Chronologie: Le Liban depuis le 4 août 2020

L’explosion de Beyrouth a anéanti ses habitants, même ceux qui ont été physiquement épargnés par ce cataclysme aux dimensions historiques. (AFP)
L’explosion de Beyrouth a anéanti ses habitants, même ceux qui ont été physiquement épargnés par ce cataclysme aux dimensions historiques. (AFP)
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Publié le Mercredi 04 août 2021

Chronologie: Le Liban depuis le 4 août 2020

  • Beyrouth est une «ville sinistrée», annonce le Conseil supérieur de défense du Liban
  • Le FBI rend son rapport. Ses conclusions ne semblent pas fournir de nouveaux éléments par rapport à ceux que les services libanais ont déjà apportés

De la gigantesque explosion qui a ravagé près de la moitié de la capitale libanaise, en passant par la démission du gouvernement et la visite au Liban du président français, Emmanuel Macron, voici les principaux événements qui se sont succédé depuis le 4 août 2020.

Avec, pour constante, l’impunité totale des responsables de l’explosion à l’aune d’une enquête qui piétine.

 

Cheminement d’une enquête inaboutie

4 août 2020

  • Explosion dans le port de Beyrouth.
  • «Cela ressemble à une terrible attaque», déclare Donald Trump, qui affirme détenir des informations de généraux américains dont il ne révèle pas l’identité.
  • Beyrouth est une «ville sinistrée», annonce le Conseil supérieur de défense du Liban.

5 août 2020

  • Le président de la république, Michel Aoun, annonce que l’enquête sera terminée d’ici à cinq jours.

7 août 2020

  • Michel Aoun rejette toute «internationalisation» de l’enquête.

8 août 2020

  • Des milliers de manifestants se rassemblent sur la place des Martyrs de Beyrouth afin de demander justice pour les victimes.

9 août 2020

  • Conférence internationale d’appui et de soutien à Beyrouth et à la population libanaise.

10 août 2020

  • Démission du gouvernement.

Août 2020

  • Les Français procèdent à un travail technique et scientifique poussé. Des plongeurs effectuent des prélèvements sous-marins.

Septembre 2020

  • Trois hauts responsables sont placés en détention dans le cadre de l'enquête: Badri Daher, le directeur des douanes; Abdel Hafiz el-Kaïssi, le directeur général des transports maritimes et terrestres; Hassan Koraytem, le directeur général du port.

17 septembre 2020

  • Hassane Diab signe le décret qui relève de ses fonctions le directeur de la Commission intérimaire chargée de la gestion et de l’exploitation du port de Beyrouth, Hassan Koraytem.

14 octobre 2020

  • Le FBI rend son rapport. Ses conclusions ne semblent pas fournir de nouveaux éléments par rapport à ceux que les services libanais ont déjà apportés. Il affirme toutefois que l'explosion est dûe à 500 tonnes de nitrate d'ammonium et non pas 2750 comme cela avait été avancé par l'Etat libanais. 

26 octobre 2020

  • Le barreau de Beyrouth demande au secrétaire général de l'Organisation des nations unies, Antonio Guterres, d'intervenir pour demander aux pays membres des Nations unies de lui donner toutes les photos satellites prises le jour de l'explosion.

10 décembre 2020

  • Le juge Fadi Sawan met en examen le Premier ministre sortant, Hassan Diab, l’ex-ministre des Finances Ali Hassan Khalil et les anciens ministres des Transports Ghazi Zeaiter et Youssef Finianos, tous deux membres du parti Amal.

18 février 2021

  • Le juge Fadi Sawan est démis de l’enquête sur l’explosion au port.

19 février 2021

  • Le juge Tarek Bitar remplace Fadi Sawan.

23 février 2021

  • Les autorités locales et internationales se montrent réticentes à internationaliser les investigations. Alors qu’Emmanuel Macron s’était d’abord prononcé pour «une enquête internationale ouverte, transparente et claire», les Libanais n’ont pas tardé à déchanter: son homologue libanais, Michel Aoun, a déclaré qu’une telle enquête «diluerait la vérité».
  • L’ambassadeur russe de l’époque, Alexander Zasypkin, avait martelé que Moscou s’opposerait à toute tentative d’internationalisation. Entre-temps, l’enquête a bénéficié d’appuis techniques – notamment français et russes – et de l’aide sur place du FBI et de Scotland Yard, sans que cela n’aboutisse à des résultats concrets.

Mars 2021

  • Le juge Tarek Bitar commence à interroger les prévenus et de nombreux témoins.

4 mai 2021

  • L'enquêteur judiciaire sur le crime de l'explosion du port de Beyrouth, le juge Tarek Bitar, adresse treize demandes judiciaires à des pays qui disposent de satellites au-dessus du Liban. Il demande qu'on lui fournisse les images du site portuaire dont ils disposent dans le cadre des enquêtes en cours.

31 mai 2021

  • Les autorités judiciaires libanaises reçoivent le rapport technique français sur l’explosion du port de Beyrouth.

Début du mois de juin 2021

  • Le juge Tarek Bitar indique que trois hypothèses ont été examinées après que les experts français ont révélé le contenu d’un rapport préliminaire:
  1. Une erreur lors de travaux de soudure sur la porte du hangar 12, qui aurait provoqué l'incendie puis l'explosion;
  2. Un acte sécuritaire ou terroriste commis à l'intérieur du port;
  3. Une frappe aérienne à l'aide d'un missile.

Début juin 2021

  • Interrogé dans le but de savoir si des responsables politiques figurent parmi les suspects qui seront prochainement convoqués, le juge Bitar se contente de dire qu'il prendra «toutes les mesures permises par la loi, dans le cadre des prérogatives» qui lui sont attribuées. «Aucune personne jugée coupable de collusion ou de négligence ne sera à l'abri» de poursuites, promet le magistrat, qui rappelle toutefois que les députés bénéficient d'une immunité.

Début juillet 2021

  • Le juge Tarek Bitar demande la levée de l’immunité parlementaire d’un certain nombre de responsables, parmi lesquels l’ancien ministre des Finances Ali Hassan Khalil et l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports Ghazi Zeaiter.

9 juillet 2021

  • Le bureau du Parlement et la Commission parlementaire de l’administration et de la justice auraient reporté la décision relative à la levée de l’immunité des parlementaires visés. Le même jour, le ministre de l’Intérieur, Mohammed Fahmi, refuse l’interrogatoire du général Abbas Ibrahim, ce qui amène le juge Tarek Bitar à déposer un recours devant la Cour de cassation.

    Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

    Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
    Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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    • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
    • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

    OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

    Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

    Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

    Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

    Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

    Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

    Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

    Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

    Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

    «Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

    Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

    Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


    Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

    Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
    Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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    • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
    • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

    BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

    Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

    "Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

    "Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

    L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

    Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

    L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

    L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

    La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

    En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

     

     


    Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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    • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
    • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

    RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

    L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

    La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

    M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

    L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

    M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

    Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

    Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

    Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

    Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

    Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com