Napoléon revient à Versailles le temps d'un week-end

Des participants vêtus de costumes de l'époque napoléonienne reconstituent des scènes militaires à l'extérieur du château de Trianon à Versailles, en périphérie de Paris, le 11 septembre 2021 (Photo, AFP)
Des participants vêtus de costumes de l'époque napoléonienne reconstituent des scènes militaires à l'extérieur du château de Trianon à Versailles, en périphérie de Paris, le 11 septembre 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 12 septembre 2021

Napoléon revient à Versailles le temps d'un week-end

Des participants vêtus de costumes de l'époque napoléonienne reconstituent des scènes militaires à l'extérieur du château de Trianon à Versailles, en périphérie de Paris, le 11 septembre 2021 (Photo, AFP)
  • Démonstration de maniement d'armes, cavalerie, tir au canon, reconstitution de bivouacs de grognards... Les 7 000 visiteurs ont l'embarras du choix
  • Pour la plupart en famille, certains avec poussettes, les spectateurs assistent à une prise d'arme face au Trianon, par une centaine de soldats d'infanterie et une vingtaine de cavaliers

VERSAILLES: « Vive l'Empereur! » clament les grenadiers de la garde impériale au passage de Napoléon et de son beau-frère, le prince Murat, sur la place d'arme du Grand Trianon, dans le domaine du château de Versailles. 

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L'Empereur apparaît après le déjeuner. «On peut faire un selfie ?», lui demande une dame. Aussitôt tout le monde réclame sa photo-souvenir avec Olivier, comédien qui s'est glissé dans la peau de Napoléon pour le week-end (Photo, AFP)

L'espace d'un week-end, 350 reconstituants ont pris possession du domaine du Trianon, que Napoléon avait destiné à sa résidence, à l'invitation de Laurent Brunner, directeur de « château de Versailles spectacle », à l'occasion du bicentenaire de la mort de l'empereur français. 

Démonstration de maniement d'armes, cavalerie, tir au canon, reconstitution de bivouacs de grognards... Les 7 000 visiteurs ont l'embarras du choix.  

Pour la plupart en famille, certains avec poussettes, les spectateurs assistent à une prise d'arme face au Trianon, par une centaine de soldats d'infanterie et une vingtaine de cavaliers. 

Puis ils suivent les troupes qui retournent au bivouac, dans la plaine en contrebas du château. Là les soldats et le public retrouvent les « vivandières », ces femmes qui s'occupaient de l'intendance. La potée chauffe déjà sur les différents feux de camp pendant que les hommes se défont de leurs uniformes d'apparat. 

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Le prince Murat, coiffé de son chapeau à plumes, chef d'entreprise dans le civil, reçoit son état-major à déjeuner sous sa tente (Photo, AFP)

Plus loin, un reconstituant médecin explique au moyen d'instruments de l'époque comment se pratiquait la médecine sur les champs de bataille napoléoniens. 

Pendant ce temps, le prince Murat, coiffé de son chapeau à plumes, chef d'entreprise dans le civil, reçoit son état-major à déjeuner sous sa tente. 

Patrice, 52 ans et sapeur-pompier dans le civil, à revêtu l'uniforme du général Belliard, chef d'état-major du prince Murat. »C'est le plus grand et bel évènement de l'année du bicentenaire de Napoléon. Simple soldat quand j'ai débuté il y a 25 ans, j'ai gravi la hiérarchie jusqu'à être aujourd'hui général. J'ai conservé tous mes uniformes dont le premier, fait de mes mains ». 

L'Empereur apparaît après le déjeuner. « On peut faire un selfie ? », lui demande une dame. Aussitôt tout le monde réclame sa photo-souvenir avec Olivier, comédien qui s'est glissé dans la peau de Napoléon pour le week-end. 

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«L'armée est au cœur de notre nation depuis plus de deux siècles. C'est formidable d'avoir pu organiser cette reconstitution militaire à Versailles. Les Français ont une passion pour l'histoire et une affection particulière pour Napoléon et cela se sent» (Photo, AFP)

En fin de journée, quelque 250 personnes en costume d'époque se pressent à la grille dorée pour participer à la soirée « fête empire » au Grand Trianon. Elles franchissent les grilles au soleil couchant au son des roulements de tambours d'un détachement de la garde républicaine, présente pour l'occasion. 

