Des fragments de drone récupérés suite à l’attaque d’un pétrolier pointent l'Iran (armée américaine )

On voit sur cette photo le Mercer Street, pétrolier géré par Israël qui a été attaqué au large du port de Fujairah. (Reuters)
On voit sur cette photo le Mercer Street, pétrolier géré par Israël qui a été attaqué au large du port de Fujairah. (Reuters)
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Publié le Samedi 07 août 2021

Des fragments de drone récupérés suite à l’attaque d’un pétrolier pointent l'Iran (armée américaine )

  • Des photos de débris de drones, une analyse de la proximité des frappes par rapport à l'Iran ainsi que le caractère sophistiqué de l'attaque indiquent que l'Iran est impliqué dans cette offensive
  • Le recours à des drones kamikazes conçus et produits par l'Iran est une pratique de plus en plus courante dans la région

DUBAÏ : Les fragments des drones responsables de l'attaque contre le pétrolier associé à Israël au large des côtes d'Oman montrent que l'Iran est à l'origine de l'incident, a rapporté vendredi le Wall Street en citant un rapport de l’armée américaine.

Des photos de débris de drones, une analyse de la proximité des frappes par rapport à l'Iran ainsi que le caractère sophistiqué de l'attaque indiquent que l'Iran est impliqué dans cette offensive, selon un rapport du Commandement central américain (CENTCOM), qui surveille les opérations militaires menées au Moyen-Orient et en Afghanistan.

Les débris, récupérés à bord et à proximité du pétrolier endommagé, « étaient identiques aux composants des systèmes iraniens d'attaque unidirectionnelle sans pilote qui ont été identifiés par le passé », indique le rapport.

« Le recours à des drones kamikazes conçus et produits par l'Iran est une pratique de plus en plus courante dans la région... L'Iran et ses mandataires s'en servent pour attaquer les forces de la coalition dans la région, notamment en Arabie saoudite et en Irak », ajoute le rapport.

La proximité des attaques avec l'Iran est également évoquée dans ces accusations, qui reposent sur les conclusions des enquêteurs du porte-avions américain USS Ronald Reagan après avoir consulté le navire MV Mercer Street.

« La distance entre le littoral iranien et l'endroit où ont eu lieu les attaques est à la portée des drones iraniens répertoriés », selon le rapport du commandement central.

Par ailleurs, les enquêteurs américains signalent que le pétrolier semble avoir été touché par trois drones les 29 et 30 juillet, ce qui a entraîné la mort du capitaine du navire et d'un agent de sécurité.

En effet, les experts en explosifs britanniques et israéliens, qui ont pu examiner les indices, partagent les mêmes conclusions que les enquêteurs américains, selon le CENTCOM.

Dans le même temps, les ministres des Affaires étrangères du G7 estiment que l'Iran compromet la paix et la sécurité dans le monde, à la lumière des conclusions tirées de cette attaque.

Lors d'une réunion à Tokyo, les ministres ont condamné « l'attaque illicite menée par l'Iran », qui a coûté la vie à un Britannique et à un Roumain. Ils ont par ailleurs réitéré leur engagement unanime en faveur de la sécurité maritime et de la protection de la navigation commerciale.

« Il s'agit là d'une attaque intentionnelle et ciblée et d'une violation flagrante du droit international. Tous les indices disponibles désignent clairement l'Iran. Rien ne peut justifier cette attaque », ont affirmé les ministres des Affaires étrangères du Canada, de la France, d'Allemagne, d'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que le Haut Représentant de l'Union européenne, dans un communiqué publié vendredi soir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com