à la réunion en ligne d’Arab News affirment que le tribunal devrait être autorisé à mener à bien son mandat

LONDRES: L’heure de vérité va bientôt sonner. Le Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban (TSL), mis en place pour enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et traduire les coupables en justice, est à court d’argent. Il devrait définitivement fermer ses portes à la fin du mois de juillet. 

Le Liban est en proie à une crise économique sans précédent. Les autorités du pays ne sont plus en mesure de payer leur part, qui représente 49% d’un budget de 40 millions de dollars (1 dollar = 0,85 euro) par an. Les 51% restants proviennent des contributions de vingt-huit pays donateurs, parmi lesquels les États-Unis et plusieurs nations européennes.

Le TSL a rendu son verdict il y a un an environ. Malgré les appels répétés du gouvernement pour solliciter une aide financière et permettre ainsi au tribunal de s’acquitter pleinement de son mandat, et en dépit du fait que les experts en justice pénale internationale défendent ardemment ses acquis, les pays donateurs semblent satisfaits de mettre fin à sa mission.

 

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(AFP)

Ce tribunal jouit d’un grand soutien au moment de sa mise en place: à l’époque, le Liban est le théâtre de l’une des pires atrocités commises dans le pays depuis la guerre civile. Le jour de la Saint-Valentin, un énorme attentat à la voiture piégée fait vingt-deux morts, parmi lesquels Rafic Hariri, devant l’hôtel Saint-Georges de Beyrouth; deux cent soixante-neuf personnes sont blessées.

La communauté internationale s’empresse de réagir en publiant un certain nombre de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU [l’Organisation des nations unies, NDLR] et en créant une commission d’enquête afin d’aider les autorités libanaises à élucider ce meurtre, ainsi que d’autres crimes politiques.

Quatre ans après l’assassinat, le TSL est instauré après l’adoption de la résolution 1757 du Conseil de sécurité des nations unies. Situé à Leidschendam, aux Pays-Bas, il se donne pour mission d’établir la vérité et de rendre justice aux victimes. Il rend son jugement le 18 août 2020: Salim Ayache, membre présumé du Hezbollah, est reconnu coupable, tandis que les trois autres suspects sont acquittés.

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Des membres du Tribunal spécial pour le Liban participent à une audience sur l’assassinat de Hariri. (AFP)

Après des retards prolongés, des attaques contre les enquêteurs, des tentatives d’intimidation de témoins et des critiques acerbes venues des médias, le verdict du TSL est accueilli par un haussement d’épaules; il intervient quelques jours après l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth. Beaucoup considèrent l’enquête comme un échec, puisqu’elle n’a condamné qu’une seule personne.

Si les gens qui défendent l’enquête du TSL admettent les limites de ce tribunal et de son verdict, ils saluent toutefois cet effort multilatéral fructueux qui a pour objectif de réaffirmer l’importance d’un ordre international fondé sur le droit. Ils soutiennent également que sa mission est incomplète et qu’elle s’inscrit dans une courbe d’apprentissage plus large des institutions de la justice pénale internationale.

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La photo de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri est brandie lors d’un rassemblement organisé par ses partisans devant son domicile, à Beyrouth. (AFP)

«Jamais un tribunal pénal international n’a interrompu son travail par manque d’argent. Cela n’aurait jamais dû se produire pour le TSL. Il devrait être autorisé à mener à bien son mandat», déclare Olga Kavran, qui fut chef des programmes de sensibilisation du TSL de 2010 à 2020, lors d’une réunion en ligne organisée lundi dernier par l’Unité de recherche et d’études d’Arab News.

«Cela ne signifie pas qu’il n’aurait pas dû y avoir un examen minutieux de la manière dont le tribunal est géré et des procédures menées. Après tout, la justice pénale internationale est un projet en cours de développement. Tous les tribunaux pénaux internationaux devraient faire l’objet d’un examen approfondi pour que les meilleures pratiques soient mises en œuvre et pour assurer la progression du projet de justice pénale internationale», ajoute Kavran.

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Cette photo, qui date du 19 février 2005, montre trois fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri (de gauche à droite: Ayman, Saadeddine et Bahaa) en train de visiter le site où une gigantesque explosion a coûté la vie à leur père, le 14 février 2005. (AFP)

Kavran, qui a fondé Iusticom, la première ONG spécialisée dans la communication de la justice, a coécrit le rapport intitulé «Tribunal spécial pour le Liban: vérité, justice ou responsabilisation?». Ce dernier a récemment été publié par le New York Academic Center de l’Université libano-américaine (LAU), en collaboration avec l’Unité de recherche et d’études d’Arab News.

Ce rapport défend avec acharnement le TSL et met en lumière certaines des raisons pour lesquelles il aurait été mal accueilli.

Le TSL est le premier tribunal international compétent en matière de terrorisme. Il est également pionnier dans la mise en place de procès en l’absence d’accusés et a introduit, fait inédit dans la région, le principe de responsabilisation pour des crimes politiques.

Il est important de noter que le TSL a réussi à établir une grande partie de «la vérité» que le peuple revendiquait après l’assassinat de Hariri.

«La déception vis-à-vis du jugement découle d’une combinaison d’attentes improbables, d’une compréhension limitée des procédures rigoureuses du tribunal et de préoccupations légitimes quant au mandat restreint du tribunal et au temps qu’il a mis à rendre son jugement», souligne le rapport.

