Covid-19 : plus de 200 millions de cas dans le monde

Une femme reçoit un test pour déceler le Covid-19 à Nanjing, dans la province chinoise du Jiangsu, dans l'est de la Chine, le 5 août 2021. STR / AFP
Une femme reçoit un test pour déceler le Covid-19 à Nanjing, dans la province chinoise du Jiangsu, dans l'est de la Chine, le 5 août 2021. STR / AFP
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Publié le Jeudi 05 août 2021

Covid-19 : plus de 200 millions de cas dans le monde

  • Plus de 200 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde depuis la découverte du virus en décembre 2019
  • En moyenne, plus de 600.000 cas quotidiens ont été détectés dans le monde ces sept derniers jours

PARIS : Plus de 200 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde depuis la découverte du virus en décembre 2019 au moment où les contaminations repartent fortement à la hausse, tandis que les décès augmentent plus faiblement, selon un comptage de l’AFP à partir de bilans officiels arrêté jeudi à 07h00 GMT.

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En moyenne, plus de 600.000 cas quotidiens ont été détectés dans le monde ces sept derniers jours, soit une hausse de 68% par rapport au plancher atteint mi-juin (360.000 nouveaux cas par jour) principalement imputable à la propagation du variant Delta identifié pour la première fois en Inde, à la contagiosité accrue.

En parallèle, les décès dans le monde (actuellement 9.350 par jour) ont augmenté de 20% depuis début juillet, lorsque les chiffres étaient descendus à 7.800 décès quotidiens.

Cet écart entre hausse des cas et des décès s’observe dans certains des pays actuellement les plus touchés : aux États-Unis, pays qui déplore le plus de nouveaux cas par jour, ceux-ci ont explosé de plus de 820% depuis fin juin (actuellement 94.000 par jour contre 11.000 à l’époque), tandis que le nombre de nouveaux décès a augmenté d’environ 105%, passant de 210 début juillet à 430 actuellement.

Au Royaume-Uni, où jusqu’à 47.000 cas étaient détectés chaque jour il y a quelques semaines, au plus fort de la dernière vague (soit 30 fois plus qu’en mai), les décès ont quant à eux été multipliés par plus de 10, passant de 6 par jour à plus de 80. Un niveau très faible par rapport aux records atteints dans le pays qui a déploré en janvier jusqu’à 1.250 décès quotidiens.

A l’inverse, l’Indonésie, qui recense actuellement 35.000 cas par jour, en baisse de 19% sur une semaine, continue d’enregistrer un nombre croissant de décès : 1.700 par jour ces 7 derniers jours, 8% de plus que la semaine précédente. La vague actuelle est la pire subie depuis le début de la pandémie par ce pays qui déplore actuellement le plus de nouveaux décès au monde.

Ces différences s’accompagnent de fortes inégalités en matière d’accès à la vaccination. 58% des Américains et 69% des Britanniques ont reçu au moins une dose de vaccin, contre 18% des Indonésiens.

Les autorités sanitaires américaines estiment que les personnes vaccinées ont 25 fois moins de risques d’être hospitalisées ou de mourir du Covid-19.

Les 200.065.905 cas de Covid-19 enregistrés dans le monde sont très probablement sous-estimés, puisqu’une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays, les politiques de tests étant différentes d’un pays à l’autre.

La pandémie a officiellement fait plus de 4,25 millions de morts dans le monde, là aussi un chiffre que l’OMS considère comme sous-estimé.


Trump assure que l'économie va décoller mais reconnaît un risque de récession

Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps
  • Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président

WASHINGTON: Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps.

Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président, selon des chiffres publiés mercredi.

"C'est une période de transition, et je pense que ça va super bien se passer", a déclaré Donald Trump à la chaîne NBC News, selon un extrait diffusé vendredi d'un entretien à paraître entièrement dimanche.

Interrogé sur le risque d'une récession aux Etats-Unis, le président américain a répondu que "tout peut se passer."

"Mais je pense que nous allons avoir la plus grande économie de l'histoire de notre pays. Je pense que nous allons observer le plus grand boom économique de l'histoire", a-t-il déclaré à NBC.

Le milliardaire républicain a déclenché une guerre commerciale en imposant d'importants droits de douane à de très nombreux pays, faisant initialement chuter les cours à Wall Street.

Mais les marchés ont terminé vendredi la semaine en hausse après des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu.


Vatican: la cheminée sur la chapelle Sixtine installée en vue du conclave

Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
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  • Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans
  • À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle

CITE DU VATICAN: Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai, a constaté une journaliste de l'AFP.

À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle. La cheminée, visible depuis la place Saint-Pierre, émet alors une fumée noire si aucun pape n'a été élu, ou une fumée blanche en cas d'élection, par ajout de produits chimiques.

Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans.

Les 133 "Princes de l'Eglise" âgés de moins de 80 ans et donc habilités à élire son successeur - il y en a 135 mais deux se sont fait porter pâle - se réuniront à partir du 7 mai pour commencer à voter en secret, au cours d'un processus qui devrait durer plusieurs jours.

Le premier jour, ils voteront une fois, puis deux fois le matin et deux fois l'après-midi.

Pour qu'un cardinal soit élu, il doit obtenir la majorité des deux tiers requise, soit au moins 89 voix.

Si aucun candidat n'obtient suffisamment de voix lors du premier vote du matin, les cardinaux procéderont à un second vote, et ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura de la fumée.

Il en va de même pour la session de l'après-midi : si un pape est élu lors du premier vote, il y aura de la fumée blanche, mais si ce n'est pas le cas, les cardinaux procéderont à un second vote sans brûler les bulletins.

Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d'autres séries de scrutins sont organisées jusqu'à l'élection définitive.


Washington condamne les violences contre les Druzes en Syrie

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
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  • Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, de Bachar al-Assadr
  • Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont condamné jeudi les violences contre la communauté druze en Syrie, parlant d'actes "répréhensibles et inacceptables".

"Les violences récentes et la rhétorique incendiaire visant les membres de la communauté druze en Syrie sont répréhensibles et inacceptables", a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d'Etat, dans un communiqué.

"Les autorités intérimaires doivent faire cesser les combats, tenir les auteurs de violences et de dommages aux civils responsables de leurs actes et assurer la sécurité de tous les Syriens", a-t-elle ajouté.

Le plus influent chef religieux druze en Syrie s'en est pris au pouvoir du président Ahmad al-Chareh jeudi, dénonçant une "campagne génocidaire" contre sa communauté, après que des affrontements confessionnels ont fait plus de 100 morts en début de semaine selon une ONG.

Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence.

Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, du dirigeant de longue date Bachar al-Assad.

La porte-parole du département d'Etat a confirmé que des représentants américains avaient rencontré la délégation syrienne à New York mardi.

Elle a indiqué que les Etats-Unis ont exhorté les autorités post-Assad à "choisir des politiques qui renforcent la stabilité", sans fournir d'évaluation sur les progrès accomplis.