Parmi eux Delvis, Cubain d'origine, habite en France depuis 20 ans. « J'ai découvert Napoléon avec la littérature française à Cuba quand j'étais jeune. Il existe un grand musée napoléonien à La Havane qui possède de nombreux objets uniques dont une des montres de l'Empereur. Cette soirée est mon cadeau d'anniversaire pour mes 48 ans ».  

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Quelque 250 personnes en costume d'époque se pressent à la grille dorée pour participer à la soirée «fête empire» au Grand Trianon (Photo, AFP)

Laurent Brunner est rassuré: ce week-end est un succès. « L'armée est au cœur de notre nation depuis plus de deux siècles. C'est formidable d'avoir pu organiser cette reconstitution militaire à Versailles. Les Français ont une passion pour l'histoire et une affection particulière pour Napoléon et cela se sent ». 


JO-2024: le relais de la flamme olympique a commencé après son allumage en Grèce

C'est dans le sanctuaire antique d'Olympie, devant les ruines vieilles de 2.600 ans du temple d'Héra, que la flamme pour les Jeux qui se tiendront du 26 juillet au 11 août a été allumée vers 12h15 heure locale (09h15 GMT)
C'est dans le sanctuaire antique d'Olympie, devant les ruines vieilles de 2.600 ans du temple d'Héra, que la flamme pour les Jeux qui se tiendront du 26 juillet au 11 août a été allumée vers 12h15 heure locale (09h15 GMT)
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  • C'est dans le sanctuaire antique d'Olympie, devant les ruines vieilles de 2.600 ans du temple d'Héra, que la flamme pour les Jeux qui se tiendront du 26 juillet au 11 août a été allumée vers 12h15 heure locale (09h15 GMT)
  • Le président du CIO, l'Allemand Thomas Bach, a insisté sur le message d'«espoir» que porte la flamme olympique, symbole de paix dans l'Antiquité, dans un climat international marqué notamment par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient

OLYMPIE, Grèce : A presque 100 jours de l'ouverture des JO de Paris, le relais de la flamme olympique a débuté mardi après son allumage à Olympie, en Grèce, lors d'une cérémonie marquée par des messages d'espoir dans un contexte international très tendu.

C'est dans le sanctuaire antique d'Olympie, devant les ruines vieilles de 2.600 ans du temple d'Héra, que la flamme pour les Jeux qui se tiendront du 26 juillet au 11 août a été allumée vers 12h15 heure locale (09h15 GMT).

Mais en raison d'un ciel nuageux sur le site des premiers Jeux olympiques de l'Antiquité, l'allumage n'a pas pu se faire avec les rayons du soleil comme le veut la tradition antique.

Il a été réalisé avec une flamme de réserve conservée lors de la répétition générale de lundi grâce à l'intervention de «prêtresses» vêtues de longues robes claires inspirées des vêtements des Grecs anciens.

Le président du Comité international olympique (CIO), l'Allemand Thomas Bach, a insisté sur le message d'«espoir» que porte la flamme olympique, symbole de paix dans l'Antiquité, dans un climat international marqué notamment par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient.

- «Espoir» -

«Dans notre cœur à tous, nous aspirons à quelque chose qui nous rassemble à nouveau, à quelque chose qui nous unifie, à quelque chose qui nous donne de l'espoir», a-t-il souligné.

«La flamme olympique que nous allumons aujourd'hui symbolise cet espoir», a également affirmé l'Allemand en présence notamment de la présidente de la République hellénique, Katerina Sakellaropoulou, de la ministre française des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra ou encore de la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Le président du comité d'organisation des Jeux de Paris, Tony Estanguet, a également vu dans ces JO «plus que jamais une force d'inspiration (...) pour nous tous et pour les générations futures».

La torche a ensuite été emmenée dans le stade antique pour être remise au premier relayeur, le Grec Stefanos Ntouskos, champion olympique d'aviron à Tokyo en 2021, qui a également brandi un rameau d'olivier.

