Aventique développe des applications mobiles et web, sur les marchés français et algérien

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Publié le Lundi 23 août 2021

Aventique développe des applications mobiles et web, sur les marchés français et algérien

  • Fondée par Djamel Zahal, un jeune Franco-Algérien diplômé de l’École supérieure de génie informatique, Aventique est une des premières agences de développement mobile à Paris.
  • «Notre objectif est de travailler sur la durée, de faire grandir l’entreprise et d’asseoir notre notoriété sur les marchés français et algérien»

PARIS: Aventique, une agence de développement d’applications mobiles et sites web sur mesure, implantée en Algérie et en France, gagne de plus en plus de clients.   

Fondée par Djamel Zahal, un jeune Franco-Algérien, diplômé de l’École supérieure de génie informatique, Aventique est une des premières agences de développement mobile à Paris. Aujourd’hui, avec plus de 50 clients, l’entreprise propose de nombreux services liés au développement web et mobile dont le développement natif iOS et Android et applications hybrides, React Native, Flutter, Swift, Kotlin, Java…

«Aventique, créée en 2012 à Alger et en 2013 en France, est au centre de mon métier et de ma formation. Je souhaitais développer des applications mobiles pour des clients dans un contexte qui s’y prêtait, c’était au moment de la révolution des nouveaux smartphones», explique Djamel Zahal à Arab News en français. «Nous avons eu nos premiers clients en Algérie, et très rapidement nous avons travaillé avec quelques autres en France dont des start-up comme My Little Paris.»

Établi en France depuis 2013, le jeune entrepreneur de 26 ans est sur tous les fronts. À la fois développeur et commercial, il poursuit la prospection du marché et contacte des clients potentiels. Au fur et à mesure, le jeune entrepreneur gagne en crédibilité, développe sa clientèle et recrute des collaborateurs-développeurs pour la gestion des projets.

«La constitution de mon équipe, composée de développeurs, d’un chef de projets et d’un designer, m’a permis de me consacrer à la gestion de l’entreprise. Je me charge, désormais, de mettre en place un projet de développement, notamment dans les activités commerciales et marketing», précise Djamel Zahal. «Nous serons appelés à augmenter notre effectif en fonction du développement de nos activités et de notre clientèle», ajoute-il.

Élargir l’offre de services

Après les applications mobiles, Aventique élargit son offre de services, notamment dans la création des sites et applications web. «Nous avons élargi notre palette parce que le métier de développeur exige les mêmes compétences pour les applications mobiles que pour les sites web», explique Djamel Zahal. «Nos collaborateurs créent des sites responsifs qui sont adaptés à toutes les résolutions, aux ordinateurs et aux mobiles, ainsi que des applications qui répondent aux besoins spécifiques», affirme-t-il.

Pour répondre aux divers objectifs de ses clients – croissance du chiffre d’affaires, fidélisation, lancement de nouveaux produits, création de start-up, application métier ou encore refonte graphique, Aventique propose une offre sur mesure. «Le plus important pour nous est de comprendre profondément les besoins de nos clients, leur contexte, les valeurs qui les animent afin de les accompagner au mieux», assure le fondateur d’Aventique.

L’entreprise gagne en notoriété sur les marchés algérien et français

Aventique, qui cible les marchés algérien et français, est visible à travers ses deux sites web sur les deux marchés. Elle compte à son actif de nombreux clients dont des multinationales, des PME et des start-up. Thales, Novartis, Novo Nordisk, Air Liquide, Solvay et Audi, et des PME comme AplusA France, BFM TrandingSat, Le Moniteur des pharmacies, ou encore des start-up telles que By Mov, Restopolitan, Loox, VisioJob, FoxyPark et My Little Paris figurent parmi les clients de l’entreprise. «En Algérie, nos clients sont principalement de grands groupes installés sur place, en France nous avons tout type de clientèle dont des start-up, des PME et quelques grands groupes», assure Djamel Zahal. Il précise qu’en Algérie les start-up n’ont pas encore les moyens des entreprises françaises.

«En outre, sur le marché français, nous sommes souvent sollicités par les porteurs de projets de start-up», nous confie Djamel Zahal. Mais il estime que, «depuis quelque temps, nous constatons une nouvelle dynamique qui est favorable à l’écosystème, appelé à s’améliorer. Depuis plus d’un an, nous recevons de plus en plus de demandes venant des porteurs de projets et des start-up issus de l’autre rive de la Méditerranée», se réjouit-il.  

Concernant le marché français, Djamel Zahal observe que, même si la concurrence est forte, la demande en matière de développement des applications mobiles et des sites web est toujours en croissance. «On constate une augmentation de la demande, notamment de la part de jeunes porteurs de projets et des jeunes start-up qui proposent des idées innovantes en la matière. Qui dit appétit pour les start-up dit intérêt pour des sociétés comme les nôtres», ajoute-il.

Services clés en main

Djamel Zahal indique que l’entreprise propose des services clés en main. «Dans la première phase, le client nous explique un projet pour lequel nous présentons des choix et des options possibles. Ensuite, nous rédigeons le cahier des charges, puis nous passons à la phase de réalisation», détaille-t-il, en précisant que l’entreprise accompagne ses clients dans toutes les étapes du projet jusqu’à la mise en ligne.

Concernant les perspectives de développement de l’entreprise, Djamel Zahal l’affirme: «Notre objectif est de travailler sur la durée, de faire grandir l’entreprise et d’asseoir notre notoriété sur les marchés français et algérien.»


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.