Quel avenir pour le business des tests antigéniques ?

Les tests doivent pourtant se faire sous la responsabilité d'un pharmacien: ce dernier ne peut pas être à la fois dans son officine, et superviser les tests dans un barnum qui ne serait pas à proximité immédiate. (AFP)
Les tests doivent pourtant se faire sous la responsabilité d'un pharmacien: ce dernier ne peut pas être à la fois dans son officine, et superviser les tests dans un barnum qui ne serait pas à proximité immédiate. (AFP)
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Publié le Mercredi 25 août 2021

Quel avenir pour le business des tests antigéniques ?

  • La fin de la gratuité des tests devrait également freiner ces nouveaux business, en faisant baisser le nombre de tests dits «de confort» visant uniquement à obtenir un pass sanitaire valide
  • «On a même été saisi pour une pharmacie parisienne qui a monté un barnum dans le sud de la France»

PARIS: Faute de schéma vaccinal complet, de nombreux Français ont dû se faire tester cet été pour obtenir leur pass sanitaire, engendrant un véritable business du test qui devrait se poursuivre à la rentrée, jusqu'à la fin de la gratuité des tests annoncée pour mi-octobre.


Rien que sur la semaine du 9 au 15 août, près de 6 millions de dépistages du Covid-19 ont été réalisés, dont plus des deux tiers par test antigénique, selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). Pour répondre à la demande, des barnums ont fleuri un peu partout dans le pays, devant les pharmacies, les boîtes de nuit ou encore en festival. 


Chez les pharmaciens - qui sont rémunérés 25 euros par test - certains essaient de profiter au maximum de ce complément de revenus et ont installé plusieurs barnums, parfois à plusieurs kilomètres de leur officine. "On a même été saisi pour une pharmacie parisienne qui a monté un barnum dans le sud de la France", déclare à l'AFP Pierre Beguerie, président du conseil central de l'Ordre des pharmaciens.


Les tests doivent pourtant se faire sous la responsabilité d'un pharmacien: ce dernier ne peut pas être à la fois dans son officine, et superviser les tests dans un barnum qui ne serait pas à proximité immédiate.


Des sociétés privées ont aussi flairé le filon. "Avec le lancement du pass sanitaire, on a multiplié notre activité par dix en juillet", se félicite Romane Audras, responsable de la communication de Covid-Pharma. L'entreprise, créée en mars 2021, vend une solution numérique qui permet notamment aux pharmaciens d'organiser leurs rendez-vous et de transmettre automatiquement les résultats des tests au SI-DEP, la plateforme d'enregistrement du gouvernement.


D'autres vont plus loin, et fournissent des solutions "clé en main" pour gérer toute la logistique nécessaire à la mise en place d'un barnum: de la tente au matériel de test, en passant par le recrutement des préleveurs et l'enregistrement du résultat du test. 


C'est le cas par exemple de la start-up Ajan, qui, une fois le pharmacien rémunéré par la Sécurité sociale, lui facture un forfait de 15 à 24 euros par test pour ce type de prestation.

«Mafia des tests antigéniques»
Certaines de ces sociétés frôlent parfois les limites de la légalité, en demandant la carte professionnelle des soignants pour enregistrer elles-mêmes les demandes de remboursement à la Sécurité sociale, ou encore en promettant des dépistages gratuits en entreprise, alors que le gouvernement exige que ce type de campagne soit pris en charge en intégralité par l'employeur, et pas par les deniers publics. 


Au sujet de certains de ces concurrents, Nicolas Baudelot, co-fondateur de Médicalib, une plateforme de demande de soins à domicile qui s'est lancée aussi dans le dépistage du Covid, n'hésite pas à parler de "mafia des tests antigéniques".


Avec la rentrée qui se profile, et la reprise des séminaires d'entreprises et autres salons professionnels qui nécessitent un pass sanitaire, l'activité de ce type de sociétés devrait se poursuivre à un niveau soutenu, avant de diminuer progressivement à mesure que la couverture vaccinale s'élargit.  


