Du Maroc au Soudan, l'Afrique du Nord affronte la nouvelle vague paralysante du coronavirus

Une employée du secteur médical aide une femme âgée venue recevoir une dose du vaccin contre le coronavirus de Pfizer-BioNTech au palais des sports d'El-Menzah, à Tunis, la capitale de la Tunisie. (AFP/ Photo d’archive)
Une employée du secteur médical aide une femme âgée venue recevoir une dose du vaccin contre le coronavirus de Pfizer-BioNTech au palais des sports d'El-Menzah, à Tunis, la capitale de la Tunisie. (AFP/ Photo d’archive)
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Publié le Dimanche 01 août 2021

Du Maroc au Soudan, l'Afrique du Nord affronte la nouvelle vague paralysante du coronavirus

  • Dans le contexte de la troisième vague dévastatrice, la lutte contre le coronavirus varie d'un pays à l'autre en Afrique du Nord
  • Les systèmes sanitaires et les économies sont mis à rude épreuve en raison des campagnes de vaccination lentes, de la lassitude des populations face au confinement et de la propagation du variant Delta

DUBAÏ: C'est en Inde que le variant delta hautement contagieux a été repéré pour la première fois. Depuis lors, près de 100 pays ont signalé la présence de cette nouvelle souche du coronavirus qui a provoqué de nouvelles vagues d'infections, des restrictions sur les voyages et des incertitudes au sujet de l'efficacité des vaccins.

L'Afrique du Nord est la région la plus touchée par cette flambée. Les perturbations économiques engendrées par les fermetures d'établissements ont contraint les gouvernements à rouvrir à contrecœur frontières et entreprises, en dépit de la lenteur des campagnes de vaccination.

La Tunisie, qui compte 11,69 millions d'habitants, a signalé 582 638 cas et 19 336 décès depuis le début de la pandémie en mars 2020. Ces chiffres la placent parmi les pays les plus touchés d'Afrique, aux côtés de la Namibie, de l'Afrique du Sud, de l'Ouganda et de la Zambie.

Le système de santé défaillant et les difficultés économiques accablantes ont déclenché des manifestations massives qui ont plongé, à leur tour, le pays dans une crise politique.

La Libye, déchirée par la guerre, a, elle aussi, connu une recrudescence inquiétante des cas de Covid-19 au cours du mois dernier. La réaction à la pandémie, ainsi que la campagne de vaccination, sont incohérentes et lentes en raison des deux pouvoirs politiques et des institutions parallèles qui cohabitent dans le pays.

Ainsi, le Centre national de contrôle des maladies (NCDC) en Libye a enregistré 3 845 nouveaux cas de Covid -19 le 25 juillet, ce qui représente le taux quotidien le plus élevé depuis que la pandémie a frappé le pays.

Si près de 246 200 cas et 3 469 décès ont été rapportés en Libye, le véritable chiffre est sans doute beaucoup plus élevé, compte tenu de la pénurie aiguë observée au niveau des tests de dépistage et des capacités des laboratoires.

Dans la ville portuaire de Safi, dans le sud du Maroc, un employé municipal marocain désinfecte l'extérieur d'une maison dans une rue fermée, le 9 juin 2020, à la suite du lockdown général déclaré par les autorités. (AFP/ Photo d’archive)

« La propagation fulgurante du virus dans le pays nous inquiète », a déclaré dans un communiqué Abdel Kadir Musse, représentant spécial de l'UNICEF en Libye.

« Le taux de vaccination est très faible, et la propagation est rapide. Nous devons réagir de manière plus rapide. La meilleure façon de freiner la propagation de la Covid -19 et de ses variants est de vacciner toutes les personnes éligibles».

« Les pays où une grande proportion de la population a reçu deux doses du vaccin réussissent à réduire considérablement le pourcentage de personnes hospitalisées ainsi que le nombre de décès. Nous devons également respecter les mesures de prévention ».

Connu également sous le nom scientifique de B.1.617.2, le variant Delta a été détecté pour la première fois dans l'État de Maharashtra, en Inde, en octobre 2020. Ce n'est que le 11 mai 2021 que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a qualifié de VOD (pour Variant of concern, littéralement «Variant préoccupant»)

Cette souche provient de différentes mutations et on estime qu’elle serait 60 % plus infectieuse que le variant Alpha (ou Kent) qui est apparu dans le sud de l'Angleterre en novembre 2020.

La souche Delta est désormais la souche dominante dans bon nombre de pays, dont le Royaume-Uni. Si elle semble provoquer des symptômes plus sévères que les souches précédentes – ce qui pèse davantage sur les systèmes de santé – on ne dispose pas de données suffisantes pour affirmer qu'elle est plus mortelle.

Les données sur l'efficacité des vaccins sont plus réconfortantes. Une étude réalisée par le Public Health England constate que le vaccin Pfizer prévient l'hospitalisation à 94% après une dose et à 96% après deux doses, contre 71% après la première dose et 92% après deux doses pour le vaccin AstraZeneca.

Un agent portant un masque mesure la température des fidèles musulmans arrivés pour la prière à la mosquée Hasan II, l'une des plus grandes en Afrique, à Casablanca, Maroc. (AFP/File Photo)

Ces chiffres conviennent parfaitement aux pays où le taux de vaccination est élevé, comme le Royaume-Uni. Mais pour les pays en développement, dont les pays arabes de l'Afrique du Nord, la lenteur du déploiement des vaccins n’assure qu’une protection restreinte contre le virus.

Dans ces pays, le bilan du variant Delta est effroyable : les hôpitaux sont saturés et les morgues submergées.