«Compte tenu de l’ampleur des souffrances endurées au cours de la guerre civile libanaise – et pour lesquelles personne n’a jamais été tenu responsable – et des dizaines d’assassinats politiques qui ont marqué l’histoire du Liban, il semblait en effet difficile de justifier des coûts aussi élevés et un instrument juridique aussi complexe pour l’assassinat d’un seul homme.»

«Cela n’a fait qu’exacerber les attentes irréalistes selon lesquelles le tribunal traiterait des problèmes à plus grande échelle, notamment en ce qui concerne les États et les groupes qui portent atteinte à l’autorité de la nation libanaise.»

David Schenker, secrétaire d’État adjoint américain aux affaires du Proche-Orient et chercheur principal au Washington Institute, fait partie de ceux qui critiquent le tribunal. Dans une étude publiée par le magazine Foreign Policy le 19 juillet dernier, il est parvenu à la conclusion que l’enquête du TSL «n’a mené à aucune arrestation, ce qui devrait pousser Washington à mettre fin à son travail et à trouver de meilleurs moyens d’aider le peuple libanais».

«La vérité sur les assassins de Hariri a été fermement établie par le tribunal et le verdict devrait être appliqué. Cependant, au Liban, la justice n’évolue pas. Comme pour tant d’autres meurtres politiques, personne n’a été tenu responsable pour l’assassinat de Hariri», écrit-il.

Ayache, le comploteur reconnu coupable, vit toujours dans le pays, sous la protection du Hezbollah. Mais les autorités libanaises n’ont déployé que très peu d’efforts pour procéder à son arrestation.

«Les partisans du TSL soutiennent que ce tribunal continue, à ce jour, à remplir sa fonction, exposant les crimes du Hezbollah et nuisant ainsi à sa réputation. Malheureusement, il existe très peu d’indices qui montrent que les partisans du Hezbollah sont indignés par cela ou par quelque autre meurtre attribué à l’organisation», précise Schenker. 

«En revanche, seize ans après la mort de Hariri, le tribunal – qui a coûté près de 800 millions de dollars [1 dollar = 0,85 euro] aux pays donateurs – ne représente qu’une distraction par rapport à l’échec que le Liban s’est lui-même infligé et à l’emprise croissante du Hezbollah sur l’État.» 

LE FINANCEMENT DU TSL EN BREF

Le tribunal est financé à 51% par les contributions des pays donateurs.

 

Le tribunal est financé à 49% par le gouvernement libanais.

«Même si le gouvernement libanais et les Nations unies tentent de sauver le tribunal, l’administration Biden devrait mettre fin à son travail. Le tribunal ne pourra appliquer son verdict et, compte tenu de la situation économique qui se détériore de jour en jour au Liban, continuer de financer le tribunal représenterait une très mauvaise allocation des ressources», ajoute Schenker. 

Quel que soit le résultat, le tribunal a considérablement enrichi le dossier historique. Les 2 641 pages du jugement ainsi que les preuves qui y sont exposées sont particulièrement importantes dans un pays où la culture du «on passe à autre chose» et le concept profondément ancré qui consiste à laisser le passé derrière au nom de la «stabilité» ont longtemps prévalu. 

Lors de la réunion en ligne de lundi dernier, Nadim Chehadi, coauteur du rapport, directeur exécutif du New York Academic Center de la LAU et chercheur associé à la Chatham House de Londres, s’exprime en ces termes: «En 2005, les Libanais ont exigé la vérité.»

«Cependant, s’ils ont revendiqué la mise en place d’un tribunal international, ce n’est pas uniquement pour qu’il rétablisse la vérité, mais aussi pour que la communauté internationale la connaisse. En effet, les Libanais se sont sentis abandonnés au cours des dix à quinze dernières années. Si la communauté internationale découvrait la vérité, la protection serait rétablie», indique-t-il.

«Le tribunal est ignoré à l’échelle locale – pas seulement parce les gens en ont assez ou parce que le verdict a pris beaucoup de temps – et le processus vivement critiqué. Je crois qu’ils ne peuvent pas faire face à la réalité», ajoute Chehadi.

Plus que tout, le rapport stipule que le fait de ne pas avoir donné suite aux conclusions du cas Hariri et d’avoir mis un terme à l’affaire des trois attentats terroristes qui visaient les hommes politiques Marwan Hamadé, George Hawi et Elias Murr, montre que l’impunité règne au Moyen-Orient.

Nidal Jurdi, avocat libano-canadien, envoyé par intérim du Haut-Commissariat des nations unies aux droits de l'homme en Tunisie et représentant légal principal des victimes auprès du TSL, a également participé à la réunion en ligne.

Il explique que la déception provient en grande partie de la décision prise par le tribunal de condamner une seule personne plutôt que de poursuivre les gens qui ont commandé l’attaque ou participé au complot.

L’inaptitude du tribunal à appliquer le verdict le fait passer pour une entité inutile, poursuit-il. En outre, Jurdi n’est pas surpris de voir le TSL tant critiqué compte tenu de la lenteur de l’enquête et de la mauvaise gestion apparente des ressources. 

«La mise en place du TSL était nécessaire, mais il convient de le réformer de manière à mettre en lumière la situation au Liban dans le contexte des crimes organisés», renchérit-il.

Il estime que la fermeture du tribunal constituerait un nouveau coup plus violent porté aux victimes et à leurs familles que s’il n’avait jamais été instauré.

«Les victimes sont terriblement abattues. Vous me demandez si c’est mieux de ne condamner personne ou de condamner quelqu’un puis de mettre un terme à tout ça? Avec la seconde option, plus personne n’aurait foi dans la justice internationale au Moyen-Orient ou au Liban», conclut-il.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com