TAT, le studio d'animation toulousain en première ligne

David Alaux (g) et Jean-François Tosti, deux des trois fondateurs de TAT productions, lors deu 3ème International Emmy Kids Awards annuel au Lighthouse à New York le 20 février 2015. Photo d’archives Dave Kotinsky / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
David Alaux (g) et Jean-François Tosti, deux des trois fondateurs de TAT productions, lors deu 3ème International Emmy Kids Awards annuel au Lighthouse à New York le 20 février 2015. Photo d’archives Dave Kotinsky / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Publié le Samedi 31 juillet 2021

TAT, le studio d'animation toulousain en première ligne

  • Après le succès des «As de la jungle», le studio toulousain TAT, le seul à fabriquer et produire entièrement ses longs métrages d'animation, passe de la forêt sauvage au Moyen Age occitan avec «Pil»
  • Avec son dernier long métrage «Pil», en salles à partir du 11 août, TAT Productions compte poursuivre sa montée en puissance -il est déjà vendu dans 60 pays- et réaliser désormais un film par an

TOULOUSE : Après le succès des "As de la jungle", le studio toulousain TAT, le seul à fabriquer et produire entièrement ses longs métrages d'animation, passe de la forêt sauvage au Moyen Age occitan avec "Pil".

Avec son dernier long métrage "Pil", en salles à partir du 11 août, TAT Productions compte poursuivre sa montée en puissance -il est déjà vendu dans 60 pays- et réaliser désormais un film par an.

Nouveau "personnage déjanté" créé par TAT, Pil est une petite orpheline qui vit avec trois fouines apprivoisées dans les rues d'une cité médiévale, dans des paysages inspirés de Carcassonne ou d'autres villes ou villages occitans, comme Rocamadour (Lot), raconte le réalisateur Julien Fournet.

Pour survivre, elle vole de la nourriture dans le château du régent Tristain qui a usurpé le trône. Un jour, elle se déguise en princesse pour échapper aux gardes, puis, suite à un quiproquo, elle doit sauver Roland, l'héritier du trône, victime d'un enchantement.

Comme dans d'autres films de TAT, "ces personnages déjantés sont des bras cassés, pas des héros valeureux ni des guerriers, et vont progresser avec leurs différences et malgré leurs défauts", précise Julien Fournet.

Pas de super-héro

"Depuis ses débuts, il y a 21 ans, TAT fait des courts métrages, des séries, des films qui s'adressent à toute la famille, qui portent des valeurs positives et où on a toujours un mélange d'action, de comédie d'aventures, d'émotions et plein de couleurs", note de son côté Jean-François Tosti, cofondateur de TAT avec son frère Eric Tosti et David Alaux.

"Il y a des thématiques qui reviennent régulièrement : des outsiders qui doivent se révéler au monde et qui se transforment au fur et à mesure que l'histoire avance, des familles recomposées, avec des parents qui adoptent des enfants ou des gens qui se construisent une famille à travers l'amitié. Et l'idée qu'ensemble on est toujours plus fort et que la force peut venir de l'autre", poursuit-il.

Quant aux images en 3D des films de TAT, il s'agit de "silhouettes plutôt simples", d'un style "semi-réaliste", entre l’"ultra-réalisme" d’un jeu vidéo et des personnages "ultra-simplifiés" comme Mickey, explique le chef animateur Alexis Artaud.

A l'instar de Julien Fournet ou Jean-François Tosti, il apprécie le fait de fabriquer et produire les films de A à Z chez TAT, qui emploie en moyenne quelque 120 personnes. Travailler "côte à côte" dans les locaux toulousains et pas à des kilomètres, voire des milliers de kilomètres de distance, "permet de gagner beaucoup de temps et aussi beaucoup en qualité", note Julien Fournet. 

Emmy Award

TAT est également le seul studio français de ce type "à ne pas être du tout installé à Paris", souligne Jean-François Tosti. "On nous a toujours dit qu'on n'y arriverait jamais en restant à Toulouse, qu'on serait obligé au moins d'ouvrir un bureau à Paris. Pour nous, c'est presque devenu une question d'orgueil, peut-être mal placé", s'amuse-t-il.

Après la série ayant reçu un Emmy Award en 2015 à la meilleure animation pour enfants, l'univers des "As de la jungle" a donné lieu à un premier long métrage en 2017 (700.000 entrées en France et plus d'un million à l'étranger). Le deuxième long métrage de TAT, Terra Willy (2019), où un jeune enfant de dix ans va devoir survivre sur une planète inconnue après le crash de son vaisseau et la disparition de ses parents, a eu moins de succès, tout en étant exporté dans plus de 70 pays.

Après "Pil", le studio toulousain prévoit une incursion dans la mythologie grecque, avec "Les Argonautes", avant de produire "Les As de la jungle 2". TAT s'est "installé sur le créneau le plus difficile : la comédie familiale. Il a choisi de jouer dans la même cour que les Américains, ce qui n’est pas facile, au coeur d’un marché de 30 millions d’entrées par an en France", note Stéphane Le Bars, délégué général du syndicat des producteurs de films d'animation AnimFrance (ex-SPFA).


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com