La fin de la gratuité des tests, prévue à la mi-octobre, devrait également freiner ces nouveaux business, en faisant baisser le nombre de tests dits "de confort" visant uniquement à obtenir un pass sanitaire valide. Seules les personnes disposant d'une ordonnance devraient pouvoir bénéficier d'un remboursement.


Selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, le nombre de barnums devrait mécaniquement baisser avec la chute de la demande. Mais il estime que l'expérience des tests laissera des traces. 


"Je pense que les actions de prévention en officine vont se développer pour d'autres types de pathologies", déclare-t-il, en assurant qu'il faudra probablement développer des espaces spécialisés dans les pharmacies. 


Pour les sociétés spécialisées, il faudra aussi s'adapter à une forte baisse de la demande. Covid-Pharma prévoit par exemple de continuer à travailler avec ses clients pharmaciens, en les orientant vers le service d'ordonnance sécurisée de sa maison-mère, Ordoclic. D'autres entreprises envisagent de se reconvertir dans d'autres actions de prévention en santé, et notamment la vaccination contre le Covid.


PwC Middle East inaugure son siège régional à Riyad

PwC Middle East a obtenu la licence pour son siège régional auprès des ministères de l’Investissement et du Commerce d’Arabie saoudite. (Photo fournie)
PwC Middle East a obtenu la licence pour son siège régional auprès des ministères de l’Investissement et du Commerce d’Arabie saoudite. (Photo fournie)
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  • L’inauguration du nouveau siège témoigne de l’engagement de l’entreprise dans la région, notamment par la création de 6 000 nouveaux emplois
  • «Nous sommes pleinement engagés à soutenir la prochaine phase du programme de transformation de l’Arabie saoudite», a souligné Hani Ashkar, associé principal chez PwC Middle East

RIYAD: Mercredi, PwC Middle East, l’un des principaux cabinets de services professionnels de la région, a officiellement inauguré son siège régional à Riyad. L’inauguration du nouveau siège témoigne de l’engagement de l’entreprise dans la région, notamment par la création de 6 000 nouveaux emplois et des investissements continus dans la technologie numérique et les capacités environnementales, sociales et de gouvernance.

PwC Middle East a obtenu la licence pour son siège régional auprès des ministères de l’Investissement et du Commerce d’Arabie saoudite. La société a réussi à établir son siège avant le 1er janvier 2024, date limite fixée par le programme des sièges régionaux mis en place par le ministère de l’Investissement et la Commission royale de Riyad.

La cérémonie d’inauguration, qui s’est tenue dans un hôtel local à Riyad, s’est déroulée en présence de Khaled al-Faleh, ministre saoudien de l’Investissement, de Hazim Zagzoog, conseiller à la cour royale, et de Kevin Ellis, de PwC Emea.

«Je suis ravi de rejoindre PwC Middle East qui inaugure son nouveau siège social régional à Riyad, lequel contribuera à construire l’écosystème des sièges sociaux régionaux en Arabie saoudite et à établir des normes mondiales pour leur fonctionnement dans le secteur des services professionnels», a déclaré M. Al-Faleh. «Il s’agit d’une continuation naturelle d’une relation de longue date mutuellement bénéfique. Je félicite également PwC d’avoir embauché plus de 1 000 Saoudiens talentueux», a-t-il ajouté.

Hani Ashkar, associé principal chez PwC Middle East, s’est félicité de l’obtention de la licence pour son siège régional. Il s’est par ailleurs dit honoré de pouvoir soutenir la remarquable transformation de l’Arabie saoudite à mesure qu’elle progresse vers sa Vision 2030. «Chez PwC Middle East, nous sommes pleinement engagés à soutenir la prochaine phase du programme de transformation de l’Arabie saoudite, grâce à la numérisation, la décarbonisation, la localisation, la privatisation et la modernisation», a souligné M. Ashkar.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Air Algérie commande 7 avions long-courriers à Airbus

