Macron convoque le gouvernement pour lancer les dernières réformes du quinquennat

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, dans le cadre de la clôture de la quatrième rencontre nationale d'Action Cœur de Ville. Action) à Paris, le 7 septembre 2021. (Photo, AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, dans le cadre de la clôture de la quatrième rencontre nationale d'Action Cœur de Ville. Action) à Paris, le 7 septembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 07 septembre 2021

Macron convoque le gouvernement pour lancer les dernières réformes du quinquennat

  • Pour cette réunion, organisée dans la foulée d'un court Conseil des ministres, les membres du gouvernement devront chacun apporter trois réformes pouvant aboutir d'ici à 2022
  • « Valoriser le bilan », tel sera l'un des axes principaux de la campagne de la macronie, pour qui l'opinion publique ne connaît pas assez les actions réalisées

PARIS: Chaque ministre a été prié de venir avec six réformes faites ou à faire: Macron réunit mercredi le dernier séminaire gouvernemental de rentrée du quinquennat afin de cadrer les 200 derniers jours avant la présidentielle.

Pour cette réunion, organisée dans la foulée d'un court Conseil des ministres, les membres du gouvernement devront chacun apporter trois réformes pouvant aboutir d'ici à 2022, grandes ou petites, ainsi que trois actions réalisées qui pourront être valorisées dans le bilan global d'Emmanuel Macron, explique à l'AFP une source gouvernementale.

"Valoriser le bilan", tel sera l'un des axes principaux de la campagne de la macronie, pour qui l'opinion publique ne connaît pas assez les actions réalisées.

Jean Castex "portera un message important sur le fait que les 200 jours qu'il reste soient utiles", indique son entourage. "Le moment du bilan n'est pas encore venu: oui il faut être fier de ce qui a été fait mais le bilan et l'action sont inséparables", insiste la même source.

"Il mettra l'accent tonique sur les questions de l'emploi et des métiers en tension" qui donneront lieu à un futur plan, avec deux prismes: "les compétences" et "l'employabilité des chômeurs de longue durée".

Le Premier ministre doit d'ailleurs s'exprimer à l'issue de ce séminaire de rentrée pour relater "en toute transparence les objectifs et le travail engagé".

« Préserver l'unité » sur les retraites

Gabriel Attal a estimé pour sa part que beaucoup se jouera surtout dans les premiers 100 jours. "Ensuite, on entrera dans un temps plus politique, avec la campagne présidentielle et, surtout, la présidence française de l’Union européenne" à partir de janvier, a expliqué mardi au Monde le porte-parole du gouvernement.

Outre la situation sanitaire, qui reste un préalable, figureront aussi parmi les sujets abordés mercredi la mise en oeuvre de la réforme de l'assurance-chômage, prévue pour le 1er octobre, ainsi que le revenu d'engagement pour les jeunes et une loi en faveur des indépendants, trois des chantiers en cours.

Parmi les réformes encore réalisables, le porte-parole a cité le nouveau plan d'investissements qui sera présenté par le président à l'automne, la mise en oeuvre de la loi climat et de celle contre le séparatisme, ainsi que le "Beauvau de la sécurité" qui doit donner de nouveaux moyens à la police et que le chef de l'Etat clôturera mi-septembre.

En revanche, il reste très prudent sur la réforme des retraites, dont l'hypothèse vient d'être relancée mais qui divise la majorité. "Il n'y a rien de décidé", explique-t-il.

Même si les deux conditions que cite régulièrement l'exécutif, à savoir la situation sanitaire et la reprise de l'économie, avec prévision de croissance de plus de 6% en 2021, semblent en bonne voie, Gabriel Attal met en avant la nécessaire "unité du pays" sur ce sujet clivant.

"La préservation de l'unité du pays est essentielle pour Emmanuel Macron. Ce déterminant sera central dans la décision qu'il prendra dans les prochaines semaines", assure le porte-parole.

Les syndicats, reçus la semaine dernière à Matignon, ont tous dit non à une nouvelle concertation sur les retraites avant la présidentielle d'avril 2022.

Selon Les Echos, Emmanuel Macron voudrait pourtant "supprimer les régimes spéciaux de retraite et instaurer le minimum de pension à 1000 euros" avant la fin de son mandat, un objectif confirmé au Monde par "l'entourage du chef de l'Etat". Contacté par l'AFP, ce même entourage insiste pourtant sur le fait que "rien n'est arbitré".

