Vaccination des plus jeunes, quels enjeux avant la rentrée?

La vaccination des plus jeunes, décriée par les anti-vax sous le slogan «#TouchezPasAuxEnfants», revient sur le devant de la scène. (Photo, AFP)
La vaccination des plus jeunes, décriée par les anti-vax sous le slogan «#TouchezPasAuxEnfants», revient sur le devant de la scène. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 25 août 2021

Vaccination des plus jeunes, quels enjeux avant la rentrée?

  • Si le taux de vaccination en France est désormais élevé (plus de 70% de primo-vaccinés), «il reste une population vulnérable»
  • Il faut, selon les experts, arrêter de croire que les enfants transmettent moins la Covid-19 que les adultes

PARIS: Avec la rentrée et la crainte d'une flambée de la Covid-19 dans les écoles sous l'effet du très contagieux variant Delta, la vaccination des plus jeunes, décriée par les anti-vax sous le slogan "#TouchezPasAuxEnfants", revient sur le devant de la scène. Tour d'horizon des questions qui se posent.

La rentrée pourrait-elle faire exploser les contaminations? 

Un rebond de l'épidémie dans les classes d'âge plus basses est jugé inévitable par les experts. "Il y aura un brassage, on va remettre en contact des individus qui ne s'étaient pas vus et venant d'endroits différents" notamment de zones touristiques où le virus a beaucoup circulé, souligne, l'épidémiologiste Mircea Sofonea.

Même si le taux de vaccination en France est désormais élevé (plus de 70% de primo-vaccinés), "il reste une population vulnérable", explique l'épidémiologiste Antoine Flahault, citant les moins de 12 ans et la petite moitié des 12-17 ans pas encore vaccinés. "Une fois infectés ils trouveront facilement chez leurs proches les 5% de population (à risque) qui suffisent à faire une vague", note-t-il. Selon Arnaud Fontanet de l'Institut Pasteur, les modèles de son centre de recherche prévoient que "la moitié des nouvelles infections auront lieu chez les enfants à partir de l'automne".

Il faut, selon les experts, arrêter de croire que les enfants transmettent moins la Covid-19 que les adultes: "avec un variant deux à trois fois plus transmissible, les enfants sont maintenant aussi contagieux que l'étaient les adultes avec les souches précédentes", souligne le pédiatre et infectiologue Robert Cohen.

Capteurs de CO2 dans les classes, ventilation accrue et filtrage de l'air, auto-tests pour un dépistage intensifié du virus, port du masque dès 6 ans, tous ces experts réclament un protocole ultra-renforcé pour les enfants non vaccinables. Et la vaccination d'un maximum d'enseignants, de parents et du personnel scolaire au contact des enfants.

Quels avantages à une intensification de la vaccination des ados ? 

Les 12-17 ans sont couverts (en première dose) pour 58% d'entre eux au 23 août, selon le ministère de la Santé. "Un chiffre très encourageant", estime M. Cohen, président du Conseil national professionnel de pédiatrie, qui reçoit ces jours-ci "énormément d'appels de parents décidés à vacciner leurs enfants" avant la rentrée.

"Il faut amplifier la campagne. C'est un vrai sujet sanitaire, il faut les vacciner pour limiter la circulation du virus", a-t-on indiqué mardi au ministère de la Santé, lors du briefing hebdomadaire sur la vaccination.

Dès septembre des campagnes sont programmées en milieu scolaire. Avec l'objectif aussi, selon le ministère de la Santé, d'amener au vaccin "les enfants de familles réticentes ou hésitantes", notamment dans les milieux populaires.

Pour Antoine Flahault, on aurait pu "rendre obligatoire la vaccination des ados" parce que c'est "la période où on a le plus d'interactions sociales" avec le risque de former un "très grand foyer de contamination".

L'équilibre bénéfice-risque pour les enfants a-t-il été modifié ? 