La compagnie Air Algérie a signé une commande ferme pour l'achat de cinq A330-900 et deux A350-1000 afin de renforcer sa flotte d'avions long-courriers, a annoncé jeudi Airbus. (AFP)
La compagnie Air Algérie a signé une commande ferme pour l'achat de cinq A330-900 et deux A350-1000 afin de renforcer sa flotte d'avions long-courriers, a annoncé jeudi Airbus. (AFP)
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  • Selon le dernier prix catalogue communiqué par Airbus, la commande atteint 2,2 milliards de dollars
  • Ces appareils de dernière génération permettent une «réduction de la consommation de carburant de l'ordre de 25% par siège»

PARIS: La compagnie Air Algérie a signé une commande ferme pour l'achat de cinq A330-900 et deux A350-1000 afin de renforcer sa flotte d'avions long-courriers, a annoncé jeudi Airbus.

Selon le dernier prix catalogue communiqué par Airbus -jamais appliqué en raison des rabais consentis-, la commande atteint 2,2 milliards de dollars.

Ces appareils permettront à la compagnie nationale algérienne de "se renforcer sur les dessertes régionales et de proposer un programme ambitieux de destinations transcontinentales", estime l'avionneur européen dans un communiqué.

Ces appareils de dernière génération permettent une "réduction de la consommation de carburant de l'ordre de 25% par siège" selon Airbus.

Air Algérie dispose pour ses liaisons long-courriers de 8 A330 de précédente génération, selon son site internet. Sa flotte de 56 appareils comprend notamment 32 moyen-courriers Boeing 737 NG.


Wallan Trading signe un partenariat avec Renault pour distribuer des voitures en Arabie saoudite

L'entreprise basée à Riyad cherche à étendre son offre automobile dans le Royaume. (Shutterstock)
L'entreprise basée à Riyad cherche à étendre son offre automobile dans le Royaume. (Shutterstock)
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  • Distributeur clé de marques automobiles mondiales comme Hyundai Motors, Genesis ou Kenworth, Wallan Trading affirme que ce nouveau partenariat renforcera ses services en Arabie saoudite
  • «Cette alliance nous permet d'étendre nos domaines de services à nos clients dans le Royaume en proposant des voitures Renault de classe mondiale», a déclaré le président du groupe Wallan

RIYAD: Wallan Trading Co., l'un des acteurs majeurs du marché automobile saoudien, a signé un partenariat stratégique pour devenir le distributeur officiel du groupe Renault alors que l'entreprise basée à Riyad cherche à étendre son offre automobile dans le Royaume. 

Distributeur clé de marques automobiles mondiales telles que Hyundai Motors, Genesis, Kenworth et Geely Motors, Wallan Trading affirme que ce nouveau partenariat contribuera à renforcer ses services en Arabie saoudite.

«Nous sommes ravis de coopérer avec le géant Renault Group. Cette alliance nous permet d'étendre nos domaines de services à nos clients dans le Royaume en proposant des voitures Renault de classe mondiale», a déclaré Fahad ben Saad al-Waalan, président du groupe Wallan.

«Nous sommes convaincus que ce partenariat offrira une expérience unique aux clients, basée sur l'engagement du groupe Renault en matière d'innovation technologique et sur notre solide expérience sur le marché saoudien», a-t-il ajouté. 

Wallan a commencé son activité dans les années 1980 en devenant l'agent officiel de Hyundai dans la région centrale de l'Arabie saoudite. Depuis lors, l'entreprise a élargi son portefeuille automobile grâce à des partenariats avec d'autres marques mondiales de véhicules de tourisme et utilitaires. 

Jérôme Banaud, directeur général des opérations de Renault en Afrique, au Moyen-Orient et dans la région Asie-Pacifique, s’est félicité du nouveau partenariat. «Nous sommes ravis de conclure cette alliance stratégique avec le groupe Wallan, dont l'expérience de longue date dans le secteur automobile et la forte orientation client correspondent parfaitement à nos objectifs de marque», a-t-il expliqué.

Le groupe Renault a une longue histoire d'innovation et de technologie automobile, notamment avec le lancement de la première voiture électrique produite en série en Europe. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com