13-Novembre: une enquête «hors normes» mais des questions persistent

Des piétons passent devant le café du Bataclan à Paris le 3 septembre 2021 où des djihadistes ont attaqué et tué 90 personnes le 13 novembre 2015. (Photo, AFP)
Des piétons passent devant le café du Bataclan à Paris le 3 septembre 2021 où des djihadistes ont attaqué et tué 90 personnes le 13 novembre 2015. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 09 septembre 2021

13-Novembre: une enquête «hors normes» mais des questions persistent

  • «Dans le box, on va se trouver avec des accusés qui ont eu une part extrêmement importante dans les faits. Il ne faut pas se polariser sur le seul Salah Abdeslam»
  • Les armes, munitions et gilets explosifs des membres du commando de l'EI ont été minutieusement examinés, leur matériel informatique et leurs appels téléphoniques passés au crible

PARIS : Un million de pages de procédure, des investigations en Europe et au-delà: en quatre ans, policiers et magistrats ont bouclé une enquête inédite qui éclaire la préparation et la réalisation des attentats du 13 novembre 2015, même si des questions restent en suspens.

La cour d'assises spéciale de Paris juge à partir du 8 septembre 20 accusés, dont Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos téléguidés par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait 130 morts et 350 blessés à Saint-Denis et Paris.

Autour de lui, les enquêteurs sont parvenus à identifier planificateurs, logisticiens, convoyeurs et intermédiaires.

"Dans le box, on va se trouver avec des accusés qui ont eu une part extrêmement importante dans les faits. Il ne faut pas se polariser sur le seul Salah Abdeslam", souligne l'ancien procureur de Paris François Molins. "On est dans la tuerie de masse et les investigations, hors-normes, ont pu véritablement aller au bout".

"Il reste des zones d'ombre dans toutes les enquêtes terroristes (...) mais nous avons des éléments qui permettent de comprendre l'organisation, les préparatifs, le déroulement", abonde l'actuel procureur antiterroriste Jean-François Ricard. 

Le dossier de 542 tomes est gigantesque.

Il déborde d'un "nombre considérable de scellés" constitués sur les lieux des attentats, dans les trois voitures des assaillants et leurs "logements conspiratifs" en France et en Belgique, avec des recherches "systématiques" d'empreintes digitales et de traces génétiques, selon les documents consultés par l'AFP.

Piste belge

Gardes à vue, auditions et perquisitions se sont multipliées. Les armes, munitions et gilets explosifs des membres du commando ont été minutieusement examinés, leur matériel informatique et leurs appels téléphoniques passés au crible.

La vidéosurveillance et les enregistrements audio retrouvés au Bataclan ont permis d'ajuster la chronologie des événements, de l'explosion du premier kamikaze à 21h16 devant le Stade de France à l'assaut de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) à 00h18 au Bataclan.

Les enquêteurs - jusqu'à 1.000 au début de l'enquête - et les cinq magistrats antiterroristes saisis ont rapidement établi que les attentats avaient été coordonnés depuis la Belgique.

Ils ont identifié leur commanditaire en Syrie: Oussama Atar, un Belge né en 1984 surnommé "Abou Ahmad al-Iraki". Membre important de l'EI, il est vraisemblablement mort dans une frappe de la coalition en zone irako-syrienne en novembre 2017.

Une coopération "de grande ampleur et d'excellente qualité" a été mise en place entre la France et la Belgique, avec l'appui de l'unité européenne de coopération judiciaire Eurojust et de l'agence européenne de police Europol, qui a créé pour ce dossier une task-force nommée "Fraternity".

Cette collaboration a été étendue à "quasiment tous les pays européens et plusieurs autres concernés". 

Les juges antiterroristes ont néanmoins dû se contenter d'"éléments sommaires" fournis par l'Irak et le Pakistan et ont déploré l'absence de coopération de la Turquie et de la Syrie.

Abdeslam renonce

L'enquête a retracé le parcours des assaillants "entre l'été 2014 et les attentats. La chronologie et le rôle de chacun sont bien établis", notent des connaisseurs de l'affaire.

Certaines questions restent néanmoins sans réponse.

A commencer par le rôle exact de Salah Abdeslam, 26 ans à l'époque. Depuis cinq ans, il oppose aux juges français un silence obstiné.

Ses seules explications, sommaires, ont été réservées à une magistrate belge juste après son interpellation en mars 2016. 

Selon ses affirmations, le soir du 13 novembre 2015, il dépose les trois "kamikazes" au Stade de France où ils se feront exploser. Puis il roule au hasard, gare sa voiture - "quelque part, j'ignore où", dit-il, alors qu'elle sera retrouvée dans le XVIIIe arrondissement de Paris - et prend le métro.