De telles décisions ne constitueraient d'ailleurs pas une réforme de fond puisqu'elles ne toucheraient ni au système de calcul ni à l'âge de départ, sujets au coeur d'un important mouvement social fin 2019-début 2020.

"On nous sort des petits bouts de réforme alors que ce gouvernement n'a pas arrêté de dire depuis le début qu'il ne voulait pas de rafistolage", s'est étonné mardi sur BFMTV le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. Le sujet des retraites "est bien trop sérieux" pour qu'on le prenne "par le petit bout de la lorgnette", a taclé le dirigeant syndical.

Gabriel Attal n'a pas cité le chantier de la dépendance, pourtant évoqué par le chef de l'Etat le 12 juillet. Mais cette réforme coûteuse est difficile à insérer dans un calendrier parlementaire surchargé. "Elle ne fait plus partie des priorités", a confié à l'AFP un conseiller gouvernemental.


L’économie française à bout de souffle, à l’orée de la présidentielle de 2027

Alors que le Premier ministre François Bayrou dévoile un plan d’économies de 44 milliards d’euros et brandit la rigueur, la pauvreté bat des records et les faillites d’entreprises se multiplient. (AFP)
Alors que le Premier ministre François Bayrou dévoile un plan d’économies de 44 milliards d’euros et brandit la rigueur, la pauvreté bat des records et les faillites d’entreprises se multiplient. (AFP)
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  • Treize vulnérabilités systémiques menacent le pays, dont trois sont identifiées comme critiques : le verrouillage économique et social, l’adaptation insuffisante au changement climatique, et la montée en puissance d’une défiance civique
  • Premier constat : l’économie française est enlisée dans un triangle infernal, fait de déclin démographique, de productivité stagnante et d’endettement massif

PARIS : L’économie française est à bout de souffle, confrontée à une succession de tempêtes qu’aucune stratégie cohérente ne semble pouvoir contenir. C’est le sombre tableau dressé par l’Institut Montaigne (un think tank qui propose des études sur les politiques publiques) dans son rapport « France 2040 : projections pour l’action politique ».

Alors que le Premier ministre François Bayrou dévoile un plan d’économies de 44 milliards d’euros et brandit la rigueur, la pauvreté bat des records et les faillites d’entreprises se multiplient.

Dans son rapport publié le 16 juillet, l’Institut Montaigne ne mâche pas ses mots : sans une « volonté politique puissante », le pire est à venir.

Treize vulnérabilités systémiques menacent le pays, dont trois sont identifiées comme critiques : le verrouillage économique et social, l’adaptation insuffisante au changement climatique, et la montée en puissance d’une défiance civique qualifiée de « structurelle ».

Un triangle infernal

Premier constat : l’économie française est enlisée dans un triangle infernal, fait de déclin démographique, de productivité stagnante et d’endettement massif.

Sur le front écologique, malgré des atouts comme le nucléaire et une base industrielle diversifiée, l’action publique reste « désordonnée et insuffisamment financée », affirme le rapport.

La transition énergétique, chantier crucial pour la prospérité future, est bloquée par l’inertie politique et les logiques électoralistes. L’Institut fustige le maigre bilan d’Emmanuel Macron sur le climat, malgré de grandes annonces.

Mais c’est la défiance civique qui inquiète le plus : les citoyens ne croient plus aux promesses de leurs dirigeants, et le fossé entre discours politique et résultats concrets alimente un ressentiment croissant, compromettant la gouvernance du pays.

Pour éviter le décrochage complet, l’Institut Montaigne plaide pour des réformes profondes et cohérentes, telles que la modernisation de l’appareil productif, des investissements massifs dans la santé et la recherche, ainsi qu’une refonte du système éducatif.

Par ailleurs, un rapport de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), publié le même jour, enfonce un autre clou : 9,8 millions de personnes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, soit 15,4 % de la population française – un record depuis 1996.

Amer constat

Cette hausse de 0,9 point en un an s’explique par la fin des mesures exceptionnelles post-Covid (indemnité inflation, prime de rentrée), mais surtout par une stagnation des salaires et des prestations sociales.