À la mi-juin, les pédiatres ne recommandaient pas la vaccination des plus jeunes. "Nous étions très mitigés et préconisions de se concentrer sur les adultes, mais Delta a changé la donne", a souligné M. Cohen, disant redouter que la Covid-19 ne se transforme en "une maladie pédiatrique", si le virus ne circule que chez les non vaccinés, donc surtout les enfants.

"Mathématiquement, il y aura davantage d'enfants infectés, avec le risque d'être hospitalisés ou de faire des formes graves", estime l'infectiologue, alors que depuis le début de l'épidémie, la France a déploré moins d'une dizaine de décès d'enfants pour 5.000 hospitalisations et 700 passages en réanimation.

Jugeant aussi que "la sévérité de la Covid-19 n'est pas à négliger" chez les enfants, Mircea Sofonea a cité des estimations parlant de "5 à 20%" de Covid longs, susceptibles de toucher aussi les enfants, avec des symptômes "pouvant affecter leur qualité de vie (ou avoir) un retentissement cognitif". L'expert a évoqué aussi le risque de "réactivation du virus d'Epstein-Barr, responsable entre autres de la mononucléose, habituellement à l'état latent".

"Une étude britannique évalue de 4 à 8% la proportion d'enfants ayant développé un Covid long", ajoute M. Flahault.

Pour Mircea Sofonea, avec une contagiosité plus forte de Delta et une virulence plus élevée selon des études canadiennes et écossaises, il y a clairement plus de bénéfices qu'auparavant à vacciner également les plus jeunes.  

Un manque de recul sur les effets indésirables chez les ados ? 

Le "seul effet indésirable connu" qui touche surtout les jeunes garçons (une chance sur 15 à 20.000) est le risque de myocardite (inflammation de la membrane entourant le coeur), un effet "rare, très surveillé" et qui se soigne facilement, selon M. Cohen.

Quant au manque de recul supposé, Mircea Sofonea a rappelé que "plus de 2,5 milliards de personnes ont été vaccinées" en première dose sur la planète depuis décembre 2020, "avec toutes les physiologies possibles, les terrains les plus dégradés. S'il avait un potentiel toxique à retard, de premiers signaux auraient été déjà perçus chez ces patients". "On a un très bon vaccin, particulièrement bien toléré et efficace, déjà injecté à des millions d'adolescents, on n'a pas d'expérience aussi importante pour d'autres vaccins", abonde M. Flahault.

Dire que les vaccins à ARN messager seraient dangereux pour les plus jeunes est également une contre-vérité, souligne l'infectiologue Cohen. "Cette histoire d'ARN messager c'est quasiment moyenâgeux: dans n'importe quelle infection virale, le virus entre dans la cellule, exprime son ARN messager – son matériel génétique – qui produit des protéines, exactement comme un vaccin", explique-t-il.

"On vaccine avec seulement une fraction du génome viral qui finit par disparaître très rapidement", complète M. Sofonea, contrairement par exemple au vaccin contre la rubéole, basé sur un virus vivant atténué.

Qu'en est-il de la vaccination des moins de 12 ans ?

Selon le pédiatre Robert Cohen, la barre avait été mise à cet âge non pas par crainte d'un manque de maturité de l'organisme des enfants mais parce qu'"on s'était aperçu que même si les ados faisaient moins de formes graves, ils transmettaient plus la maladie que les plus petits". 

Avec l'émergence de Delta, les laboratoires américains Pfizer et Moderna ont lancé pour les moins de 12 ans des études cliniques, actuellement en phase 2 et 3 (dosage et tolérance). Les premiers résultats sont attendus au plus tôt en fin de l'année et les autorisations d'utilisation, pas avant 2022. 

Pour les plus petits, "on va être forcément plus exigeant car l'infection par Covid est moins dangereuse que pour l'adulte", a souligné Antoine Flahault qui y est favorable tout en jugeant que le plus urgent est de renforcer la prévention dans les écoles.