Il en ressort deux stations plus loin et rejoint la banlieue sud, où deux comparses belges le récupèrent le lendemain matin.

L'homme s'est débarrassé de son gilet explosif dans une rue de Montrouge (Hauts-de-Seine). "Lors des attentats, j'avais une ceinture d'explosifs. Toutefois, je n'ai pas voulu la faire exploser", avance-t-il devant la magistrate belge. C'est tout.

Dans sa revendication, l'EI a mentionné le XVIIIe arrondissement comme un des lieux ciblés par le commando. Et dans un ordinateur, les enquêteurs ont déniché un organigramme avec un dossier intitulé +groupe métro+.

Pour les juges d'instruction, Salah Abdeslam a pris le métro pour y commettre un attentat mais sa ceinture explosive, défectueuse, n'a pas fonctionné.

Le «grand mystère» Abaaoud

Dans le même organigramme figurait un dossier +groupe Schipol+, du nom de l'aéroport d'Amsterdam.

La présence dans la ville néerlandaise le soir du 13 novembre 2015 de deux membres de la cellule belge, Sofien Ayari et Osama Krayen, a convaincu les enquêteurs qu'un attentat était planifié à Schipol. Pourquoi n'a-t-il pas été mis à exécution ? 

L'autre "grand mystère" du dossier, selon un de ses connaisseurs, tourne autour d'Abdelhamid Abaaoud, le "chef opérationnel" des commandos tué lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis le 18 novembre.

L'apparition de ce Belgo-Marocain de 28 ans sur les caméras de vidéosurveillance d'une station de métro de l'est parisien, baskets orange aux pieds et accompagné d'un complice, après avoir mitraillé les terrasses, estomaque les enquêteurs. 

La "neutralisation" de cet homme - surnommé "Abou Omar" en Syrie, où il avait rejoint les rangs de l'EI début 2013 - était pourtant "une priorité urgente" de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) depuis septembre 2015.

Alors que les services de renseignement le croyaient en Syrie, il regagne l'Europe en se mêlant au flux des réfugiés et arrive en Belgique le 6 août. Qu'a-t-il fait jusqu'au 12 novembre, lorsqu'il prend place dans une des trois voitures des commandos qui quitte Charleroi (Belgique) pour un appartement à Bobigny ? 

Autres cellules ?

Ses empreintes génétiques n'ont été retrouvées que sur un aspirateur et une fenêtre de l'appartement de Charleroi, ce qui suggère qu'il n'y est pas resté longtemps et n'a fréquenté aucune autre planque connue de l'équipe en Belgique.

Le témoin qui l'a identifié dans sa cache d'Aubervilliers affirme qu'Abdelhamid Abaaoud s'est vanté d'avoir emprunté le chemin des migrants vers l'Europe avec "90 jihadistes" prêts à frapper la France. 

S'il est avéré que l'EI a envoyé des combattants en Europe, ceux qui étaient liés à la cellule belge ont été identifiés. Mais il reste un doute sur l'existence d'autres cellules.

L'enquête a conduit à l'arrestation, dans un centre de réfugiés en Autriche le 10 décembre 2015, d'un Algérien, Adel Haddadi, et d'un Pakistanais, Mohamed Usman. Tous les deux ont reconnu avoir été missionnés avec deux kamikazes du Stade de France par "Abou Ahmad al-Iraki" pour une action en France.

Bloqués en Grèce vingt-cinq jours à cause de leurs faux papiers syriens, ils n'ont pu rejoindre la Slovénie qu'au lendemain des attentats parisiens, et l'Autriche le jour suivant.

Pour les enquêteurs, ils n'ont jamais renoncé à l'idée de commettre un attentat et sont restés en lien avec Oussama Atar pendant leur séjour à Salzbourg. Dans l'attente de renforts ? Là non plus, l'enquête n'a pas permis de répondre à cette question.

Pour des connaisseurs du dossier, il est peu probable que les accusés éclaircissent ces zones d'ombre lors du procès. 


Lyon affiche son soutien à la reconnaissance de l'État palestinien

L'archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay (au centre), se tient debout devant le cercueil de l'ancien maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, alors que celui-ci quitte la cathédrale Saint-Jean de Lyon, dans le centre-est de la France, le 29 novembre 2023,  (Photo : Olivier CHASSIGNOLE / AFP)
L'archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay (au centre), se tient debout devant le cercueil de l'ancien maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, alors que celui-ci quitte la cathédrale Saint-Jean de Lyon, dans le centre-est de la France, le 29 novembre 2023, (Photo : Olivier CHASSIGNOLE / AFP)
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  • Une bâche violette a été déployée sur une grille de la mairie avec les messages « Cessez-le-feu immédiat à Gaza », « Libération des otages », « Respect du droit international » et « Reconnaissance de l'État de Palestine ».
  • M. Doucet lui apporte « le soutien résolu de la Ville de Lyon » pour que la démarche soit engagée sans tarder. « Il est temps pour la France d'écrire une page juste, forte et à la hauteur de ses valeurs », écrit le maire.

