L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen appelle les pays donateurs à augmenter leurs contributions

L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen accorde un entretien au Yemeni American News à l’occasion d’une visite au Michigan au cours de laquelle il a rencontré des membres de la communauté américano-yéménite. (Capture d’écran/Twitter/@StateDept_NEA)
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen accorde un entretien au Yemeni American News à l’occasion d’une visite au Michigan au cours de laquelle il a rencontré des membres de la communauté américano-yéménite. (Capture d’écran/Twitter/@StateDept_NEA)
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen accorde un entretien au Yemeni American News à l’occasion d’une visite au Michigan au cours de laquelle il a rencontré des membres de la communauté américano-yéménite. (Capture d’écran/Twitter/@StateDept_NEA)
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen accorde un entretien au Yemeni American News à l’occasion d’une visite au Michigan au cours de laquelle il a rencontré des membres de la communauté américano-yéménite. (Capture d’écran/Twitter/@StateDept_NEA)
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Publié le Jeudi 19 août 2021

L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen appelle les pays donateurs à augmenter leurs contributions

  • Tim Lenderking affirme que la Covid-19 est un problème important qui ne fait qu’aggraver les autres défis humanitaires qui se posent au Yémen
  • «Nous veillerons à ce qu’Al-Qaïda et Daech ne reprennent pas pied au Yémen», affirme-t-il lors d’un entretien avec le journal du Michigan Yemeni American News

LONDRES: L’envoyé spécial américain pour le Yémen a appelé les pays donateurs à augmenter leurs contributions lors de la conférence des bailleurs de fonds que l’administration Biden devrait organiser à New York au mois de septembre.

«L’ONU [Organisation des nations unies, NDLR] a constamment besoin d’un soutien financier pour mener à bien les programmes qui font vraiment la différence au Yémen, notamment pour fournir une aide alimentaire aux gens qui, sans elle, mourraient de faim, mener des travaux d’assainissement, améliorer les réseaux de distribution et réhabiliter les ports. Une grande partie de ces activités se fait grâce au financement international, qui devrait être renforcé», déclare Tim Lenderking lors d’un entretien accordé au Yemeni American News.

Il affirme que les États-Unis ont fourni plus de 3,6 milliards de dollars (environ 3,1 milliards d’euros). L’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) a annoncé la semaine dernière une aide humanitaire supplémentaire de 165 millions de dollars (plus de 141 millions d’euros).

«Il s’agit d’un petit montant par rapport à l’ampleur des besoins. Cependant, c’est un effort collectif et nous avons besoin que les autres pays augmentent leurs contributions», soutient M. Lenderking à l’occasion d’une visite au Michigan au cours de laquelle il a également rencontré des membres de la communauté américano-yéménite.

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L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen accorde un entretien au Yemeni American News à l’occasion d’une visite au Michigan au cours de laquelle il a rencontré des membres de la communauté américano-yéménite. (Capture d’écran/Twitter/@StateDept_NEA)

La majorité de l’aide humanitaire est destinée au Programme alimentaire mondial et vise à apporter un soutien immédiat au peuple yéménite. Une petite partie servira à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

«La Covid-19 constitue un grave problème qui a été sous-estimé et que les autorités yéménites devraient prendre en charge. Il s’agit d’un enjeu de taille, qui ne fait qu’aggraver les autres défis humanitaires qui se posent», explique M. Lenderking.

Ce dernier précise également que la plupart des fonds n’iront pas au gouvernement yéménite ni à la milice houthie soutenue par l’Iran, mais qu’ils sont destinés à aider les organisations non gouvernementales qui travaillent dans les «zones sensibles du Yémen contrôlées par la milice houthie». Il renchérit: «Cela ne devrait pas constituer un enjeu politique. L’argent doit aider les gens qui en ont besoin.»

M. Lenderking souligne que les États-Unis sont ouverts au dialogue avec les différents groupes au Yémen, à l’exception de ceux qui sont désignés comme des organisations terroristes.

«Nous veillerons à ce qu’Al-Qaïda et Daech ne reprennent pas pied au Yémen.» Il ne faudrait pas non plus que ces organisations gagnent du terrain ou engagent des tiers pour exacerber la guerre civile ou pour la prolonger. «Je tiens également à évoquer le rôle très négatif que joue l’Iran dans ce conflit», fait savoir M. Lenderking. «Ce pays dispose d’une occasion en or pour redorer son blason aux yeux de la région et du monde entier s’il coopère de manière constructive au Yémen, plutôt que de jeter de l’huile sur le feu.»

Selon M. Lenderking, l’administration américaine cherche surtout à «montrer que la paix est possible au Yémen». Au-delà du fait qu’il souhaite mettre fin à la guerre – c’est là son principal objectif –, Washington se concentre sur l’aide humanitaire, l’instauration d’un cessez-le-feu à l’échelle du pays, l’ouverture des ports et des aéroports et la levée des dernières restrictions afin d’améliorer la vie du peuple yéménite, insiste-t-il.

«Nous savons que l’heure est grave. Des gens meurent tous les jours. La situation est vraiment tragique», déplore-t-il. Désigné comme émissaire au mois de février dernier par le président américain, Joe Biden, il affirme que le Yémen constitue une priorité absolue en matière de politique étrangère et «une importante préoccupation».

Depuis, la crise yéménite s’est intensifiée et «il existe un consensus international qui s’accorde sur l’urgence de mettre fin à une guerre qui n’existait pas avant le mois de janvier».

M. Lenderking estime que le plan de paix de l’ONU a considérablement progressé et que la nomination de Hans Grundberg en tant qu’envoyé spécial de l’ONU au Yémen allait donner un nouvel élan au processus de paix.

«Nous nous efforçons d’exercer notre influence. Nous allons faire encore davantage pression sur les parties, ce qui conduira à une résolution internationale du conflit», déclare-t-il.

Les États-Unis veulent que le Yémen redevienne pleinement fonctionnel au sein de la péninsule Arabique et qu’il représente une source de stabilité pour la région, affirme Tim Lenderking, qui souhaite que les États-Unis rouvrent bientôt leur ambassade à Sanaa. Les États-Unis espèrent que les gens apprécieront le Yémen pour sa culture, sa beauté et son patrimoine, qui sont si riches, sans l’associer à la guerre, conclut-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com