Les Occidentaux saluent l'accord sur des pourparlers au Venezuela

De gauche à droite: Le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Jorge Rodriguez, le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard, le directeur du Centre norvégien NOREF pour la résolution des conflits, Dag Nylander et le chef de la délégation de l'opposition vénézuélienne, Gerardo Blyde Perez, participent au lancement des négociations entre le Gouvernement vénézuélien et opposition, au Musée national d'anthropologie de Mexico le 13 août 2021. (Photo, AFP)
De gauche à droite: Le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Jorge Rodriguez, le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard, le directeur du Centre norvégien NOREF pour la résolution des conflits, Dag Nylander et le chef de la délégation de l'opposition vénézuélienne, Gerardo Blyde Perez, participent au lancement des négociations entre le Gouvernement vénézuélien et opposition, au Musée national d'anthropologie de Mexico le 13 août 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 15 août 2021

Les Occidentaux saluent l'accord sur des pourparlers au Venezuela

  • Nicolas Maduro, élu en 2013 après la mort d'Hugo Chavez, s'accroche au pouvoir avec le soutien des militaires, de Cuba, de la Chine et de la Russie
  • Le gouvernement vénézuélien et son opposition ont signé vendredi soir à Mexico un "mémorandum d'accord"

WASHINGTON: Les États-Unis, le Canada et l'Union Européenne ont salué samedi l'accord conclu la veille entre le gouvernement vénézuélien et l'opposition pour entamer des pourparlers sur l'organisation d'élections présidentielles, réitérant leur offre de lever les sanctions qui pèsent sur le pays en cas de succès.

"Nous saluons l'annonce que des négociations détaillées menées par les Vénézuéliens, vont commencer bientôt à Mexico", ont indiqué le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et le ministre canadien des Affaires étrangères Marc Garneau, dans un communiqué commun.

Les trois hommes ont dit espérer que ces négociations aboutiraient au "rétablissement des institutions démocratiques du pays" et qu'elles permettraient la tenue d'élections libres.

"Nous appelons toutes les parties à négocier de bonne foi pour parvenir à des accords durables qui permettront de mettre fin à la crise au Venezuela", ont-ils ajouté, appelant à la libération sans conditions des prisonniers politiques, le rétablissement de l'indépendance des partis politiques et de la liberté de la presse, et la fin des atteintes aux droits humains.

"Nous réaffirmons que nous sommes prêts à revoir notre politique de sanctions si le régime fait des progrès significatifs lors des pourparlers annoncés", ajoutent-ils.

Le gouvernement vénézuélien et son opposition ont signé vendredi soir à Mexico un "mémorandum d'accord" – dont le contenu n'a pas été publié – et se sont accordés pour se retrouver le 30 août.

Ils doivent discuter d'un agenda en sept points qui n'envisage toutefois pas le départ du pouvoir du président socialiste Nicolas Maduro, que l'opposition accuse d'avoir été réélu frauduleusement en 2018 pour six ans.

Washington reconnaît Juan Guaido, qui s'est autoproclamé président en 2019 alors qu'il dirigeait le Parlement, désormais aux mains des chavistes.

Nicolas Maduro, élu en 2013 après la mort d'Hugo Chavez, s'accroche au pouvoir avec le soutien des militaires, de Cuba, de la Chine et de la Russie, en dépit de l'effondrement économique de son pays, membre de l'Opep, dont le PIB a chuté de 80% depuis 2014.


De fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
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  • « Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.
  • Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

JERUSALEM : De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l'AFP après le retentissement des sirènes d'alerte dans certaines régions d'Israël à la suite de tirs de missiles depuis l'Iran, selon l'armée.

« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que l'armée de l'air « opérait pour intercepter et frapper là où c'était nécessaire pour éliminer la menace ».

Une vingtaine de minutes plus tard, l'armée a publié un communiqué indiquant que la population était autorisée à quitter les abris dans plusieurs régions du pays, ajoutant que des équipes de secours étaient à l'œuvre dans plusieurs endroits où des informations sur la chute de projectiles avaient été reçues.

Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les services d'incendie et de secours ont indiqué de leur côté avoir reçu les premières indications concernant un « tir de missile et un incendie » dans une ville du district de Dan, une zone entourant Tel-Aviv.

« Vers 8 h 45 (5 h 45 GMT), de nombreux appels ont été reçus concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies se rendent sur les lieux », ont-ils indiqué dans un communiqué.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."