Droit du travail: le gouvernement se donne jusqu'en septembre pour cadrer la négociation

Cette photographie montre l'entrée du ministère du Travail, à Paris, le 17 janvier 2025. (AFP)
Cette photographie montre l'entrée du ministère du Travail, à Paris, le 17 janvier 2025. (AFP)
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  • Le gouvernement lance des négociations larges sur le droit du travail et l’assurance chômage, avec une lettre de cadrage attendue la semaine prochaine
  • Parmi les mesures envisagées : monétisation de la cinquième semaine de congés, suppression de deux jours fériés, lutte contre les temps partiels subis et assouplissement des CDD et intérim

PARIS: Le ministère du Travail a indiqué vendredi que la feuille de route de la négociation sur le droit du travail, avec notamment la possible monétisation de la cinquième semaine de congés payés, serait envoyée en septembre pour poursuivre "la concertation préalable".

Plaidant qu'"il faut travailler plus", le Premier ministre François Bayrou avait souhaité le 15 juillet que les partenaires sociaux ouvrent des négociations sur une nouvelle réforme de l'assurance chômage et sur le droit du travail pour participer à l'effort budgétaire.

Le ministère doit adresser "dans le courant de la semaine prochaine" la "lettre de cadrage" fixant le cadre de la négociation d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage avec des discussions prévues "jusqu’à la mi-novembre", ainsi que le document d'orientation concernant la suppression de deux jours fériés pour une négociation qui doit durer "jusqu’à la fin du mois de septembre".

Mais les autres mesures ayant trait à "la modernisation du marché du travail et la qualité du travail" feront l'objet d'un document d'orientation à la rentrée. Outre la monétisation de la cinquième semaine de congés payés, il s'agit notamment de lutter contre les temps partiels subis, de "fluidifier" le marché du travail avec des assouplissements sur les CDD et les contrats d'intérim ou encore de dispositions sur l’indemnisation des arrêts maladie.

"Un envoi en septembre plutôt que début août répond à une demande de certains des partenaires sociaux de pouvoir poursuivre la concertation préalable à l’envoi de ce document d’orientation", a expliqué le ministère, ajoutant que cela "permettra de continuer à recueillir leurs avis, leurs idées et leurs priorités pour enrichir ce document".

Le calendrier de cette négociation doit s'étendre "sur plusieurs mois, au minimum jusqu’à la fin de l’année 2025", selon la même source.


Paris salue la conférence de New York et poursuit l’initiative avec Riyad

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux médias lors d'une visite des entrepôts du Croissant-Rouge égyptien où est stockée l'aide destinée à Gaza, dans la ville frontalière égyptienne d'El-Arish, en Égypte, le 8 avril 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux médias lors d'une visite des entrepôts du Croissant-Rouge égyptien où est stockée l'aide destinée à Gaza, dans la ville frontalière égyptienne d'El-Arish, en Égypte, le 8 avril 2025. (AFP)
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  • Paris et Riyad poussent pour une reconnaissance collective de l’État palestinien
  • La France appelle à un cessez-le-feu, la levée du blocus et le désarmement du Hamas

PARIS: Sur fond de crise humanitaire d’une cruauté inqualifiable dans la bande de Gaza, le président Emmanuel Macron a annoncé une opération de largage de vivres conduite par la France, avec le soutien de la Jordanie, des Émirats arabes unis et de l’Allemagne.

« Face à l’urgence absolue, nous venons de conduire une opération de largage de vivres à Gaza », a déclaré le chef de l’État sur X, en remerciant les partenaires impliqués et saluant l’engagement des forces armées françaises.

Mais, de son point de vue, ces largages restent insuffisants : « Il faut qu’Israël ouvre un plein accès humanitaire », a-t-il insisté, réitérant l’exigence française d’une levée immédiate du blocus des aides.

