Bilal Toumi: Quand photographie et rêves se rencontrent

Chelia Hiking Road. «Elle a été prise lors d'un voyage avec le groupe Sport pour Tous Khenchela à Chélia, la deuxième plus haute montagne d'Algérie. C'était un jour brumeux et neigeux, un chemin de randonnée avec une belle vue.» (Photo Bilel Toumi)
Chelia Hiking Road. «Elle a été prise lors d'un voyage avec le groupe Sport pour Tous Khenchela à Chélia, la deuxième plus haute montagne d'Algérie. C'était un jour brumeux et neigeux, un chemin de randonnée avec une belle vue.» (Photo Bilel Toumi)
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Publié le Vendredi 30 juillet 2021

Bilal Toumi: Quand photographie et rêves se rencontrent

  • «Je mets toute ma passion pour la nature dans la capture des plus beaux sites naturels d’Algérie»
  • «Faire des erreurs, prendre des notes et réessayer de nombreuses fois fut la clé pour améliorer mon travail en photographie de paysages»

PARIS: Originaire de Khenchela, une ville perchée à 1 120 mètres d’altitude, dans les Aurès, au nord-est de l’Algérie, Bilel Toumi est un photographe professionnel de paysages. Âgé de 30 ans, Bilel est un amoureux de la nature depuis son plus jeune âge.

Découvrir les merveilles de l’Algérie

Cette passion l’amène à pratiquer la randonnée en montagne. Au fur et à mesure de ses aventures sportives, il découvre les merveilles de sa ville natale, puis celles des autres sites du pays, notamment du grand Sud algérien. La pratique de la randonnée en pleine nature, où il visite des sites naturels, dont certains incarnent des histoires millénaires, lui fait découvrir sa deuxième passion: la photographie de paysages, un métier qu’il exerce depuis six ans.

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Dying alone. «C'était une journée froide et pluvieuse quand je suis arrivé avec mon groupe de randonneurs dans l'une des plus hautes montagnes de Bouhmama, dans la wilaya de Khenchela. Je me suis arrêté un instant pour reprendre mon souffle, en regardant le paysage autour de moi, j'ai vu cet arbre mourant, seul au sommet que j'ai immortalisé avec cette prise.» (Commentaire de l'artiste).

Interrogé par Arab News en français sur sa passion pour la nature et les paysages, Bilel Toumi raconte: «Depuis mon jeune âge, je suis attiré et fasciné par la nature, j’allais à la découverte des montagnes, et au fil du temps, je me suis mis à la pratique de la randonnée avec le groupe sportif Sport pour tous, Khenchela.»

La pratique de la randonnée avec ce groupe de sport local a permis au photographe de visiter et d’immortaliser de nombreux sites dans les différentes wilayas (division administrative) du pays, notamment dans le Sud. «La randonnée a été pour moi une grande opportunité qui m’a permis d’enrichir mes connaissances sur les histoires locales millénaires et de découvrir des sites naturels d’une grande beauté que j’ai décidé d’immortaliser», explique-t-il. «Mes photos représentent de très beaux endroits naturels et historiques de notre pays. Je mets toute ma passion pour la nature dans la capture des plus beaux sites naturels d’Algérie.»

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Âgé de 30 ans, Bilel est un amoureux de la nature depuis son plus jeune âge. (Photo fournie).

Bilel Toumi nous raconte cette belle aventure dans le grand désert de Tamanrasset en 2018, dans un lieu appelé «Tinika-chaker» où il a pris une photo portant le nom du site. Celle-ci est la représentation de l’une des nombreuses montagnes dont l’aspect des rochers illustre les effets des conditions météorologiques au fil des ans.

Capter la beauté de la nature

Bilel Toumi est un photographe autodidacte dont la technique s’est affirmée par la pratique. «Lorsque j’ai acheté mon premier appareil photo en 2015, j’ai commencé à étudier la photographie en ligne, sur YouTube et en lisant des livres sur les techniques de photographies de paysages», confie l’artiste, précisant que sa formation est aussi basée sur la pratique. «Je me suis entraîné à photographier les différents paysages de ma ville, Khenchela», indique-t-il. Au fil des années, Bilel Toumi perfectionne son travail. «Faire des erreurs, prendre des notes et réessayer de nombreuses fois fut la clé pour améliorer mon travail en photographie de paysages.»

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Milky Way in Chelia. «Une des photos les plus populaires, prise pendant la nuit, de la voie lactée pour ce lieu historique à Chélia où les moudjahidines algériens ont été torturés et jetés du haut de cette falaise de 60 mètres.» (Commentaire de l'artiste).

«Mon style photographique consiste dans la capture de la beauté de la nature, avec tout ce qu’elle comporte comme merveilles telles que la mer, la montagne, le ciel, la nuit. Mes connaissances avancées en techniques photographiques me permettent désormais de capturer des photos belles et uniques que je suis fier de partager sur les réseaux sociaux, ou de vendre à des entreprises et à des agences.»

L’héritage historique de l’Algérie

Pour Bilel Toumi, le patrimoine naturel et historique de l’Algérie n’est pas bien connu à l’échelle mondiale.

«Je pense que c’est dû au manque de photographes de paysages qui voyagent à travers l’Algérie afin de photographier et immortaliser ces lieux historiques et de les présenter sur les réseaux sociaux», souligne Bilel. «Une pratique qui va aider à révéler et à présenter notre pays au monde.»

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Djemina Valley. Djemina, wilaya de Biskra, sur un lieu historique qui raconte l'histoire d'un village construit sur ces rochers géants à l'époque romaine.

Exerçant essentiellement dans le sud de l’Algérie, Bilel Toumi n’a pas eu l’opportunité de participer à des expositions. «C’est surtout dû à la nature de mon travail que j’effectue essentiellement dans le sud de l’Algérie et aussi du fait de la pandémie de Covid-19», précise-t-il. «La présentation de mon travail à l’échelle nationale et internationale reste toutefois l’un de mes objectifs à atteindre pour l’avenir.»


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.