Plus de 600 Égyptiens et Marocains débarquent sur l'île de Lampedusa

Des migrants d'Afrique du Nord examinés à bord d'un bateau de patrouille des garde-côtes italiens l'année dernière. (AFP/Fichier Photo)
Des migrants d'Afrique du Nord examinés à bord d'un bateau de patrouille des garde-côtes italiens l'année dernière. (AFP/Fichier Photo)
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Publié le Dimanche 29 août 2021

Plus de 600 Égyptiens et Marocains débarquent sur l'île de Lampedusa

  • Les garde-côtes italiens disent que 400 personnes se trouvaient à bord d'un navire
  • Depuis le début de cette année jusqu'à lundi dernier, 35 593 personnes ont débarqué en Italie, contre 17 500 en 2020

ROME : Plus de 600 personnes en provenance d'Égypte et du Maroc ont débarqué samedi à Lampedusa, selon les garde-côtes italiens, dont beaucoup avec des blessures et des traces de coups.

Ces débarquements dans la partie la plus méridionale de l'Italie ont augmenté ces derniers jours, car le beau temps persiste dans le canal de Sicile, la plupart d'entre eux arrivant sur des canots en provenance de Tunisie.

Les garde-côtes italiens déclarent que 400 personnes se trouvaient à bord d'un seul navire, qui avait quitté les côtes près de la Libye. Le bateau a été repéré samedi matin par la Guardia di Finanza italienne et escorté jusqu'à Lampedusa.

« C'est l'un des débarquements les plus importants de ces derniers jours sur l'île », déclare à Arab News un porte-parole de la Guardia di Finanza. « Les migrants étaient en surnombre sur le bateau de pêche. La situation du bateau était si préoccupante que, craignant qu'il ne chavire, nous avons dû les transférer sur plusieurs autres bateaux pour les emmener en toute sécurité jusqu'au quai de l'île.

« Beaucoup de personnes à bord portent les stigmates de violences et de coups qu'elles ont subis pendant leur séjour en Libye », précise Alida Serrachieri, directrice médicale de MSF à Lampedusa, à l'agence de presse italienne ANSA.

Les derniers arrivants ont accru la pression sur le centre d'accueil de l'île, qui abrite désormais près de 1 300 personnes alors qu'il n'a de place que pour environ 250 personnes.

« Une fois de plus, Lampedusa se prépare à porter seul le fardeau de l'accueil humanitaire », dit le maire de Lampedusa, Salvatore Martello, à Arab News. « Je suis le premier à dire que nous devons soutenir, à tous les niveaux, l'engagement de la communauté internationale face à la tragédie afghane. Mais il est également juste de rappeler qu'il existe d'autres territoires et pays d'où les gens fuient et tentent d'atteindre l'Europe via Lampedusa et l'Italie. Nous devons garantir des corridors humanitaires, gérés par les institutions internationales, pour ces populations également. »

Il précise que la situation dans le centre devient « de plus en plus difficile » chaque jour.

Jeudi, une quarantaine de bateaux ont atteint Lampedusa en 24 heures et tous ceux qui étaient à bord ont été emmenés au centre qui était « déjà plus que plein », ajoute Martello.

Depuis le début de cette année jusqu'à lundi dernier, 35 593 personnes ont débarqué en Italie, contre 17 500 en 2020.

Selon un bulletin d'août de l'Organisation internationale pour les migrations, 392 personnes se sont noyées depuis le début de l'année et 632 ont disparu sur la route de la Méditerranée centrale menant de la Libye à l'Italie.

Le même rapport ajoute que les garde-côtes libyens ont intercepté 22 419 personnes jusqu'à présent cette année, dont 1 530 femmes et 803 mineurs, contre 11 891 sur l'ensemble de 2020.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Un commandant du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au Liban

La formation islamiste pro-iranienne avait affirmé plus tôt que Hussein Makki, 55 ans, était "mort en martyr sur la route de Jérusalem", une expression utilisée par l'organisation pour désigner ses membres tués par des tirs israéliens. (AFP).
La formation islamiste pro-iranienne avait affirmé plus tôt que Hussein Makki, 55 ans, était "mort en martyr sur la route de Jérusalem", une expression utilisée par l'organisation pour désigner ses membres tués par des tirs israéliens. (AFP).
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  • "Un appareil des forces aériennes israéliennes a frappé et éliminé" Hussein Makki dans la région de Tyr
  • Plus tôt, l'armée israélienne avait annoncé qu'un civil israélien avait été tué et cinq soldats blessés dans le nord d'Israël par une roquette tirée depuis le Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne dans le sud du Liban a tué mardi soir un commandant du Hezbollah, a revendiqué l'armée israélienne mercredi.

"Un appareil des forces aériennes israéliennes a frappé et éliminé" Hussein Makki dans la région de Tyr, a communiqué l'armée sur le réseau social Telegram, en publiant une vidéo aérienne de l'explosion d'une voiture.

M. Makki était un commandant du Hezbollah dans le sud du Liban, "responsable de la préparation et de l'exécution de nombreuses attaques terroristes contre des civils et le territoire d'Israël", selon la même source.

La formation islamiste pro-iranienne avait affirmé plus tôt que Hussein Makki, 55 ans, était "mort en martyr sur la route de Jérusalem", une expression utilisée par l'organisation pour désigner ses membres tués par des tirs israéliens.