LYON : Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a appelé mardi Emmanuel Macron à « reconnaître officiellement l'État de Palestine », un message affiché en parallèle à l'entrée de l'hôtel de ville.

Une bâche violette a été déployée sur une grille de la mairie avec les messages « Cessez-le-feu immédiat à Gaza », « Libération des otages », « Respect du droit international » et « Reconnaissance de l'État de Palestine ».

Dans le même temps, Grégory Doucet a écrit au président pour lui faire part de sa « profonde inquiétude » concernant le report d'une conférence internationale à l'ONU sur une solution « à deux États », qu'Emmanuel Macron devait coprésider mercredi avec l'Arabie saoudite.

« Ce rendez-vous était attendu comme un tournant historique », écrit le maire de Lyon, pour qui reconnaître la souveraineté palestinienne serait une « étape incontournable vers une solution politique au conflit ». 

M. Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre, en juin, près de 150 pays ayant déjà reconnu l'État palestinien, dont des pays européens comme l'Espagne, l'Irlande ou la Norvège. Depuis, il a envoyé des signaux contradictoires quant à sa volonté de franchir le pas.

Vendredi, alors qu'Israël entamait des frappes sur l'Iran, il a annoncé le report de la conférence de New York « pour des raisons logistiques et sécuritaires », tout en promettant qu'elle aurait « lieu au plus vite ».

Dans sa lettre, M. Doucet lui apporte « le soutien résolu de la Ville de Lyon » pour que la démarche soit engagée sans tarder. « Il est temps pour la France d'écrire une page juste, forte et à la hauteur de ses valeurs », écrit le maire.

« La situation à Gaza atteint chaque jour de nouveaux sommets de dévastation humaine », regrette-t-il, en mentionnant les 14 500 enfants tués à Gaza depuis le début de la guerre.


En 2024, les Français continuent d'acheter toujours plus de vêtements neufs

Des personnes assistent à l'ouverture d'un pop-up store de la marque de mode chinoise Shein à Paris, le 4 mai 2023. (Photo, AFP)
Des personnes assistent à l'ouverture d'un pop-up store de la marque de mode chinoise Shein à Paris, le 4 mai 2023. (Photo, AFP)
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  • L’an dernier, chaque Français a en moyenne ajouté 42 articles neufs à sa garde-robe, soit un de plus qu’en 2023
  • Sur ces 3,5 milliards de pièces neuves, 2,9 milliards concernent l’habillement, 259 millions les chaussures et 362 millions le linge de maison.

PARIS : Les Français n’ont jamais autant acheté de vêtements neufs. En 2024, un nouveau record a été franchi, alors même qu’une proposition de loi visant à encadrer la mode éphémère vient d’être adoptée par le Sénat, et que les associations continuent de tirer la sonnette d’alarme sur le coût environnemental de l’industrie textile.

L’an dernier, chaque Français a en moyenne ajouté 42 articles neufs à sa garde-robe, soit un de plus qu’en 2023. Au total, 3,5 milliards de pièces ont été achetées en France, un chiffre inédit qui représente environ 10 millions d’articles écoulés chaque jour, selon Vanessa Gutierrez, responsable d'études chez Refashion, l’éco-organisme mandaté par l’État pour accompagner le secteur vers une économie plus circulaire.

Ces données, publiées mardi, proviennent des quelque 10 000 marques ayant l’obligation de déclarer leurs ventes à Refashion. Cela inclut également les plateformes asiatiques comme Shein ou Temu.

Sur ces 3,5 milliards de pièces neuves, 2,9 milliards concernent l’habillement, 259 millions les chaussures et 362 millions le linge de maison. Les rayons femme et homme enregistrent des hausses respectives de 5 % et 3,6 %. Mais c’est le linge de maison qui connaît la plus forte progression (+9,3 %), un phénomène que Vanessa Gutierrez attribue à « l’arrivée sur le marché d’acteurs aux prix accessibles ».

En revanche, les vêtements pour enfants et bébés sont en recul, avec des baisses de 0,6 % et 5,4 %, un repli qui s’explique notamment par la baisse de la natalité et l’essor du marché de la seconde main dans ce secteur.

La distribution en ligne tire largement son épingle du jeu. Les enseignes exclusivement présentes sur internet, telles que Shein, Temu ou Zalando, voient leurs ventes bondir de 29,9 %. Les soldeurs et déstockeurs enregistrent également une progression notable (+10,3 %). « Si l’on excluait ces deux catégories, le marché serait relativement stable », nuance Vanessa Gutierrez, soulignant l’influence considérable du e-commerce sur la dynamique du secteur.

