Après sept mois à la Maison Blanche, un premier ambassadeur de Biden confirmé

L'ancien secrétaire américain à l'Intérieur Ken Salazar prend la parole à la Time Warner Cable Arena de Charlotte, en Caroline du Nord, le 4 septembre 2012, le premier jour de la Convention nationale démocrate (DNC). (AFP)
L'ancien secrétaire américain à l'Intérieur Ken Salazar prend la parole à la Time Warner Cable Arena de Charlotte, en Caroline du Nord, le 4 septembre 2012, le premier jour de la Convention nationale démocrate (DNC). (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 12 août 2021

Après sept mois à la Maison Blanche, un premier ambassadeur de Biden confirmé

  • Début août, Blinken avait déploré que plus de 65 candidats nommés par son département d'Etat attendaient encore leur confirmation à des «postes essentiels pour la sécurité nationale»
  • Les sénateurs ont approuvé à l'unanimité la confirmation de Ken Salazar, 66 ans, au poste d'ambassadeur américain au Mexique

WASHINGTON: Le Sénat américain a confirmé mercredi la nomination du premier ambassadeur de Joe Biden auprès d'une capitale étrangère, le président démocrate restant privé de la plupart de ses émissaires presque sept mois après son arrivée à la Maison Blanche à cause, essentiellement, du blocage d'un sénateur républicain.


Au cours d'une séance marathon de votes dans la nuit, les sénateurs ont approuvé à l'unanimité la confirmation de Ken Salazar, 66 ans, au poste d'ambassadeur américain au Mexique.


Sa confirmation est une rare exception à l'impasse provoquée jusqu'ici par Ted Cruz, ex-candidat conservateur à la présidentielle et farouche critique du président. 


Le sénateur a employé de nombreuses stratégies parlementaires pour bloquer jusqu'ici les confirmations de candidats désignés par la diplomatie américaine sous l'administration Biden. 


Rien que dans la nuit de mardi à mercredi, il s'est opposé à plus de 20 propositions de confirmations à l'unanimité, sauf à celle de M. Salazar, un ex-sénateur connu pour ses bonnes relations au Congrès.


Ted Cruz agit ainsi pour protester contre la décision du président démocrate, au printemps, de renoncer à imposer des sanctions pour la construction du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne. 


Les Etats-Unis comme plusieurs pays européens sont fortement opposés à ce projet, déjà quasiment achevé, car il passe par la mer Baltique et non plus par l'Ukraine. Cela menace de priver Kiev d'une partie des revenus perçus sur le transit du gaz, essentiels pour le pays, mais aussi d'un moyen de pression sur Moscou contre une éventuelle agression russe dans la région.


Joe Biden partage ces inquiétudes mais a estimé au printemps qu'il était trop tard pour imposer des sanctions et qu'il valait mieux miser sur la coopération avec l'Allemagne -- favorable, elle, à Nord Stream 2. Ted Cruz l'accuse d'avoir fait ainsi un "cadeau" à Vladimir Poutine.  


Début août, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait déploré que plus de 65 candidats nommés par son département d'Etat attendaient encore leur confirmation à des "postes essentiels pour la sécurité nationale". 


Il avait alors espéré que la plupart seraient confirmés avant le départ du Sénat en vacances parlementaires, mais la séance a finalement été ajournée mercredi jusqu'au 13 septembre.


La chambre haute a le pouvoir d'approuver ou de rejeter la plupart des nominations présidentielles. Elle a approuvé la formation du cabinet de Joe Biden, y compris de son ambassadrice auprès de l'ONU Linda Thomas-Greenfield dès février. 


De fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Short Url
  • « Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.
  • Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

JERUSALEM : De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l'AFP après le retentissement des sirènes d'alerte dans certaines régions d'Israël à la suite de tirs de missiles depuis l'Iran, selon l'armée.

« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que l'armée de l'air « opérait pour intercepter et frapper là où c'était nécessaire pour éliminer la menace ».

Une vingtaine de minutes plus tard, l'armée a publié un communiqué indiquant que la population était autorisée à quitter les abris dans plusieurs régions du pays, ajoutant que des équipes de secours étaient à l'œuvre dans plusieurs endroits où des informations sur la chute de projectiles avaient été reçues.

Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les services d'incendie et de secours ont indiqué de leur côté avoir reçu les premières indications concernant un « tir de missile et un incendie » dans une ville du district de Dan, une zone entourant Tel-Aviv.

« Vers 8 h 45 (5 h 45 GMT), de nombreux appels ont été reçus concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies se rendent sur les lieux », ont-ils indiqué dans un communiqué.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Short Url
  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

Short Url
  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."