L'agence de presse libanaise ANI avait indiqué de son côté qu'une frappe avait été opérée par un drone israélien contre "une voiture sur la route principale de Tyr à Al-Hush" et avait "fait deux martyrs".

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement à la frontière israélo-libanaise l'armée israélienne au Hezbollah libanais, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.

Plus tôt, l'armée israélienne avait annoncé qu'un civil israélien avait été tué et cinq soldats blessés dans le nord d'Israël par une roquette tirée depuis le Liban.

"Durant la journée, nous avons attaqué des dizaines de cibles du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle ajouté.

Sept mois de violences transfrontalières ont fait au moins 413 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également 79 civils, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, au moins 14 soldats et dix civils ont été tués dans ces violences qui ont déplacé des dizaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière.


Un forum pour lutter contre la criminalité financière et la corruption se tiendra à Riyad

Le premier Forum arabe des agences de lutte contre la corruption et des services de renseignement financier se tiendra à l’hôtel Four Seasons de Riyad au Kingdom Centre. (Capture d’écran/YouTube)
Le premier Forum arabe des agences de lutte contre la corruption et des services de renseignement financier se tiendra à l’hôtel Four Seasons de Riyad au Kingdom Centre. (Capture d’écran/YouTube)
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  • Le forum réunira les principaux acteurs du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord dans le but de lutter contre la criminalité financière, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
  • Ce forum vise à établir une collaboration fructueuse entre les agences saoudiennes, les organisations homologues ainsi que les organismes régionaux et internationaux

RIYAD: Le premier Forum arabe des agences de lutte contre la corruption et des services de renseignement financier s’ouvrira mercredi à Riyad sous l’égide de la présidence de la sécurité de l’État.

Il réunira les principaux acteurs du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord dans le but de lutter contre la criminalité financière, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme tout en renforçant la coopération.

Ce forum de deux jours vise à établir une collaboration fructueuse entre les agences saoudiennes, les organisations homologues ainsi que les organismes régionaux et internationaux afin de lutter efficacement contre la criminalité financière, indique le site Internet du forum.

Reconnaissant la nécessité d’une approche multidimensionnelle, le forum se focalisera sur la coopération transfrontalière, intersectorielle et interdisciplinaire pour lutter contre la corruption.

Grâce à la collaboration internationale, à l’amélioration de l’intégrité des institutions locales et à l’engagement des citoyens, le forum entend aborder de manière efficace les défis liés à la corruption et à la criminalité financière.

Les différents moyens de tirer parti des efforts du secteur privé, de déployer la technologie au service de la transparence et de s’attaquer aux causes profondes de la corruption figurent également à l’ordre du jour.

L’événement réunira soixante-quinze intervenants venus de vingt-cinq pays, dont le cheikh Ahmed al-Thani, chef du Service de renseignement financier du Qatar, Samya Abou Sharif, directrice de l’Unité jordanienne de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, Raed Radwan, chef de la commission palestinienne de lutte contre la corruption, et Richard Attias, PDG du FII Institute.

En réunissant les forces de l’ordre ainsi que des agences gouvernementales, des cellules de renseignement financier, des organisations de la société civile et le secteur privé, le forum met à profit la sagesse et l’expertise collectives en vue de lutter contre la criminalité financière.

Le forum facilitera par ailleurs le réseautage, le partage des connaissances et le renforcement des capacités, encourageant notamment les partenariats et les initiatives concrètes pour faire progresser les efforts de lutte contre la corruption.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Algérie: sept personnes en garde à vue après la noyade de cinq écoliers

La promenade du front de mer de la plage des Sablettes, à cinq kilomètres à l'est du centre-ville d'Alger (Photo, AFP).
La promenade du front de mer de la plage des Sablettes, à cinq kilomètres à l'est du centre-ville d'Alger (Photo, AFP).
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  • La mort, samedi, de ces enfants âgés de huit à douze ans, avait provoqué une onde de choc en Algérie
  • Les écoliers étaient venus de Médéa, dans le centre de l'Algérie, avec plus de 60 autres enfants et des accompagnateurs afin de se promener aux «Sablettes»

ALGER: Sept personnes ont été placées en garde à vue lundi en Algérie dans le cadre d'une enquête ouverte après la noyade de cinq écoliers lors d'une sortie scolaire dans la capitale, a annoncé la Cour d'Alger.

La mort, samedi, de ces enfants âgés de huit à douze ans, avait provoqué une onde de choc en Algérie, dont le président Abdelmadjid Tebboune a envoyé un message de condoléances aux familles.

Les écoliers étaient venus de Médéa, dans le centre de l'Algérie, avec plus de 60 autres enfants et des accompagnateurs afin de se promener aux "Sablettes", une station de loisirs à Alger.

Encadrement  

A la suite de ce drame, une enquête a été ouverte pour déterminer "si les conditions légales et réglementaires de protection des enfants concernés par de telles activités ont été respectées, et déterminer la responsabilité de toute personne dont l'implication dans cet incident aura été prouvée," a indiqué le procureur général près la Cour d'Alger dans un communiqué.

"Les résultats préliminaires de l'enquête préliminaire ont conduit à l'arrestation de sept personnes qui ont été placées en garde à vue dans l'attente de la finalisation des procédures d'enquête", selon la même source.