Le contraste est saisissant : tandis que les revenus financiers des plus aisés explosent, les familles monoparentales s’enfoncent, et un tiers d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté.

Malgré les promesses de la « stratégie nationale de lutte contre la pauvreté », lancée en 2018, le constat est amer. Depuis le début du quinquennat Macron, la pauvreté a augmenté de 14 %, les aides exceptionnelles ont été supprimées, et les allocations revalorisées en dessous de l’inflation.

Sur le front économique, les signes de faiblesse s’accumulent. Après une décennie de timide renouveau industriel, la France rechute.

Pour assombrir encore plus le tableau, le cabinet Trendeo (un observatoire de l’emploi et de l’investissement) indique que le solde net d’usines est négatif pour le deuxième semestre consécutif.

L’industrie agroalimentaire, les produits métalliques, l’automobile… tous les secteurs souffrent, alors que la concurrence étrangère, la transition énergétique coûteuse et l’incertitude politique paralysent l’investissement.

Les faillites explosent. Selon Trendeo, plus de 34 100 entreprises ont déposé le bilan au premier semestre 2025, soit 24 % de plus qu’en 2019.

Derrière ces chiffres, plus de 100 000 emplois sont menacés, les petites et moyennes entreprises peinant à faire face à la baisse d’activité et à l’augmentation des charges.

Toujours selon Trendeo, le secteur de l’informatique, longtemps épargné, est désormais frappé de plein fouet, avec une hausse de 17 % des défaillances.

Une austérité assumée

Dans ce contexte tendu, François Bayrou a dévoilé, le 16 juillet, son grand plan d’économies pour 2026, visant à économiser 44 milliards d’euros.

Pour cela, le gouvernement mise sur une recette bien connue : réduction des dépenses publiques, gel des prestations sociales, et hausses d’impôts déguisées.

Les mesures les plus marquantes touchent le domaine de la santé, tandis que les retraités sont également mis à contribution, avec la fin programmée de l’abattement fiscal spécifique dont ils bénéficiaient.

Plus encore, une « année blanche » est prévue pour 2026 : retraites, prestations sociales, barème de l’impôt… rien ne sera revalorisé pour compenser l’inflation.

Une décision qui, en pratique, revient à augmenter l’impôt pour tous et à appauvrir les plus fragiles. Même les fonctionnaires ne seront pas épargnés.

Enfin, une nouvelle réforme du chômage est sur les rails, visant à durcir les conditions d’indemnisation, tandis que le gouvernement promet une « chasse accrue » à la fraude sociale et fiscale.

Alors que les signaux d’alerte s’accumulent – pauvreté record, défiance citoyenne, faillites d’entreprises – le gouvernement répond par une austérité assumée. De quoi faire dire à un observateur qu’il s’agit d’un cocktail des plus explosifs, à l’orée de la présidentielle de 2027.


La France demande l'accès à Gaza pour la presse, «pour montrer ce qu'il s'y passe»

La France appelle au "cessez le feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l'accès sans aucune entrave de l'aide humanitaire à Gaza", a ajouté le ministre. (AFP)
La France appelle au "cessez le feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l'accès sans aucune entrave de l'aide humanitaire à Gaza", a ajouté le ministre. (AFP)
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  • Plusieurs collaborateurs de l'AFP sur place se trouvent dans "une situation effroyable" selon la direction de l'agence
  • "Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd’hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires"

PARIS: La France demande que "la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer" ce qu'il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi le ministre français de Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

"Nous avons l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines", a ajouté le ministre sur France Inter, interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'AFP sur place qui se trouvent dans "une situation effroyable" selon la direction de l'agence.

"Nous y consacrons beaucoup d'efforts et beaucoup d'énergie", a dit le ministre, qui s'exprimait depuis Kiev où il est en déplacement.

"Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd’hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires", affirmait un communiqué de l'AFP lundi, tandis que la Société des journalistes (SDJ) alertait du risque de les "voir mourir".

"Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim", soulignait la SDJ de l'agence.

L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans le territoire palestinien assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

M. Barrot a également dit que la France condamne "avec la plus grande fermeté" la "déplorable" extension de l'offensive israélienne à Gaza lancée lundi, "qui va aggraver une situation déjà catastrophique".

