La nouvelle capitale administrative de l'Égypte sera le centre du Moyen-Orient

Cette photo prise le 13 mars 2020 montre une vue aérienne du développement de la construction en cours du mégaprojet de la «Nouvelle capitale administrative» égyptienne, à 45 kilomètres à l'est du Caire. (Khaled DESOUKI / AFP)
Cette photo prise le 13 mars 2020 montre une vue aérienne du développement de la construction en cours du mégaprojet de la «Nouvelle capitale administrative» égyptienne, à 45 kilomètres à l'est du Caire. (Khaled DESOUKI / AFP)
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Publié le Lundi 07 septembre 2020

La nouvelle capitale administrative de l'Égypte sera le centre du Moyen-Orient

  • Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé qu'il exercerait ses fonctions depuis le nouveau siège après juin 2021
  • La nouvelle capitale administrative est une ville intelligente dotée des dernières technologies

LE CAIRE : Le début de la deuxième phase de la nouvelle capitale administrative égyptienne est en cours, a déclaré son président.

Le major général Ahmed Zaki Abdeen, président de la Compagnie de la nouvelle capitale administrative, précise que de nouvelles extensions sont également prévues sur une zone de 47 000 feddans (19 740 ha). Les différents secteurs de la capitale seront divisés en « villes » plus petites.

Pour Abdeen, l'objectif est désormais d'attirer des marques internationales dans des domaines tels que l'électronique et l'informatique. « La capitale communique actuellement avec de grandes entreprises internationales telles que Microsoft et Amazon », explique-t-il. Selon lui, il y a moins de quartiers résidentiels prévus dans cette deuxième étape.

La troisième phase, quant à elle, sera construite sur une superficie de 37 800 ha.

Ahmed Zaki Abdeen précise que le nouveau quartier présidentiel, qui doit accueillir le président égyptien, le district gouvernemental et le siège de la Chambre des représentants seront achevés d'ici à la fin de l'année

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé qu'il exercerait ses fonctions depuis le nouveau siège après juin 2021. Le gouvernement prévoit de déménager dans le district gouvernemental dans le même temps.

Selon Abdeen, le reste des quartiers résidentiels est achevé à 70 ou 80 %. La capitale devrait ainsi connaître un afflux massif de nouveaux résidents dans les trois ou quatre ans à venir.

« L’investissement total dans la première phase du projet est de 700 à 800 milliards de livres égyptiennes – soit entre 44,2 et 50,2 milliards de dollars –, mais cela n’a rien coûté à l’État », précise-t-il.

« Nous espérons transformer la nouvelle capitale administrative en capitale du Moyen-Orient », ajoute-t-il.

Ce projet est conçu pour stimuler l’économie égyptienne. Abdeen explique que la nouvelle capitale administrative est une ville intelligente dotée des dernières technologies.

Les services dans la capitale seront accessibles à l'aide d’un système unifié de cartes à puce. Les habitants pourront, grâce à une carte, obtenir des services et payer leurs achats de produits et de tickets de transport, éliminant ainsi le besoin d’argent liquide.

Il ajoute : « Les services sont gérés par un centre de contrôle et d'exploitation centralisé exploité sur un réseau de fibre optique. Le capital est sécurisé par un système de caméras reliées à des satellites, un centre de contrôle de sécurité et des systèmes de signalisation. Les accidents et les incendies peuvent être traités rapidement grâce au système. »


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.