Virus: envolée des cas de contamination en Israël, nouvelles restrictions

Israël avait été l'un des premiers pays à lancer, dès la mi-décembre, une vaste campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec Pfizer. (AFP)
Israël avait été l'un des premiers pays à lancer, dès la mi-décembre, une vaste campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec Pfizer. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 18 août 2021

Virus: envolée des cas de contamination en Israël, nouvelles restrictions

  • L'Etat hébreu a réinstauré l'obligation de montrer un certificat de vaccination ou un test PCR négatif pour se rendre dans des restaurants, hôtels ...
  • Mardi, plus de 8 700 nouveaux malades ont été recensés par les autorités sanitaires, le chiffre le plus élevé depuis le mois de janvier

JERUSALEM: De nouvelles restrictions sanitaires sont entrées en vigueur mercredi en Israël, pays qui a enregistré le nombre de contaminations le plus élevé depuis janvier malgré une large campagne de vaccination anticovid.


L'Etat hébreu a réinstauré l'obligation de montrer un certificat de vaccination ou un test PCR négatif pour se rendre dans des restaurants, hôtels, musées et bibliothèques et assister à des événements culturels et sportifs.


Cette mesure s'applique également aux lieux de culte accueillant plus de 50 fidèles, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué, ajoutant que la capacité d'accueil dans les magasins et centres commerciaux était désormais limitée à une personne pour sept mètres carrés.


L'Etat hébreu a remis en place à partir de juillet certaines mesures qui avaient été levées en juin, comme l'obligation de porter un masque dans les lieux publics fermés et les bureaux, sur fond d'une hausse du nombre de malades.


Mardi, plus de 8 700 nouveaux malades ont été recensés par les autorités sanitaires, le chiffre le plus élevé depuis le mois de janvier. En juin, seuls quelques cas quotidiens étaient détectés.


Israël avait été l'un des premiers pays à lancer, dès la mi-décembre, une vaste campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec Pfizer qui lui avait livré rapidement des millions de doses payantes en échange de données sur l'effet et l'efficacité du vaccin sur sa population. 


Cette campagne avait permis de faire chuter drastiquement le nombre de cas, mais ces dernières semaines les contaminations sont reparties à la hausse avec la propagation du variant Delta chez des adultes non vaccinés mais aussi chez des personnes vaccinées il y a plus de six mois.


L'Etat hébreu a commencé la semaine dernière à injecter une troisième dose de vaccin aux personnes âgées de 50 ans et plus, malgré l'appel de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en faveur d'un moratoire sur ces doses de rappel afin de laisser plus de vaccins disponibles pour les pays pauvres, où le taux de vaccination reste faible.


Le Premier ministre Naftali Bennett avait rétorqué que l'administration de ces doses de rappel en Israël, pays de neuf millions d'habitants, n'allait pas affecter les stocks mondiaux et plutôt permettre de tester l'efficacité de la 3e dose.


M. Bennett a prévenu qu'un nouveau confinement pourrait être imposé en septembre, mois durant lequel seront célébrées plusieurs fêtes juives, si la situation ne s'améliore pas.


Au total, plus de 950.000 personnes ont été contaminées en Israël, dont près de 6.700 sont décédées. Plus de 5,4 millions de personnes ont reçu deux doses de vaccins et quelque 1,1 million une troisième dose.


Trump assure que l'économie va décoller mais reconnaît un risque de récession

Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps
  • Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président

WASHINGTON: Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps.

Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président, selon des chiffres publiés mercredi.

"C'est une période de transition, et je pense que ça va super bien se passer", a déclaré Donald Trump à la chaîne NBC News, selon un extrait diffusé vendredi d'un entretien à paraître entièrement dimanche.

Interrogé sur le risque d'une récession aux Etats-Unis, le président américain a répondu que "tout peut se passer."

"Mais je pense que nous allons avoir la plus grande économie de l'histoire de notre pays. Je pense que nous allons observer le plus grand boom économique de l'histoire", a-t-il déclaré à NBC.

Le milliardaire républicain a déclenché une guerre commerciale en imposant d'importants droits de douane à de très nombreux pays, faisant initialement chuter les cours à Wall Street.

Mais les marchés ont terminé vendredi la semaine en hausse après des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu.


Vatican: la cheminée sur la chapelle Sixtine installée en vue du conclave

Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
Short Url
  • Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans
  • À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle

CITE DU VATICAN: Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai, a constaté une journaliste de l'AFP.

À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle. La cheminée, visible depuis la place Saint-Pierre, émet alors une fumée noire si aucun pape n'a été élu, ou une fumée blanche en cas d'élection, par ajout de produits chimiques.

Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans.

Les 133 "Princes de l'Eglise" âgés de moins de 80 ans et donc habilités à élire son successeur - il y en a 135 mais deux se sont fait porter pâle - se réuniront à partir du 7 mai pour commencer à voter en secret, au cours d'un processus qui devrait durer plusieurs jours.

Le premier jour, ils voteront une fois, puis deux fois le matin et deux fois l'après-midi.

Pour qu'un cardinal soit élu, il doit obtenir la majorité des deux tiers requise, soit au moins 89 voix.

Si aucun candidat n'obtient suffisamment de voix lors du premier vote du matin, les cardinaux procéderont à un second vote, et ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura de la fumée.

Il en va de même pour la session de l'après-midi : si un pape est élu lors du premier vote, il y aura de la fumée blanche, mais si ce n'est pas le cas, les cardinaux procéderont à un second vote sans brûler les bulletins.

Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d'autres séries de scrutins sont organisées jusqu'à l'élection définitive.


Washington condamne les violences contre les Druzes en Syrie

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
Short Url
  • Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, de Bachar al-Assadr
  • Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont condamné jeudi les violences contre la communauté druze en Syrie, parlant d'actes "répréhensibles et inacceptables".

"Les violences récentes et la rhétorique incendiaire visant les membres de la communauté druze en Syrie sont répréhensibles et inacceptables", a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d'Etat, dans un communiqué.

"Les autorités intérimaires doivent faire cesser les combats, tenir les auteurs de violences et de dommages aux civils responsables de leurs actes et assurer la sécurité de tous les Syriens", a-t-elle ajouté.

Le plus influent chef religieux druze en Syrie s'en est pris au pouvoir du président Ahmad al-Chareh jeudi, dénonçant une "campagne génocidaire" contre sa communauté, après que des affrontements confessionnels ont fait plus de 100 morts en début de semaine selon une ONG.

Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence.

Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, du dirigeant de longue date Bachar al-Assad.

La porte-parole du département d'Etat a confirmé que des représentants américains avaient rencontré la délégation syrienne à New York mardi.

Elle a indiqué que les Etats-Unis ont exhorté les autorités post-Assad à "choisir des politiques qui renforcent la stabilité", sans fournir d'évaluation sur les progrès accomplis.