La presse salue Bébel, «éternel» et «magnifique à jamais»

Dans cette photo d'archive prise en mai 1974, Jean-Paul Belmondo sourit pendant le Festival de Cannes. (AFP)
Dans cette photo d'archive prise en mai 1974, Jean-Paul Belmondo sourit pendant le Festival de Cannes. (AFP)
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Publié le Mardi 07 septembre 2021

La presse salue Bébel, «éternel» et «magnifique à jamais»

  • «Au revoir Jean-Paul!» titre plus simplement, en français, le quotidien allemand Bild, sur une photo d'un Jean-Paul Belmondo aux cheveux blancs
  • Son naturel et sa joie de vivre font qu'il est «impossible de ne pas aimer Jean-Paul Belmondo. Là où certains acteurs vedettes jouent les stars intouchables, lui a toujours été simple, accessible»

PARIS: La clope au bec, en blouson de voyou ou en costard, bouche gourmande ou regard grave, les visages de Jean-Paul Belmondo s'affichent en Une de la presse, qui salue l'itinéraire d'un acteur populaire et complet, un "Bébel éternel", "magnifique à jamais". 


"Bébel, c’était d’abord une gueule, une gouaille, bref un physique de titi parisien au nez de boxeur brûlant la vie par les deux bouts", écrit Xavier Brouet du Républicain Lorrain. "Il était la désinvolture, la drôlerie personnifiées", décrit Christophe Lucet du quotidien Sud-Ouest, qui titre en Une "Magnifique à jamais". "Bébel l'éternel", a choisi le Midi-Libre.


Son naturel et sa joie de vivre font qu'il est "impossible de ne pas aimer Jean-Paul Belmondo. Là où certains acteurs vedettes jouent les stars intouchables, lui a toujours été simple, accessible", relève Grégoire Amir-Tahmasseb de l'Union.


A la différence d'Alain Delon, autre monstre sacré du cinéma français, "le mythe Bébel n’a pas la beauté vénéneuse et le sang-froid reptilien du tueur à gage et de l’amant assassin", souligne Xavier Brouet, pour qui "la formidable générosité d’acteur de Belmondo suscite instantanément l’adhésion du public".


"Statufié par le star-system, il savait pourtant lui échapper par une cascade de prestidigitateur, une esquive de boxeur, un sourire désarmant. Rien à voir avec la froideur de Delon", note Christophe Lucet. Et "quand Delon et sa beauté solaire incarnaient un mythe inaccessible, Belmondo, lui, était un comédien, un acteur, un saltimbanque de génie qui ne reculait jamais devant un cabotinage", renchérit Pascal Coquis dans les Dernières nouvelles d'Alsace.

«Vie tellement bébelle»
Après une carrière d'un demi-siècle, la mort de Jean-Paul Belmondo, à 88 ans, "laisse la France orpheline. Avec lui, les Français ont tous, un jour ou l’autre, pleuré et ri aux larmes, rêvé et réfléchi. Bébel n’a pas tout réussi mais il avait cette capacité à jouer tous les rôles", relève Laurent Bodin dans l'Alsace.


"L’As des as aura contribué des décennies durant au bonheur dominical des téléspectateurs, toutes générations confondues", résume Xavier Brouet.


"Emblème de la Nouvelle Vague et roi du box-office, figure rayonnante en France et à l’étranger" selon Olivier Pirot de la Nouvelle République du Centre-Ouest, Jean-Paul Belmondo était "capable d’embrasser des genres différents, de séduire n’importe quel réalisateur, aussi à l’aise dans le blouson du voyou, les bottes de l’aventurier que dans la soutane du prêtre", souligne Christophe Lucet. 


Il a aussi "tourné des navets", rappelle Alain Dusart dans l'Est républicain. "Mais le public y allait quand même, car avec lui, la vie semblait tellement bébelle"!


"La réponse à la question 'Pourquoi Belmondo?' tient dans ce trait qui relie cette double carrière de nanars et de films d’auteurs : cette insouciance permanente", analyse Paul Quinio dans Libération.


"Professionnel, as des as, marginal, flic ou voyou... l’homme de Rio était un peu tout ça", écrit Grégoire Amir-Tahmasseb, en soulignant "qu’il était aussi une icône de la Nouvelle Vague, (...) qu’il est monté à plus d’une trentaine de reprises sur les planches".


C'est d'ailleurs à la "star magnétique de la Nouvelle Vague française" que rend hommage le New York Times aux Etats-Unis, tandis que le quotidien espagnol El Pais salue "l'icône" de la Nouvelle vague.


"Au revoir Jean-Paul!" titre plus simplement, en français, le quotidien allemand Bild, sur une photo d'un Jean-Paul Belmondo aux cheveux blancs.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com