Tout sourire, la nageuse Laure Manaudou, qui avait décroché son titre olympique sur 400 m nage libre aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, lui a succédé en tant que première relayeuse française.

«C'est un bon moment et une chance d'être ici», a-t-elle indiqué, évoquant sa «fierté» et sa «joie» d'être la première relayeuse française. «J'espère que tous les porteurs de la flamme ressentiront cela.»

«On compte sur toi pour allumer le feu!», lui avait lancé peu auparavant Tony Estanguet.

La flamme olympique va maintenant entamer un vaste périple qui la mènera jusqu'à Paris le 26 juillet.

Son parcours d'Olympie jusqu’à la ville hôte des est l’un des événements les plus symboliques associés aux Jeux, les relayeurs apportant un message de paix.

- 600 relayeurs -

Six cents relayeurs se passeront la flamme durant les onze jours où elle va sillonner la Grèce, parcourant 5.000 km à travers sept îles, dix sites archéologiques et le Rocher de l'Acropole, vendredi, où elle passera une nuit à côté du Parthénon.

Elle rejoindra finalement le port du Pirée, au sud d'Athènes, et embarquera le 26 avril à bord du trois-mâts Belem à destination de Marseille, dans le sud-est de la France, où quelque 150.000 personnes sont attendues pour l»accueillir le 8 mai.

A partir de cette date, le symbole des JO traversera toute la France, passant par les Antilles et la Polynésie française, pour arriver à Paris le jour de la cérémonie d'ouverture.

A Paris, à la veille de l'allumage de la flamme, Emmanuel Macron a lancé lundi le compte à rebours des JO. Le président français s'est voulu rassurant sur la sécurité autour de la cérémonie d'ouverture prévue sur la Seine,tout en évoquant des solutions de repli, «limitée au Trocadéro» ou dans le Stade de France, en cas de menace terroriste.

La cérémonie d'allumage de la flamme s'est déroulée près du stade où les jeunes athlètes de l'Antiquité disputèrent leurs premiers Jeux au VIIIe siècle avant Jésus-Christ. A l'époque, les femmes étaient interdites de participation, et le resteront jusqu'à l'abolition des Jeux antiques en 393 ap. J.-C.

Mais à Paris, «ce seront les tout premiers Jeux Olympiques avec une parfaite parité femmes-hommes», a souligné Thomas Bach.


Un artiste israélien ferme son exposition à la Biennale de Venise jusqu'à ce qu'un "accord de cessez-le-feu soit conclu".

Surnommée les "Jeux olympiques du monde de l'art", la Biennale est l'un des principaux événements du calendrier artistique international. (Shutterstock)
Surnommée les "Jeux olympiques du monde de l'art", la Biennale est l'un des principaux événements du calendrier artistique international. (Shutterstock)
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  • "J'ai donc décidé que le pavillon n'ouvrirait que lorsque la libération des otages et l'accord de cessez-le-feu auront eu lieu", a-t-elle ajouté. "C'est notre décision et nous nous y tenons.
  • "Toute représentation officielle d'Israël sur la scène culturelle internationale est une approbation de ses politiques et du génocide à Gaza", indique la déclaration en ligne du collectif Art Not Genocide Alliance (ANGA).

DUBAI : L'artiste israélienne Ruth Patir a fermé son pavillon national à la Biennale d'art de Venise, déclarant qu'elle ne le rouvrira que lorsqu'un "accord de cessez-le-feu sera conclu" entre Israël et le Hamas. 

Patir a déclaré dans un communiqué sur Instagram : "J'ai le sentiment que le temps de l'art est perdu et j'ai besoin de croire qu'il reviendra. Nous (Tamar, Mira et moi) sommes devenus l'actualité, pas l'art. Et donc, si on me donne une scène aussi remarquable, je veux que cela compte.