À l’inverse, les grandes surfaces alimentaires accusent un recul de 5,1 % sur les ventes de textiles. En revanche, les enseignes de centre-ville et les centres commerciaux affichent une croissance de 2,8 %, illustrant un certain regain d’intérêt pour les points de vente physiques plus spécialisés.

Un autre enseignement de ce baromètre révèle que les consommateurs privilégient les prix accessibles, 71 % des articles achetés appartiennent à l’entrée de gamme. En moyenne, chaque Français a dépensé 15,6 euros par article neuf.

L’impact environnemental de cette consommation n’est pas négligeable. Selon le ministère de la Transition écologique, l’industrie textile figure parmi les plus polluantes au monde. Elle est responsable de près de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre supérieur à celui généré par l’ensemble des vols internationaux et du trafic maritime, et utilise 4 % de l’eau potable disponible sur la planète.

Ces dernières années, la situation s’est aggravée avec l’essor de l’ultra fast fashion, un modèle qui propose une multitude de références à des prix dérisoires. Symbole de cette démesure, l’entreprise Shein, fondée en Chine en 2012 et aujourd’hui basée à Singapour, met à disposition pas moins de 470 000 modèles en temps réel, selon l’ONG Les Amis de la Terre, et ses produits sont expédiés à 99,8 % par avion.

Face à cette course effrénée à la consommation, les ONG multiplient les alertes sur le coût social et environnemental de la mode. Décharges de vêtements occidentaux polluant le désert d’Atacama au Chili, effondrement du Rana Plaza au Bangladesh ayant causé la mort de plus d’un millier d’ouvriers, les actions coups de poing et les campagnes de sensibilisation pointent des symptômes devenus alarmants.

Les pouvoirs publics commencent à réagir. En France, les parlementaires se sont saisis du sujet, une proposition de loi visant à freiner l’essor de la fast fashion a été adoptée en juin par le Sénat.


Une vaste opération de contrôle aux frontières sera menée dans les gares et les bus mercredi et jeudi

Une opération nationale de contrôles dans les gares, les trains et les bus visant à lutter contre « l'immigration irrégulière » sera menée mercredi et jeudi. (Photo AFP)
Une opération nationale de contrôles dans les gares, les trains et les bus visant à lutter contre « l'immigration irrégulière » sera menée mercredi et jeudi. (Photo AFP)
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  • Une opération nationale de contrôles dans les gares, les trains et les bus visant à lutter contre « l'immigration irrégulière » sera menée mercredi et jeudi, selon une note d'instruction du ministère de l'Intérieur.
  • le ministre se félicite d'une « augmentation conséquente du nombre d'interceptions d'étrangers en situation irrégulière ces dernières semaines.

PARIS : Une opération nationale de contrôles dans les gares, les trains et les bus visant à lutter contre « l'immigration irrégulière » sera menée mercredi et jeudi, selon une note d'instruction du ministère de l'Intérieur adressée notamment aux préfets et consultée par l'AFP.

« En complément du réseau routier, le réseau ferroviaire international et national semble constituer un vecteur essentiel de transit pour les clandestins depuis l'étranger et en interne entre les régions, en particulier vers la zone Nord », peut-on lire dans ce document daté du 12 juin, adressé notamment au général d'armée, aux préfets, aux directions de la gendarmerie, de la police ainsi que des douanes.

« Vous veillerez à prioriser les contrôles des trains à destination des pays voisins et des grandes métropoles françaises, en arrivée comme en départ, dans toutes les gares ferroviaires. Les trains régionaux, en particulier dans les zones frontalières, pourront utilement faire l'objet de contrôles après sensibilisation des instances régionales concernées », donne pour instruction le ministre de l'Intérieur qui a fait de la lutte contre l'immigration son thème de prédilection. 

Dans cette note, le ministre, chef de file du parti Les Républicains, se félicite d'une « augmentation conséquente du nombre d'interceptions d'étrangers en situation irrégulière ces dernières semaines (+28 %) » et d'une « opération nationale de contrôle des flux » menée les 20 et 21 mai dernier au cours de laquelle plus de 750 personnes ont été interpellées.

« Les forces de sécurité intérieure organiseront des contrôles à bord des trains », et, en complément, « ils pourront également les opérer sur les départs et arrivées de bus en gare ».

Ces opérations seront menées en continu du mercredi 18 juin à 8 heures au jeudi 19 juin 20 heures, en lien avec les services de la SNCF qui ont été préalablement sensibilisés à cette opération nationale.

Il est demandé d'apporter une attention toute particulière à la « fraude documentaire ».