Dans les coulisses de The Suicide Squad, le dernier succès de l’univers DC

(De gauche à droite) Joel Kinnaman, James Gunn, Margot Robbie et John Cena assistent à la première du film The Suicide Squad au Regency Village Theatre de Los Angeles, en Californie. (AFP)
(De gauche à droite) Joel Kinnaman, James Gunn, Margot Robbie et John Cena assistent à la première du film The Suicide Squad au Regency Village Theatre de Los Angeles, en Californie. (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 12 août 2021

Dans les coulisses de The Suicide Squad, le dernier succès de l’univers DC

  • Le style de M. Gunn, qui consiste avant tout à faire confiance à ses collaborateurs, en les plaçant dans un environnement de confiance et de bienveillance, lui a permis de tirer le meilleur de chacun des acteurs
  • Si le cœur du récit reflète l’esprit enjoué du réalisateur, l’âme du film est incarnée par des personnages improbables comme David Dastmalchian dans le rôle du Polka-Dot Man

DUBAÏ: Contre toute attente, le film The Suicide Squad ne manque pas d’âme, même si on y retrouve beaucoup de violence, ce qui ne convient pas forcément aux enfants. Des superméchants se retrouvent ainsi envoyés en mission pour détruire un extraterrestre géant dans un pays tropical d’Amérique centrale, et la plupart d’entre eux ne reviendront jamais. Mais, après tout, c’est un film de James Gunn, et qui dit James Gunn, dit beaucoup d’âme et de cœur.

«Je suis attiré par les explosions et tout ce qui vient avec, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est l’interaction personnelle. J’aime les petites performances nuancées doublées de grandes émotions, avec une étoile de mer géante qui marche. J’aime ce mélange. Je pense qu’on retrouve tout ça dans The Suicide Squad», explique M. Gunn à Arab News.

The Suicide Squad est actuellement à l’affiche partout au Moyen-Orient. Ce film indépendant à l’intérieur de l’univers imaginaire DC, se déroule dans le même «monde» que Superman et Batman, mais met en vedette des personnages secondaires, généralement des méchants à deux sous qui ne se sont jamais retrouvés sous le feu des projecteurs.

M. Gunn, qui a auparavant réalisé les films Guardians of the Galaxy, sait s’y prendre pour mettre en valeur des personnages méconnus comme Starlord, Rocket Raccoon et Drax the Destroyer chez Marvel. Grâce à The Suicide Squad, M. Gunn utilise la même recette pour que Guardians of the Galaxy, mais cette fois en pensant à un public plus âgé. Même si, au fond, il n’arrivera jamais à se débarrasser de son côté enfantin et de son sens de l’humour un peu déjanté.

«The Suicide Squad est un film interdit aux mineurs et destiné à un public plus âgé. Le film Guardians doit, quant à lui, plaire aux adultes et aux enfants. On ne peut pas s’adresser à des jeunes adultes de 18 ans comme on s’adresse à des enfants de 6 ans», poursuit M. Gunn.

(De gauche à droite) Idris Elba et le scénariste/réalisateur James Gunn lors du tournage de The Suicide Squad, une production Warner Bros. (© 2021 Warner Bros. Entertainment Inc.)

Le film réunit les meilleurs éléments du film Suicide Squad de David Ayer en 2016, y compris Margot Robbie dans le rôle de Harley Quinn, qui, en tant qu’ex-petite amie folle du joker (qu’elle appelle Monsieur J) est devenue une force culturelle de la nature et une vraie source d’inspiration pour la moitié des costumes d’Halloween au cours des cinq dernières années. Elle a réussi à décrocher le rôle principal dans Birds of Prey en 2020. Ce qui a le plus réjoui l’actrice quand elle s’est à nouveau glissée dans la peau du personnage, c’est de retrouver le réalisateur.

«Il est vraiment incroyable. C’est un rêve de travailler avec lui parce qu’il sait ce qu’il veut, mais il apprécie aussi ce qui est inattendu. Cela vous donne une certaine liberté créative qui est très amusante pendant le tournage. En plus, vous avez l’impression d’être entre des mains très sûres, surtout lorsque vous incarnez un personnage qui fait des choses folles, et que vous sortez un peu des sentiers battus. C’est agréable de travailler avec quelqu’un qui prend des risques aussi», raconte-t-elle.

The Suicide Squad est actuellement à l’affiche partout au Moyen-Orient. (© 2021 Warner Bros. Entertainment Inc.)

«Il vous dira si vous jouez de manière stupide. Mais si vous êtes ridicule de manière géniale, il sera ravi», poursuit-elle. «Il crée une atmosphère parfaite où tout est planifié. Il a construit un incroyable terrain de jeu mais toujours avec ce filet de sécurité qui fait que si vous vous égarez un peu, il trouvera moyen d’en faire quelque chose. Cela procure un sentiment vraiment agréable et libérateur.»

Le style de M. Gunn, qui consiste avant tout à faire confiance à ses collaborateurs en les plaçant dans un environnement de confiance et de bienveillance, lui a permis de tirer le meilleur de chacun des acteurs. Même la star Idris Elba a réussi à trouver son propre espace dans The Suicide Squad, un espace pour mettre en avant des compétences qu’il n’avait jamais jusque-là exploitées.

«C’est l’un des rôles les plus agréables qu’il m’ait été donné de jouer. Il y a des passages comiques que je ne connaîtrai jamais avec d’autres personnages», confie M. Elba qui joue le rôle de Bloodsport, un assassin emprisonné pour avoir essayé de tuer Superman.

Si le cœur du récit reflète l’esprit enjoué du réalisateur, l’âme du film est incarnée par des personnages improbables comme David Dastmalchian dans le rôle du Polka-Dot Man, un méchant déprimé dont le superpouvoir consiste – vous l’avez deviné – à lancer des jets de pois, qui désintègrent tout ce qu’ils touchent. Le personnage de M. Dastmalchian est celui qui retient le plus l’attention, et l’approche compassionnelle de M. Gunn a permis à M. Dastmalchian de puiser dans son propre caractère pour en imprégner son personnage.

Daniela Melchior incarne le personnage de Ratcatcher 2 dans le film The Suicide Squad, une production Warner Bros. (© 2021 Warner Bros. Entertainment Inc.)

«Le Polka-Dot Man a vraiment du mal à trouver sa place dans ce monde et, personnellement, je m’identifie au personnage parce que j’ai grandi avec une maladie de peau, le vitiligo. J’avais des tâches sur tout le corps ce qui, enfant, me mettait très mal à l’aise», explique M. Dastmalchian.

«En plus de ça, j’ai des tâches à l’intérieur. Nous en avons tous. Des choses en nous dont nous avons honte. Comprendre que ce qui nous rend différent peut se transformer en force est au cœur de l’expérience humaine. Ce personnage et ce film nous ont permis d’explorer tout ça.»

Daniela Melchior, l’actrice portugaise qui joue le personnage Ratcatcher 2, confirme. «Nous aurons toujours quelque chose en commun avec ces personnages. Même si nous ne nous comportons pas de la même manière ni ne faisons de mal comme eux, nous avons les mêmes motivations ou les mêmes émotions», précise-t-elle. «C’est pour cette raison que nous avons adoré le spin-off sur le Joker et c’est d’ailleurs pour cela que les gens vont aimer ce film.»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Short Url
  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
Short Url
  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.