"J'ai donc décidé que le pavillon n'ouvrirait que lorsque la libération des otages et l'accord de cessez-le-feu auront eu lieu", a-t-elle ajouté. "C'est notre décision et nous nous y tenons. Je suis une artiste et une éducatrice, je m'oppose fermement au boycott culturel, mais comme j'ai le sentiment qu'il existe des réponses et que je ne peux faire que ce que je peux avec l'espace dont je dispose, je préfère élever ma voix avec ceux que je soutiens dans leur cri, cessez le feu maintenant, ramenez les gens de leur captivité. Nous n'en pouvons plus.

En février, des milliers de personnes, dont des artistes, des conservateurs et des directeurs de musée, ont signé un appel en ligne demandant qu'Israël soit exclu de la foire d'art de cette année et accusant le pays de "génocide" à Gaza.

"Toute représentation officielle d'Israël sur la scène culturelle internationale est une approbation de ses politiques et du génocide à Gaza", indique la déclaration en ligne du collectif Art Not Genocide Alliance (ANGA).

L'ANGA a rappelé que la Biennale de Venise avait déjà banni l'Afrique du Sud en raison de sa politique d'apartheid fondée sur la domination d'une minorité blanche et exclu la Russie après l'invasion de l'Ukraine en 2022.

Le ministre italien de la culture, Gennaro Sangiuliano, a déclaré que l'appel était un "diktat inacceptable et honteux de ceux qui se croient les gardiens de la vérité et qui, avec arrogance et haine, pensent pouvoir menacer la liberté de pensée et d'expression créative".

Surnommée les "Jeux olympiques du monde de l'art", la Biennale est l'un des principaux événements du calendrier artistique international. L'édition de cette année, intitulée "Foreigners Everywhere", accueillera des pavillons de 90 pays entre le 20 avril et le 24 novembre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Francillonne et Aebersold victorieux aux championnats juniors d'escrime à Riyadh

Les concurrents sur le podium. (Fournie)
Les concurrents sur le podium. (Fournie)
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  • Francillonne a battu la Canadienne Julia Yin 15-12 en finale de l'épée individuelle féminine. Francillonne a battu l'Américaine Leehi Machulsky 15-14 en demi-finale.
  • L'équipe saoudienne est représentée par Ahmed Hazazi, Youssef Al-Banali, Ali Al-Fuzai, Dania Al-Saeed, Yasmeen Al-Saleh et Dana Al-Saeed.

RIYADH : La Française Océane Francillonne et le Suisse Alban Aebersold ont remporté des médailles d'or à l'épée individuelle lundi, alors que les jeunes escrimeurs se rencontrent dans la capitale saoudienne Riyadh pour les Championnats du monde d'escrime juniors et cadets.

Francillonne a battu la Canadienne Julia Yin 15-12 en finale de l'épée individuelle féminine. Francillonne a battu l'Américaine Leehi Machulsky 15-14 en demi-finale.

Machulsky a remporté le bronze, et l'Italienne Anita Corradino a reçu l'autre bronze.

En finale de l'épée individuelle masculine, Aebersold a battu le Britannique Alec Brooke 15-13. Le jeune Suisse a battu l'Américain Samuel Imrek 15-9 sur le chemin de la médaille d'or. Imrek et l'Italien Nicolo del Contrasto ont tous deux remporté le bronze.

Le président de la Fédération saoudienne d'escrime, Ahmed Al-Sabban, et le vice-président Mohammed Bou Ali, ont remis les médailles aux vainqueurs lors de la quatrième journée de la compétition internationale qui se déroule jusqu'au 20 avril.

La compétition, qui se déroule au King Saud University Sports Arena, réunit 169 femmes et 214 hommes.ar

L'équipe saoudienne est représentée par Ahmed Hazazi, Youssef Al-Banali, Ali Al-Fuzai, Dania Al-Saeed, Yasmeen Al-Saleh et Dana Al-Saeed.

Mardi se dérouleront les compétitions d'épée pour les hommes et les femmes de moins de 20 ans.  

Abd Almonem Al-Husseini, vice-président de la Fédération internationale d'escrime, a fait l'éloge de l'organisation de l'événement. Il a également salué les efforts remarquables de tous les comités et les énormes capacités fournies par le comité d'organisation.

M. Al-Husseini a prédit un développement rapide et important de l'escrime saoudienne dans les années à venir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com