La Banque de France va relever "un peu" sa prévision de croissance pour 2024

Cette photographie prise le 6 décembre 2022 montre un piéton passant devant l'entrée principale du bâtiment de la Banque de France à Paris. (AFP)
Cette photographie prise le 6 décembre 2022 montre un piéton passant devant l'entrée principale du bâtiment de la Banque de France à Paris. (AFP)
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Publié le Mercredi 04 septembre 2024

La Banque de France va relever "un peu" sa prévision de croissance pour 2024

  • La Banque de France s'apprête à relever "un peu" sa prévision de croissance mi-septembre pour la France, a annoncé dans une interview au magazine Le Point le gouverneur de l'institution monétaire
  • En juin, dans ses dernières prévisions, la Banque de France tablait sur une croissance de 0,8% en 2024

PARIS: La Banque de France s'apprête à relever "un peu" sa prévision de croissance mi-septembre pour la France, a annoncé dans une interview au magazine Le Point le gouverneur de l'institution monétaire, François Villeroy de Galhau.

Ce dernier met en avant "deux bonnes nouvelles économiques" pour justifier cette décision, d'une part "la désinflation, qui va permettre des gains de pouvoir d'achat et une baisse des taux d'intérêt", ainsi que "le succès des Jeux olympiques".

En juin, dans ses dernières prévisions, la Banque de France tablait sur une croissance de 0,8% en 2024.

M. Villeroy de Galhau décrit l'économie française comme étant en "résilience": "Elle a évité la récession, mais ce n'est pas encore la reprise".

Malgré ce relèvement de la prévision de croissance pour 2024, "l'activité est menacée par deux chocs de confiance", met en garde le gouverneur, qui pointe "l'écart de taux d'intérêt" entre la France et l'Allemagne ainsi que "l'incertitude" à laquelle les entrepreneurs font face: "ils risquent de différer leurs projets d'investissements et d'embauches", indique François Villeroy de Galhau.

Dans le flou du contexte politique d'une France toujours sans gouvernement, le gouverneur de la Banque de France rappelle le caractère "clé" du "rendez-vous budgétaire", alors que le projet de budget de l'Etat doit être voté par le Parlement et publié au plus tard le 31 décembre.

"Pour être elle-même respectée et écoutée en Europe, la France doit remplir ses engagements européens", souligne M.  Villeroy de Galhau.

Dans une lettre adressée lundi soir aux rapporteurs généraux et aux présidents des commissions des Finances des deux assemblées, le ministère de l'Economie a alerté le Parlement sur le déficit public: l'envolée inattendue des dépenses des collectivités, couplée à des recettes fiscales décevantes, pourrait pousser le déficit public à 5,6% du PIB cette année, voire 6,2% en 2025.

Dans Le Point, François Villeroy de Galhau a à nouveau rappelé la nécessité de ramener ce déficit sous la barre des 3% du PIB. "Pas nécessairement cependant dès 2027: il faudra un compromis réaliste sur le calendrier, compatible avec le nouveau Pacte européen", a-t-il indiqué, tout en rappelant l'indépendance de la Banque de France qui "n'a pas à faire de commentaire partisan".


Le festival des dattes d'AlUla stimule l'agriculture locale

Le festival met en valeur la diversité et la qualité des variétés de dattes d'AlUla (SPA)
Le festival met en valeur la diversité et la qualité des variétés de dattes d'AlUla (SPA)
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  •  Des ateliers et des programmes de formation visent à améliorer la qualité et la compétitivité des dattes d'AlUla sur les marchés locaux et mondiaux
  • Cet événement, fruit d'une collaboration entre la Commission et diverses entités publiques et privées, soutient les agriculteurs locaux et promeut l'agriculture durable

RIYAD: Le festival des dattes d'AlUla, organisé par la Commission royale pour AlUla, a débuté cette semaine avec une forte participation des agriculteurs et des investisseurs.

Le premier jour, le festival a reçu 110 tonnes de dattes, mettant en évidence le riche patrimoine agricole et le potentiel de croissance de la région.

Cet événement, fruit d'une collaboration entre la Commission et diverses entités publiques et privées, soutient les agriculteurs locaux et promeut l'agriculture durable.

Des ateliers et des programmes de formation visent à améliorer la qualité et la compétitivité des dattes d'AlUla sur les marchés locaux et mondiaux.

Pour les investisseurs, le festival est l'occasion d'acquérir des dattes de qualité supérieure provenant d'une région réputée.

Le festival se déroule jusqu'au 9 novembre, tous les vendredis et samedis à AlUla.

Les dattes sont économiquement et socialement importantes à AlUla, avec environ trois millions de palmiers produisant 120 000 tonnes par an, ce qui fait de la région un acteur clé du secteur agricole.

Le festival met en valeur la diversité et la qualité des variétés de dattes d'AlUla.


Comment l'investissement de l'Arabie saoudite dans l'ammoniac bleu contribue à la transition vers une énergie propre à l'échelle mondiale

Vue de l'usine de récupération des liquides de gaz naturel de Saudi Aramco à Hawiyah, dans la province de La Mecque. (Maya Siddiqui/Bloomberg via Getty Images)
Vue de l'usine de récupération des liquides de gaz naturel de Saudi Aramco à Hawiyah, dans la province de La Mecque. (Maya Siddiqui/Bloomberg via Getty Images)
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  • L'effort stratégique du Royaume en faveur de l'ammoniac bleu dans le cadre de la Vision 2030 l'a positionné en tant que leader dans le domaine des énergies propres alternatives
  • L'adoption de l'économie circulaire du carbone, le piégeage du carbone et des cadres réglementaires novateurs sont considérés comme des éléments clés de la transition

RIYAD: Alors que le monde accélère sa transition vers des sources d'énergie plus propres, l'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de la production d'ammoniac bleu, qui apparaît comme un élément clé de l'effort mondial de lutte contre les émissions de carbone et le changement climatique.