Au-delà de la réponse d’urgence, Paris entend porter une initiative diplomatique structurante : la conférence internationale co-présidée à New York par la France et l’Arabie saoudite a marqué un tournant en posant un cadre politique ambitieux.

Cette conférence, tenue en l’absence des États-Unis et d’Israël, a réuni plus de 40 ministres et 120 participants, aboutissant à l’adoption d’un plan d’action en 42 points.

Malgré les réticences et le scepticisme ambiants, elle a permis l’émergence d’une dynamique inédite vers la reconnaissance de l’État palestinien et un processus de paix régional.

Le plan d’action validé à New York constitue désormais un socle politique partagé entre acteurs européens, puissances arabes, Union européenne et Ligue arabe.

Ce texte appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages, à l’acheminement massif de l’aide humanitaire, mais surtout à la mise en œuvre concrète de la solution à deux États.

Il prévoit notamment un processus progressif de désarmement du Hamas, condition indispensable à la stabilisation durable de la région.

Pour la France, ce texte marque une rupture avec l’impasse diplomatique des dernières décennies et propose pour la première fois un mécanisme concerté de démilitarisation et de réintégration de Gaza dans le giron de l’Autorité palestinienne.

Le document évoque même la possibilité de confier les armes du Hamas à une tierce partie sous supervision internationale, afin de garantir qu’elles ne soient plus utilisées.

Ce volet, essentiel pour Israël, est aussi le fruit d’un consensus entre les États arabes partenaires, y compris ceux perçus comme proches du Hamas.

Sur le front politique, Paris se réjouit de l’effet de levier de la conférence : peu après, plusieurs pays — Portugal, Royaume‑Uni, Canada — ont annoncé leur volonté de reconnaître l’État palestinien, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.

Une coalition de volontaires est en train de se constituer : quinze États, aux côtés de la Ligue arabe et de l’Union européenne, ont d’ores et déjà signé une déclaration commune en ce sens.

La France espère ensuite entraîner d’autres partenaires européens, notamment l’Allemagne. « Nous continuons à travailler en E3 avec nos partenaires allemands et britanniques », indique une source haut placée.

Si Berlin reste prudent, des signes d’évolution apparaissent dans les récentes déclarations de sa ministre des Affaires étrangères. Paris entend maintenir ces échanges diplomatiques jusqu’à septembre.

Contrairement aux critiques israéliennes et américaines, la France affirme que cette dynamique de reconnaissance ne constitue pas un obstacle à la paix, mais un levier pour la relancer.

Le président Macron estime que cette reconnaissance, inscrite dans un cadre politique exigeant — avec une gouvernance palestinienne réformée et un désarmement du Hamas — peut rebâtir les conditions d’une solution durable.

Les ruptures des négociations avec le Hamas sont antérieures aux annonces de Paris, souligne-t-on à l’Élysée, et ne peuvent donc pas lui être imputées.

La reconnaissance collective envisagée en septembre serait également un signal fort en direction des modérés palestiniens, en particulier l’Autorité palestinienne, qui s’est engagée début juin à respecter une série d’exigences posées par la communauté internationale en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption.

Un des apports majeurs de la conférence de New York est l’introduction formelle de la question du désarmement du Hamas dans un cadre diplomatique multilatéral.

Jusqu’ici marginalisée ou qualifiée d’irréaliste, cette exigence est clairement codifiée dans le plan d’action. Des discussions sont en cours, y compris sur l’exil éventuel de certains cadres du mouvement auprès d’États tiers.

Le Hamas n’a pas accepté ces conditions, mais le message politique est clair : son isolement au sein du monde arabe s’accentue et sa marge de manœuvre se rétrécit.

Face à cette dynamique, Israël et l’administration américaine ont haussé le ton, estimant qu’une reconnaissance unilatérale de la Palestine constituerait une « insulte » aux victimes israéliennes du 7 octobre.

