Des tentatives de «détruire» l’Égypte ont été déjouées, selon le président

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. (Photo, AP)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. (Photo, AP)
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Publié le Lundi 16 août 2021

Des tentatives de «détruire» l’Égypte ont été déjouées, selon le président

  • Les mesures de soutien s’élèvent à plus de 17,5 milliards de dollars par an, soit près de 15 milliards d’euros. Ce soutien devrait atteindre 162 milliards d’euros d’ici à dix ans
  • Selon le président égyptien, tout agent de l’État devrait déployer tous les moyens possibles et imaginables pour changer la situation actuelle

LE CAIRE: Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que des tentatives de «détruire» le pays avaient été déjouées.

Dans un discours prononcé samedi lors d’un événement, M. Al-Sissi a affirmé que le mérite en revient au peuple égyptien qui «s’est opposé aux tentatives de sabotage du pays».

«Nous aurions pu nous attendre à toucher le fond et à nous entre-tuer», dit-il à l’auditoire.

«Ceux qui nous ont attaqués ne savaient pas qu’ils étaient un outil de destruction du pays. Ce sont les Égyptiens qui se sont opposés à eux, ainsi que leurs fils tombés en martyrs pour défendre la patrie. Ce sont eux qui ont contribué au processus de redressement et de changement.»

Il s’est adressé au public en ces mots: «Permettez-moi, à travers vous, de rendre hommage à tout le peuple égyptien.»

«J’ai toujours été franc et je m’adresse à vous aujourd’hui avec toute l’honnêteté  requise dès lors qu’il s’agit de parler à mon peuple.»

Il insiste sur la nécessité de réorganiser et de bien distribuer l’ensemble des mesures de soutien proposées au peuple dans le cadre de la politique de l’État axée sur le développement et le progrès.

«Je traite de questions jusque-là jamais abordées. Je prends le chemin difficile, je ne choisis pas la facilité.» Le président Abdel Fattah al-Sissi

Les mesures de soutien s’élèvent à plus de 17,5 milliards de dollars par an, soit près de 15 milliards d’euros. Ce soutien devrait atteindre 162 milliards d’euros d’ici à dix ans, a-t-il ajouté.

«Je traite de questions jusque-là jamais abordées. Je prends le chemin difficile, je ne choisis pas la facilité. Le gouvernement œuvre par tous les moyens à favoriser la croissance de l’État.»

Selon lui, tout agent de l’État devrait déployer tous les moyens possibles et imaginables pour changer la situation actuelle.

Il a conclu en expliquant que le développement de la campagne égyptienne coûterait à l’État entre 38 et 51 milliards d’euros sur trois ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.