Longtemps leader mondial dans le domaine du pétrole et du gaz, le Royaume utilise désormais ses prouesses technologiques et économiques pour être à la pointe des énergies alternatives, en particulier de l'ammoniac bleu, qui a le potentiel de stimuler l'économie mondiale de l'hydrogène et de décarboniser les secteurs difficiles à abattre.

L'ammoniac bleu, ou NH3, est un composé chimique polyvalent traditionnellement utilisé dans l'agriculture comme engrais, ainsi que dans divers processus industriels. Cependant, son attrait en tant que source d'énergie propre gagne du terrain.

La production d'ammoniac bleu implique de capturer jusqu'à 90 pour cent des émissions de dioxyde de carbone générées lors de sa fabrication, ce qui réduit considérablement son impact sur l'environnement. Cela en fait une alternative intéressante aux combustibles fossiles conventionnels, en particulier dans les industries difficiles à décarboniser, telles que le transport maritime, l'aviation et l'industrie lourde.

Le pivot de l'Arabie saoudite vers l'ammoniac bleu s'inscrit dans le cadre plus large de son programme de réformes de la Vision 2030, qui vise à réduire la dépendance du royaume aux combustibles fossiles et à développer ses capacités en matière d'énergies renouvelables. Cette transition est également essentielle à son engagement à lutter contre le changement climatique et à contribuer aux efforts mondiaux de réduction des émissions de carbone.

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Le compresseur bleu du point d'injection d'ammoniac à l'usine de récupération des liquides de gaz naturel de Hawiyah, exploitée par Saudi Aramco, à Hawiyah, dans la province de La Mecque. (Bloomberg via Getty Images)

Dans le cadre de la Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à générer la moitié de ses besoins énergétiques à partir d'énergies renouvelables et de sources alternatives, dont l'hydrogène et l'ammoniac bleu, d'ici à la fin de la décennie.

Le Royaume passera au gaz naturel et aux sources d'énergie renouvelables à parts égales d'ici 2030, a déclaré à Arab News Abdelaziz Almizani, responsable de la durabilité des énergies renouvelables et de l'économie circulaire à la Commission royale pour la ville de Riyad.

"Cinquante pour cent devraient être fournis par le gaz naturel et les 50 pour cent restants par les énergies renouvelables et les sources d'énergie alternatives, l'hydrogène et l'ammoniac bleu", a-t-il déclaré.


Standard & Poor's confirme la note de crédit "A/A-1" du Royaume, perspective relevée à "Positive"

Ci-dessus, la ligne d'horizon de Riyad. S&P prévoit une croissance moyenne de 4,3 pour cent pour l'Arabie saoudite sur la période 2025-2027. (Photo d'archives AFP)
Ci-dessus, la ligne d'horizon de Riyad. S&P prévoit une croissance moyenne de 4,3 pour cent pour l'Arabie saoudite sur la période 2025-2027. (Photo d'archives AFP)
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  • Standard & Poor's (S&P) a confirmé la note de crédit du Royaume en monnaie locale et étrangère à "A/A-1" avec une amélioration de la perspective de "stable" à "positive"
  • S&P a expliqué que l'affirmation de la bonne note de crédit du Royaume résulte des efforts continus du Royaume en matière de réformes globales

RIYAD: Standard & Poor's (S&P) a confirmé la note de crédit du Royaume en monnaie locale et étrangère à "A/A-1" avec une amélioration de la perspective de "stable" à "positive", selon son rapport récemment publié.

S&P a expliqué que l'affirmation de la bonne note de crédit du Royaume résulte des efforts continus du Royaume en matière de réformes globales et d'investissements, qui contribueront à soutenir le développement de l'économie non pétrolière et la durabilité des finances publiques, a rapporté samedi l'agence de presse gouvernementale SPA.

S&P a indiqué qu'elle s'attendait à une croissance accrue du secteur non pétrolier dans le Royaume à moyen terme en raison de la mise en œuvre continue des initiatives de la Vision 2030, avec la priorité d'accélérer les grands projets d'infrastructure dans le but d'alléger la pression sur les finances publiques.

S&P s'attend à ce que le produit intérieur brut du Royaume continue de croître au cours des années 2024-2027, sur la base de la croissance remarquable des investissements dans le secteur non pétrolier, de la hausse des taux de consommation, et de son attente que le Royaume émerge à long terme comme une économie plus diversifiée, avec plus d'opportunités d'emploi pour les jeunes et une plus grande participation de la main-d'œuvre.

"Nous prévoyons une croissance plus forte de 4,3 pour cent en moyenne sur la période 2025-2027", indique S&P dans son rapport.

Toutefois, l'agence de notation a mis en garde contre les risques d'exécution qui pourraient découler d'une chute plus marquée des prix et des volumes du pétrole et de l'impact qui en résulterait sur les finances publiques, l'offre restreinte, les pénuries de compétences et le développement d'infrastructures de base telles que le logement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com