"Il n'y a plus aucune justification aux opérations militaires de l'armée israélienne à Gaza. C'est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté", a-t-il dit.

La France appelle au "cessez le feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l'accès sans aucune entrave de l'aide humanitaire à Gaza", a ajouté le ministre.

L'armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, et entend agir dans des zones où elle n'était jamais allé au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d'évacuer les lieux.


Élections législatives partielles à Paris : Dati estime que Barnier est « instrumentalisé »

Cette combinaison de photographies d'archives réalisées le 18 juillet 2025 montre Rachida Dati (à gauche), posant lors d'une séance photo à Paris le 25 novembre 2019, et (à droite) l'ancien Premier ministre français Michel Barnier, posant lors d'une séance photo à Paris le 11 mai 2021.  (Photo de JOEL SAGET / AFP)
Cette combinaison de photographies d'archives réalisées le 18 juillet 2025 montre Rachida Dati (à gauche), posant lors d'une séance photo à Paris le 25 novembre 2019, et (à droite) l'ancien Premier ministre français Michel Barnier, posant lors d'une séance photo à Paris le 11 mai 2021. (Photo de JOEL SAGET / AFP)
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  • « J'ai du respect pour Michel Barnier, mais aujourd'hui, il est instrumentalisé par certains qui veulent la division », a déclaré la ministre de la Culture devant ses soutiens réunis dans un restaurant du 7e arrondissement de Paris, dont elle est maire.
  • Michel Barnier, soutenu par le président du parti Bruno Retailleau, se défend de toute ambition municipale.

PARIS : Rachida Dati, qui vise la mairie de Paris en 2026, a estimé lundi que son rival LR, Michel Barnier, était « instrumentalisé » dans la législative partielle qu'il brigue, tout en maintenant le flou sur sa propre candidature à cette élection prévue à la rentrée.

« J'ai du respect pour Michel Barnier, mais aujourd'hui, il est instrumentalisé par certains qui veulent la division », a déclaré la ministre de la Culture devant ses soutiens réunis dans un restaurant du 7e arrondissement de Paris, dont elle est maire.

« Il ne peut pas y avoir deux candidatures à Paris. En toute responsabilité, j'appelle à la raison, car nous avons une chance historique de gagner Paris en 2026 », a ajouté la maire LR devant environ 200 militants.

La ministre n'a pas apprécié la candidature de Michel Barnier dans la deuxième circonscription de Paris, où l'élection du député macroniste Jean Laussucq a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne.

Moins de 24 heures après l'annonce de l'ex-Premier ministre, elle a demandé à être entendue par la Commission nationale d'investiture des Républicains, qui doit se prononcer le 28 juillet sur le candidat de ce parti dans cette circonscription huppée, qui recouvre une partie des 5^e, 6^e et 7^e arrondissements, et qui est considérée comme imperdable pour la droite. 

Michel Barnier, soutenu par le président du parti Bruno Retailleau, se défend de toute ambition municipale. Mais dès l'annonce de sa candidature, il a reçu le soutien de plusieurs sénateurs et maires LR de Paris, une démarche que l'entourage de Rachida Dati interprète comme un « plan B », au cas où sa course à l'hôtel de ville serait « empêchée » après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l'ex-patron de Renault, Carlos Ghosn.

Pressée par des militants de clarifier ses intentions pour les législatives, la maire du 7^e arrondissement a entretenu l'ambiguïté, martelant qu'elle n'avait pour seule boussole que de gagner Paris.

« Est-ce que je laisse la circonscription à des gens qui veulent l'instrumentaliser pour perdre Paris ? Est-ce que vous ne méritez pas mieux ? », a-t-elle demandé aux militants, sans plus de précisions.

« Ceux qui jouent petits bras, petits joueurs, perdront tout », a-t-elle taclé, s'en prenant aux élus parisiens de droite soutenant Michel Barnier.

« On peut sortir par le haut de cette histoire. Michel Barnier devrait très clairement dire qu'il soutient Rachida Dati comme candidate à la mairie et qu'il ne sera en aucun cas candidat au conseil de Paris en mars 2026 », a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Lecoq, maire LR du 6^e arrondissement et proche de la ministre de la Culture.

La législative partielle doit se tenir à la rentrée, au plus tard à la mi-octobre.