Jennifer Hudson prend à bras-le-corps Aretha Franklin et ses démons dans «Respect»

Jennifer Hudson, révélée par le télé-crochet "American Idol" et Oscar du meilleur second rôle féminin à seulement 25 ans, a elle aussi connu son lot de douleurs. (AFP)
Jennifer Hudson, révélée par le télé-crochet "American Idol" et Oscar du meilleur second rôle féminin à seulement 25 ans, a elle aussi connu son lot de douleurs. (AFP)
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Publié le Jeudi 12 août 2021

Jennifer Hudson prend à bras-le-corps Aretha Franklin et ses démons dans «Respect»

  • L'artiste a même appris à jouer du piano pour ce rôle, qui la fait passer par 83 changements de tenue et onze perruques différentes, dont la célèbre choucroute d'Aretha
  • Le film retrace vingt années de la vie de la chanteuse, de son enfance à ses neuf premiers albums, dont aucun n'a réellement connu de succès

LOS ANGELES: C'est Aretha Franklin elle-même qui, quelques années avant sa mort en 2018, avait sélectionné Jennifer Hudson pour l'incarner à l'écran dans le biopic "Respect", voyant dans l'actrice et chanteuse le meilleur choix pour retracer sa vie mouvementée.


Car la virtuosité vocale n'était pas le seul point commun entre la défunte "reine de la Soul" et l'actrice de "Dreamgirls", qui partagent une série de tragédies personnelles.


Comme le montre le film biographique, l'enfance d'Aretha Franklin a été brisée par le décès de sa mère à l'âge de neuf ans, puis sa grossesse alors qu'elle n'en avait que douze. Elle a ensuite dû échapper à un père autoritaire, un mari violent et une addiction à l'alcool.


Jennifer Hudson, révélée par le télé-crochet "American Idol" et Oscar du meilleur second rôle féminin à seulement 25 ans, a elle aussi connu son lot de douleurs: en 2008, un an seulement après avoir reçu la statuette dorée, sa mère, son frère et son neveu étaient assassinés par l'ex-époux de sa soeur.


"Il a fallu que je passe par certaines choses dans ma vie pour être capable de l'incarner", a lancé la comédienne à Los Angeles lors d'une projection de presse de "Respect", qui sort vendredi aux Etats-Unis et le 8 septembre en France.


"Du moins, c'est ainsi que je le ressens à présent", précise-t-elle.


Elle n'avait pas encore subi ces pertes lorsqu'elle avait rencontré Aretha Franklin, son idole, pour discuter du projet de film voici une quinzaine d'années.


Il aura fallu huit ans avant que la chanteuse - qui avait également envisagé d'autres candidates parmi lesquelles Halle Berry - appelle Hudson pour lui annoncer qu'elle avait décroché le rôle.


"Jouer la reine de la Soul, on ne peut pas s'y habituer. Je suis encore en train de digérer ça", explique Hudson.


Le choix de cette artiste de 39 ans semble avoir fait mouche, certains lui prédisant déjà des récompenses pour sa performance remarquée même si le film lui-même n'a pas emballé la critique outre mesure.


Contrairement à ce qui se pratique dans la plupart des biopics musicaux, Jennifer Hudson a chanté et enregistré en direct sur le plateau du tournage, enchaînant des tubes aussi célèbres que "I Never Loved a Man (The Way I Love You)", "(You Make Me Feel Like) A Natural Woman" et bien sûr "Respect".


L'artiste a même appris à jouer du piano pour ce rôle, qui la fait passer par 83 changements de tenue et onze perruques différentes, dont la célèbre choucroute d'Aretha.

«Retranscrire sa douleur»
Le film retrace vingt années de la vie de la chanteuse, de son enfance à ses neuf premiers albums, dont aucun n'a réellement connu de succès.


Franklin avait été lâchée par sa maison de disques, Columbia Records, avant d'enfin trouver sa signature vocale imprégnée de gospel grâce à des sessions dans un petit studio d'enregistrement perdu au fin fond de l'Alabama, durant lesquelles elle est allée puiser dans son passé tourmenté.


"Je pense que c'était sa capacité à retranscrire sa douleur pour des millions d'auditeurs" qui a fait sa légende, analyse la scénariste du film, Tracey Scott Wilson. "Elle a réussi à saisir sa douleur intime et à interpréter toutes sortes de chansons à son sujet, des chansons encourageantes, des chansons sexy-romantiques. Elle a toujours su vivre sa vie à travers sa musique", a-t-elle dit à l'AFP lors de la première organisée à Los Angeles.


"Respect" s'attarde aussi sur le militantisme d'Aretha Franklin et son implication dans le mouvement pour les droits civiques des Noirs américains. Son père était un pasteur influent (joué dans le film par Forest Whitaker) qui comptait Martin Luther King parmi ses amis.


Franklin chantait souvent lors de manifestations et ce fut aussi le cas lors des funérailles de Martin Luther King en 1968. Jennifer Hudson a elle-même rendu hommage à la star durant ses obsèques.


"Etre dans sa situation à une époque comme celle-là, être une femme noire et aussi proche qu'elle le fut du Dr King; et puis devoir être là pour remonter le moral de tout le monde... imaginez un peu la peine qu'elle devait ressentir dans un tel moment", dit Hudson.


"Trop souvent, les gens oublient que leurs idoles et leurs légendes sont des êtres humains eux aussi", souligne-t-elle.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com