Covid-19: piqûre de rappel pour les plus de 50 ans au Royaume-Uni

Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, annonce qu'une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 serait proposée dès la semaine prochaine aux plus de 50 ans et aux soignants, espérant éviter un nouveau confinement cet hiver (Photo, AFP)
Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, annonce qu'une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 serait proposée dès la semaine prochaine aux plus de 50 ans et aux soignants, espérant éviter un nouveau confinement cet hiver (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 14 septembre 2021

Covid-19: piqûre de rappel pour les plus de 50 ans au Royaume-Uni

Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, annonce qu'une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 serait proposée dès la semaine prochaine aux plus de 50 ans et aux soignants, espérant éviter un nouveau confinement cet hiver (Photo, AFP)
  • Les personnes âgées de 16 à 49 ans souffrant de problèmes de santé les rendant particulièrement vulnérables à la Covid-19 et les adultes en contact avec des personnes immunodéprimées sont ciblées par ce programme de rappel
  • Le programme de rappel de vaccin vise à éviter d'instaurer de nouveau des restrictions sociales et économiques strictes comme les les trois confinements imposés au pays depuis mars 2020

LONDRES: Le gouvernement britannique a annoncé mardi qu'une dose de rappel de vaccin contre la Covid-19 serait proposée dès la semaine prochaine aux plus de 50 ans et aux soignants, espérant éviter un nouveau confinement cet hiver.  

Les personnes âgées de 16 à 49 ans souffrant de problèmes de santé les rendant particulièrement vulnérables à la Covid-19 et les adultes en contact avec des personnes immunodéprimées sont également ciblées par ce programme de rappel.  

« Nous devons être vigilants car l'automne et l'hiver présentent des conditions favorables à la Covid-19 et à d'autres virus saisonniers », a averti le ministre de la Santé Sajid Javid devant les députés à la Chambre des communes.   

« Les enfants sont de retour à l'école, de plus en plus de gens retournent au travail, la météo changeante signifie qu'il y aura peut-être plus de gens qui passeront du temps à l'intérieur », a-t-il énuméré, mentionnant aussi la potentielle pression sur les services hospitaliers d'autres virus saisonniers comme la grippe.  

Le programme de rappel de vaccin vise à éviter d'instaurer de nouveau des restrictions sociales et économiques strictes comme les les trois confinements imposés au pays depuis mars 2020, selon le ministre.  

Le gouvernement vient déjà de renoncer à imposer un passeport vaccinal pour l'entrée des discothèques, comme envisagé.  

En cas d'aggravation de la pandémie, le gouvernement se réserve cependant l'option de réintroduire certaines mesures telles que l'obligation du port du masque.  

Le Premier ministre Boris Johnson doit détailler ce plan de lutte contre le Covid-19 cet hiver lors d'une conférence de presse mardi après-midi.  

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Nombre de morts liés au coronavirus officiellement annoncés par pays, au 14 septembre à 10H00 GMT (Graphique, AFP)

Hiver « mouvementé »  

Le pays, qui a levé la plupart des restrictions anti-coronavirus en juillet, enregistre environ 30 000 nouveaux cas par jour de Covid-19, avec plus de 1 000 patients sous respirateur. Il déplore plus de 134 000 décès depuis le début de la pandémie.  

Les experts du JCVI, comité conseillant le gouvernement sur sa campagne de vaccination, ont recommandé d'utiliser pour les injections de rappel en priorité le vaccin Pfizer/BioNtech, ou sinon, une demi-dose de Moderna.  

L'injection doit intervenir au moins six mois après l'administration de la deuxième dose, un intervalle jugé le plus pertinent en termes d'efficacité du vaccin. Elle peut être effectuée en même temps que la vaccination contre la grippe, a déclaré June Raine, directrice générale de l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) lors d'une conférence de presse.  

La campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté en décembre 2020 au Royaume-Uni et 81% de la population de plus de 16 ans ont depuis reçu deux doses de vaccin.  

Jonathan Van-Tam, médecin-chef adjoint pour l'Angleterre, a déclaré que cette campagne avait connu un « incroyable succès », et évité environ 24 millions de cas de Covid-19 et 112 000 morts. Mais il a averti que l'hiver pourrait être « mouvementé » avec le retour d'épidémies saisonnières.  

Le ministre de la Santé a souligné que près de 99% des décès de Covid-19 au cours du premier semestre 2021 concernaient des personnes qui n'avaient pas reçu deux doses d'un vaccin contre la Covid-19. « Cela montre l'importance de notre programme de vaccination », a-t-il déclaré.  

Après de longues tergiversions des autorités sanitaires, le gouvernement avait déjà annoncé lundi étendre la campagne de vaccination aux 12-15 ans en Angleterre à partir de la semaine prochaine. Ils recevront une première et en l'état unique dose du vaccin Pfizer/BioNTech.  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.