La Corée du Nord procède au tir d'essai d'un nouveau «missile de croisière longue portée»

Cette photo combinée non datée publiée par l'agence de presse centrale coréenne officielle de Corée du Nord (KCNA) le 13 septembre 2021 montre un nouveau type de missile de croisière à longue portée tiré les 11 et 12 septembre. (Photo, AFP)
Cette photo combinée non datée publiée par l'agence de presse centrale coréenne officielle de Corée du Nord (KCNA) le 13 septembre 2021 montre un nouveau type de missile de croisière à longue portée tiré les 11 et 12 septembre. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 13 septembre 2021

La Corée du Nord procède au tir d'essai d'un nouveau «missile de croisière longue portée»

  • Les missiles ont parcouru une trajectoire de 1 500 kilomètres, avant d'atteindre leur cible, non spécifiée par KCNA, qui célèbre des «armes stratégiques de grande importance»
  • Cette annonce intervient quelques jours après que la Corée du Sud a annoncé un tir d'essai d'un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS) de sa propre fabrication

SEOUL : La Corée du Nord a effectué avec succès des tirs d'essai d'un nouveau "missile de croisière longue portée" durant le week-end, ses premiers tirs de missile depuis mars, a annoncé l'agence officielle KCNA dimanche. 

Ses derniers tirs, en mars en mer du Japon, en violation de résolutions de l'ONU, avaient été interprétés comme un signe de défi à l'égard de l'administration du président américain Joe Biden, en place depuis janvier.

Les nouveaux tirs d'essai réalisés samedi et dimanche ont eu lieu en présence de hauts responsables nord-coréens, selon l'agence, qui affirme que les tests ont été réussis.

Les missiles ont parcouru une trajectoire de 1 500 kilomètres, avant d'atteindre leur cible, non spécifiée par KCNA, qui célèbre des "armes stratégiques de grande importance".

"L'efficacité de ce système d'armement a confirmé son excellence", vante l'agence officielle, célébrant une "arme de dissuasion" destinée à "contrer les manœuvres militaires des forces hostiles".  

Cette annonce intervient quelques jours après que la Corée du Sud a annoncé un tir d'essai d'un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS) de sa propre fabrication.

 Signes de bonne volonté contredits

La Corée du Nord avait pourtant donné des signes de bonne volonté, avec la semaine dernière une parade de tracteurs et de camions de pompier plutôt que des habituels chars d'assaut et missiles, pour son troisième défilé en moins d'un an, à l'occasion de l'anniversaire de la fondation de la République démocratique populaire de Corée, nom officiel du Nord de la péninsule.

Pyongyang a utilisé les défilés militaires à plusieurs reprises par le passé pour envoyer des messages à l'étranger et à sa propre population, généralement lors de certains anniversaires.

Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies interdisent à la Corée du Nord la poursuite de ses programmes d'armements nucléaires et de missiles balistiques.

Mais, bien que frappé par de multiples sanctions internationales, ce pays a rapidement développé ces dernières années ses capacités militaires sous la direction de Kim Jong Un.

La Corée du Nord a procédé à plusieurs essais nucléaires et testé avec succès des missiles balistiques capables d'atteindre les Etats-Unis.

Les pourparlers sur le nucléaire avec Washington sont suspendus depuis l'échec du sommet de Hanoï en février 2019 entre Kim Jong Un et Donald Trump.

Le représentant de l'actuel président américain Joe Biden pour la Corée du Nord a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de rencontrer ses homologues nord-coréens "n'importe où, n'importe quand".

L'administration Biden a promis une "approche pratique, calibrée", avec des efforts diplomatiques pour inciter Pyongyang à abandonner son programme d'armement, ce à quoi la Corée du Nord ne s'est jamais montrée prête.

Fin août, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait fait état de "signes" indiquant que la Corée du Nord semblait avoir redémarré son réacteur produisant du plutonium dans le complexe nucléaire de Yongbyon.

L'AIEA avait estimé que les signes de fonctionnement du réacteur étaient "profondément troublants".

Pentagone : Le tir de missile par la Corée du Nord fait peser "des menaces" pour ses voisins

Le tir de missile mené par la Corée du Nord ce week-end fait peser "des menaces" sur ses voisins, a réagi dimanche le Pentagone.

"Cette activité souligne le développement continu par la Corée du Nord de son programme nucléaire et les menaces que cela fait peser sur ses voisins et la communauté internationale", dit le Pentagone dans un communiqué.

Les Etats-Unis "continueront de surveiller la situation et consulteront de façon étroite nos alliés et partenaires", a précisé le communiqué du Commandement américain de l'Indo-Pacifique.

La puissance américaine a réitéré son engagement, "résistant à toute épreuve", à défendre la Corée du Sud et le Japon contre Pyongyang.

Près de 28 500 soldats américains sont stationnés dans le sud de la péninsule.

Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies interdisent à la Corée du Nord la poursuite de ses programmes d'armements nucléaires et de missiles balistiques.

Mais, bien que frappé par de multiples sanctions internationales, ce pays a rapidement développé ces dernières années ses capacités militaires sous la direction de Kim Jong Un.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.