Jazz à La Villette: une édition 2021 avec «tout l'ADN du festival»

Le saxophoniste français Julien Lourau joue pendant le festival Jazz de La Villette en 2007 (Patrick Kovarik/AFP)
Le saxophoniste français Julien Lourau joue pendant le festival Jazz de La Villette en 2007 (Patrick Kovarik/AFP)
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Publié le Samedi 28 août 2021

Jazz à La Villette: une édition 2021 avec «tout l'ADN du festival»

  • Dès la soirée d'ouverture, le 1er septembre à l'Espace Charlie-Parker sous la Grande Halle, on sera dans le vif du sujet avec la chanteuse Jeanne Added et le chanteur José James
  • La rencontre des musiques du monde, qu'elles soient africaines ou afro-cubaines, et du jazz, seront célébrées au cours de plusieurs soirées

PARIS : «Tout l'ADN de Jazz à La Villette est là», affirme Frank Piquard, programmateur du festival parisien qui retrouvera, du 1er au 12 septembre dans les diverses salles du Parc de La Villette, son format d'avant Covid.

Contrairement à de nombreux spectacles vivants, annulés en raison de la pandémie, le festival avait pu se dérouler l'an dernier mais dans un format resserré sur deux week-end.

«Cette fois, on a quelque chose qui ressemble à Jazz à la Villette», s'est félicité Frank Piquard, l'un des deux programmateurs du festival avec Vincent Anglade. Il a salué la «célébration de la musique afro-américaine, cette ouverture sur les musiques du monde, évidemment la scène française» qui résonneront au nord-est de Paris.

 - Célébration des musiques afro-américaines -

Dès la soirée d'ouverture, le 1er septembre à l'Espace Charlie-Parker sous la Grande Halle, on sera dans le vif du sujet avec la chanteuse Jeanne Added et le chanteur José James, l'un des rares Afro-américains à l'affiche cette année, qui avait offert au public du festival en 2019 un vibrant concert consacré aux chansons de la légende soul Bill Withers. 

Jeanne Added a prévu de rendre un vibrant hommage à Prince, cinq ans après sa disparition. «Jeanne Added, c'est vraiment une grande fan de Prince, dont elle reprenait des chansons déjà bien avant sa carrière pop», confie Frank Piquard. Sur son premier EP, en 2011, la musicienne offrait ainsi une version de «Little Red Corvette» du musicien funk de Minneapolis, seule à la guitare.

Elle sera accompagnée sur scène par Bruno Ruder, le pianiste de Magma. Les deux musiciens se connaissent «depuis très longtemps puisqu'ils étaient déjà dans le groupe +Yes is a pleasant country+ il y a une quinzaine d'années, en clavier-voix», rappelle Frank Piquard qui évoque «un contrepied hyper intelligent».

- Ouverture aux musiques du monde -

La rencontre des musiques du monde, qu'elles soient africaines ou afro-cubaines, et du jazz, seront célébrées au cours de plusieurs soirées.

Le 2 septembre, à la Philharmonie, hommage sera rendu à Manu Dibango, célèbre saxophoniste alto camerounais disparu le 24 mars 2020 à l’hôpital à l'âge de 86 ans, victime indirecte du Covid.

Pour honorer la musique de l'auteur du tube planétaire «Soul Makossa», inventeur d'un jazz mâtiné d'influences africaines, funk et reggae, ont été sollicités le Collectif MDO, qui était le groupe de Manu, et quelques invités tels la chanteuse béninoise Angélique Kidjo ou le chanteur camerounais Blick Bassy.

Le festival a aussi construit une soirée, le 11 septembre à l'Espace Charlie-Parker, autour de Dizzy Gillespie dans la version afro-cubaine du trompettiste, qui fut le premier musicien be-bop à aller se mesurer aux musiques et rythmes de Cuba.

- La scène française -

La scène française est très présente, dans des esthétiques très diverses, avec le jazz cinématographique, céleste, psychédélique et planant du saxophoniste Thomas de Pourquery et son ensemble Supersonic.

On trouvera aussi celui plus classique de la chanteuse Cécile McLorin Salvant, qui déterre des vieux airs méconnus du jazz auxquels elle donne une nouvelle patine. Ou encore celui du saxophoniste ténor Julien Lourau, qui s'immerge dans un jazz ouvert à la soul, au groove et à la musique brésilienne des seventies, celui du mythique label indépendant américain de cette époque, CTI. 

- ...Et caribéenne -

Le festival garde aussi un oeil sur la scène caribéenne, hyper dynamique, dont Anthony Joseph est un des fleurons.

Ce chanteur trinitéen basé à Londres déclamera sa poésie engagée dans le style «spoken word» cher à ses aînés Gil Scott-Heron et Linton Kwesi Johnson, sur fond d'une «Great Black Music» hypnotique et lancinante.

Jazz à La Villette proposera aussi un festival bis, «Under the Radar», consacré à une scène plus underground dans plusieurs petites salles aux alentours du Parc de La Villette.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com