Jane Campion à Venise avec Benedict Cumberbatch en cow-boy torturé

L'actrice américaine Kirsten Dunst (g), la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion (c) et l'acteur britannique Benedict Cumberbatch arrivent pour la projection du film "The Power of the Dog" présenté en compétition lors de la 78e Mostra de Venise, le 2 septembre 2021 à Venise. (Photo, AFP)
L'actrice américaine Kirsten Dunst (g), la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion (c) et l'acteur britannique Benedict Cumberbatch arrivent pour la projection du film "The Power of the Dog" présenté en compétition lors de la 78e Mostra de Venise, le 2 septembre 2021 à Venise. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 03 septembre 2021

Jane Campion à Venise avec Benedict Cumberbatch en cow-boy torturé

  • Adapté du roman éponyme de Thomas Savage, ce film entraîne le spectateur dans un ranch du Montana au début du XXe siècle
  • Le tournage du film en Nouvelle-Zélande a été interrompu par la pandémie «à peu près à la moitié»

VENISE : La réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, première femme à avoir décroché une Palme d'or à Cannes, a présenté jeudi à Venise "La part du chien", un huis clos étouffant dans un monde de cow-boys avec Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst.


Adapté du roman éponyme de Thomas Savage, ce film de plus de deux heures produit par la plateforme Netflix entraîne le spectateur dans un ranch du Montana au début du XXe siècle, où la vie du célibataire endurci Phil Burbank (Benedict Cumberbatch) est bouleversée par l'arrivée de la nouvelle femme de son frère, Rose (Kirsten Dunst), et de son fils issu d'un précédent mariage.


Rendu furieux par ce changement, il se met à harceler la nouvelle venue et son fils, créant une atmosphère toxique et une tension aux limites du supportable dans ce lieu perdu au milieu de paysages majestueux.


"D'une certaine manière c'est un huis clos, et c'est presque comme s'ils étaient sur une petite embarcation au milieu d'un océan, car même si le paysage est grandiose on se sent quand même isolé: c'est immense et très solitaire à la fois, tout particulièrement pour Rose", analyse Jane Campion, interrogée par l'AFP.


A petites touches, elle peint un tableau de cette société corsetée au bord de l'implosion, où domine une morale sévère et où la place des femmes est encore bien exiguë. Peu à peu, les squelettes cachés dans le placard de chacun des personnages se font jour, contredisant l'image que se donne chacun des protagonistes.


"C'est le portrait d'une époque, et quelques femmes pourraient être légèrement frustrées par le personnage de Rose, mais à cette époque beaucoup de femmes n'avaient pas tant de choix", reconnaît la réalisatrice, qui pour la première fois s'est retrouvée avec des premiers rôles masculins.


"La Leçon de piano", Palme d'or à Cannes en 1993, "prend le point de vue des femmes en explorant la sensualité, alors que ce film prend davantage la perspective des hommes", explique-t-elle.


Lors d'une rencontre avec plusieurs médias dont l'AFP, la réalisatrice est revenue sur la Palme décernée cette année à une femme pour la deuxième fois seulement: "Je suis vraiment heureuse pour Julia Ducournau et j'ai hâte de voir son film", "Titane".


Le tournage du film en Nouvelle-Zélande a été interrompu par la pandémie "à peu près à la moitié". "On ne savait pas où on allait, nous étions dans l'incertitude la plus complète, je me disais: ça y est, je ne sais pas si un jour on le finira", se remémore-t-elle.


Finalement, la cinéaste de 67 ans a tiré des avantages de cette interruption forcée: "J'ai découvert une nouvelle liberté dans ce calme (...) J'ai pu regarder tous les rushes, nous avions tout le travail de studio à effectuer et je crois vraiment que j'étais plus forte quand je suis revenue".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com