Dans son ensemble, l'Afrique a affiché dernièrement une augmentation de 43 % des décès dus à la Covid-19 en glissement hebdomadaire. Le nombre de personnes admises dans les hôpitaux grimpe, ce qui entraine une pénurie d'oxygène et de lits de soins intensifs dans ces pays.

Selon l'OMS, le nombre des personnes vaccinées en Afrique avoisine les 52 millions depuis le lancement de la campagne de vaccination en mars et seulement 18 millions de personnes ont reçu les deux doses du vaccin – ces chiffres ne représentent que 1,5 % de la population du continent – contre plus de 50 % dans certains pays à revenu élevé.

L'Afrique du Sud, avec sa population de près de 60 millions d'habitants, a enregistré 2 422 151 cas et 71 431 décès depuis le début de la pandémie. La Tunisie occupe la première place dans la région en termes de taux de mortalité.

Toutefois, la situation varie d'une région à l'autre. À ce jour, 1,63 % de la population en Égypte et 1,68 % en Algérie ont été entièrement vaccinés, contre 27,68 % des Marocains et 8,24 % des Tunisiens. Seuls 0,43 % de la population du Soudan ont reçu deux doses, et les données relatives à la Libye ne sont pas disponibles.

« La situation épidémiologique varie selon les pays, nous ne pouvons donc pas établir une approche généralisée pour toute la région de l'Afrique du Nord », confie à Arab News Abdinasir Aboubakar, responsable de l'unité de gestion des risques d'infection au bureau régional de l'OMS au Caire.

Des personnes font la queue devant un centre provisoire de dépistage et de vaccination contre le coronavirus Covid-19, mis en place sur la place des Martyrs à Tripoli, capitale de la Libye, le 24 juillet 2021. (AFP)

Selon lui, certains pays ont « considérablement investi dans la vaccination et les résultats se font sentir », tandis que d'autres pays se sont contentés d'imposer des mesures sanitaires pour ralentir la propagation du virus.

« Le Maroc a investi et réalisé des progrès considérables en vaccinant un plus grand nombre de personnes que bien d'autres pays. En outre, les cas actuels sont minimes par rapport aux vagues précédentes, ce qui me rassure quant à l'évolution de la pandémie au Maroc », explique M. Aboubakar.

Néanmoins, le nombre de cas de coronavirus ne cesse d'augmenter au Maroc depuis la mi-mai, ce qui a contraint le gouvernement à prolonger l'état d'urgence jusqu'au 10 août.

Les autorités sanitaires du Maroc proposent désormais le vaccin aux personnes de plus de 30 ans, après avoir inoculé les groupes plus âgés. Cependant, le respect de la distanciation sociale et des autres consignes d'hygiène semble diminuer.

« J'ai vu plusieurs personnes porter le masque à Casablanca, mais ils ne respectaient pas les autres mesures de sécurité telles que la distanciation sociale », raconte Oum Ahmad, qui vient de rentrer à Dubaï après une visite familiale.

« Les rues et les marchés étaient bondés comme d'habitude. A Fès, les gens mènent une vie normale sans prendre la moindre mesure de précaution. J'ai même demandé à un membre de ma famille si nous étions sur une autre planète ».

L'Algérie, qui a fermé ses frontières pour endiguer la propagation du variant Delta, se heurte à un problème plus urgent : la pénurie d'oxygène, nécessaire pour traiter les cas sévères dans ses hôpitaux, a contraint le gouvernement à créer une unité spéciale chargée de contrôler la distribution des bouteilles d'oxygène.

L'Égypte a récemment signalé une baisse des cas de Covid-19, avec moins de 70 nouvelles infections et moins de 10 décès par jour. Par ailleurs, le pays envoie ses surplus de kits médicaux à la Tunisie.

Une Tunisienne ayant contracté le coronavirus Covid-19 est placée sous oxygène à l'hôpital Ibn al-Jazzar, dans la ville de Kairouan (centre-est). (AFP/ Photo d’archive)

Mais, en Egypte comme dans d'autres pays, la population ne se plie pas aux mesures de distanciation sociale. Eman Amir est une Égyptienne qui travaille à Dubaï. Elle s'est rendue au Caire en mai pour rendre visite à sa mère malade et s'est dite choquée par la désinvolture de la population à l'égard du virus.

« Ceux qui se soucient peu de succomber au coronavirus sont ceux qui considèrent qu'ils n'ont pas grand-chose à perdre, vu la vie déjà précaire qu'ils mènent », confie-t-elle à Arab News, en parlant des contractuels et des personnes qui travaillent au noir et qui sont les plus touchés par les restrictions imposées par la pandémie.

Au pays voisin qu'est le Soudan, les cas explosent, notamment dans la ville de Port-Soudan, chef-lieu de l'État de la mer Rouge.

Le docteur Ahmad Dreyer, directeur du service d'urgence et de contrôle des épidémies de l'État, exhorte les autorités à imposer un confinement de trois semaines – ou « couvre-feu » dans les milieux politiques – pour endiguer la propagation du variant Delta.

Hana, une jeune Soudanaise qui vit avec sa famille à Dubaï, raconte que bon nombre de ses compatriotes refusent de croire à l'existence même du coronavirus ; attitude qui semble être le fruit d’une désinformation généralisée.

Abdinasir Aboubakar, responsable de l'unité de gestion des risques d'infection au bureau régional de l'OMS. (Fourni)

« Les gens ont suffisamment de problèmes à gérer », souligne Hana. « Ils ne souhaitent pas y ajouter le souci de la pandémie ».

« Ils essaient de mener une vie normale, de gagner leur vie et mettre du pain sur la table ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com