Le président américain Donald Trump a même imposé des sanctions ciblées contre certains membres de l’Autorité palestinienne et de l’OLP, en contradiction avec les efforts en cours pour renforcer cette autorité.

La position américaine révèle un décalage croissant avec une partie de la communauté internationale, y compris des alliés traditionnels, en raison de son soutien inconditionnel à Israël, malgré l’ampleur des pertes civiles à Gaza et la persistance de la colonisation en Cisjordanie.

Cet état de fait suscite déjà des interrogations en Europe, où des pays comme la Suède exigent, par exemple, le gel de la partie commerciale de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

La France, de son côté, entend poursuivre cette dynamique au-delà de la conférence de New York. Un sommet est prévu les 21 et 22 septembre, juste avant l’Assemblée générale de l’ONU, pour réunir les États prêts à reconnaître collectivement la Palestine et à faire vivre ce nouveau cadre politique.

« Il s’agit d’une coalition inédite, qui repose sur un équilibre entre exigences sécuritaires et reconnaissance des droits politiques du peuple palestinien », souligne-t-on à Paris.

En réaffirmant l’exigence d’un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus humanitaire, la libération des otages, mais aussi le désarmement du Hamas et la mise en place d’un État palestinien souverain, la France, de concert avec l’Arabie saoudite, tente de reconstruire une architecture de paix.


La défiance à l'égard de Macron et de Bayrou au plus haut, selon un sondage Paris, France

Le Premier ministre français François Bayrou et le président français Emmanuel Macron assistent à une réunion avec les élus de Nouvelle-Calédonie et les représentants de l'État au palais de l'Élysée, à Paris, le 12 juillet 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou et le président français Emmanuel Macron assistent à une réunion avec les élus de Nouvelle-Calédonie et les représentants de l'État au palais de l'Élysée, à Paris, le 12 juillet 2025. (AFP)
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  • La défiance à l'égard du président Emmanuel Macron s'est accrue en juillet pour atteindre le niveau le plus élevé de son second quinquennat
  • Le Premier ministre François Bayrou a établi un nouveau record d'impopularité, selon un sondage Elabe pour Les Echos publié jeudi

PARIS: La défiance à l'égard du président Emmanuel Macron s'est accrue en juillet pour atteindre le niveau le plus élevé de son second quinquennat, tandis que le Premier ministre François Bayrou a établi un nouveau record d'impopularité, selon un sondage Elabe pour Les Echos publié jeudi.

Près des trois quarts des Français interrogés (73%) affirment ne pas faire confiance au chef de l'Etat et la moitié (49%) va jusqu'à "ne pas lui faire du tout confiance", le niveau le plus élevé atteint de son second mandat, qu'il n'a dépassé qu'une seule fois depuis son arrivée à l'Elysée en 2017 au plus fort de la crise des gilets jaunes en décembre 2018.

Selon le sondage, seuls 21% des Français font confiance à Emmanuel Macron, soit un point de moins qu'en juin et 6 de perdus par rapport à mars.

Pour François Bayrou, qui a présenté à la mi-juillet les mesures d'économie prévues par le gouvernement dans son projet de budget pour l'année prochaine, la chute se poursuit avec seulement 12% des Français qui disent lui faire confiance, soit un nouveau record d'impopularité (-2 points).

La défiance à l'égard du chef du gouvernement a progressé, avec 80% des Français (+5 points en un mois) qui disent ne pas lui faire confiance et 56% qui affirment ne pas lui faire "du tout" confiance, soit un bond de 9 points depuis juin.

Au classement des personnalités, le RN Jordan Bardella conserve la première place avec 39% des Français (+3 points) qui ont une image positive de lui, devant l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (37%) et Marine Le Pen (35%).

A gauche, le mieux classé est l'ancien président François Hollande qui s'installe en huitième position grâce à un bond de 6 points en un mois.

Sondage réalisé par internet les 29 et 30 juillet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur entre 1,4 et 3,1 points.