Cas contact Covid, Poutine s'isole et compte sur Spoutnik V

Lors d'une visio-conférence avec des cadres de son parti et de son gouvernement retransmise à la télévision, Vladimir Poutine dit espérer être protégé du Covid-19 grâce au vaccin Spoutnik V, après qu'un proche collaborateur, vacciné lui aussi, est tombé malade, forçant le président russe à l'isolement (Photo, AFP)
Lors d'une visio-conférence avec des cadres de son parti et de son gouvernement retransmise à la télévision, Vladimir Poutine dit espérer être protégé du Covid-19 grâce au vaccin Spoutnik V, après qu'un proche collaborateur, vacciné lui aussi, est tombé malade, forçant le président russe à l'isolement (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 14 septembre 2021

Cas contact Covid, Poutine s'isole et compte sur Spoutnik V

Lors d'une visio-conférence avec des cadres de son parti et de son gouvernement retransmise à la télévision, Vladimir Poutine dit espérer être protégé du Covid-19 grâce au vaccin Spoutnik V, après qu'un proche collaborateur, vacciné lui aussi, est tombé malade, forçant le président russe à l'isolement (Photo, AFP)
  • Le président russe a reçu lundi à Moscou le président syrien Bachar al-Assad
  • Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les autorités russes ont déployé un dispositif drastique visant à éviter au maître du Kremlin tout contact avec le virus

MOSCOU: Le président russe a révélé mardi devoir se mettre à l'isolement et annuler sa participation à plusieurs sommets après avoir été en contact avec un collaborateur malade de la Covid-19, disant compter sur le vaccin Spoutnik V pour échapper à la maladie. 

Cette annonce intervient alors que le maître du Kremlin n'a repris que récemment les évènements en public. Il y a quelques semaines encore, l'écrasante majorité de ses engagements se faisaient par vidéo et les rares personnes pouvant le rencontrer devaient se soumettre à une période d'isolement. 

Il a reçu lundi à Moscou le président syrien Bachar al-Assad.  

Apparaissant à la télévision pour une réunion en visioconférence avec les dirigeants du parti au pouvoir, Russie Unie, à l'approche des législatives prévues cette semaine, M. Poutine a confirmé que l'un de ses collaborateurs, pourtant vacciné, était tombé malade de la Covid. 

« Il avait été revacciné, mais visiblement trop tard. Trois jours après la vaccination, il est tombé malade. La veille, j'avais communiqué avec lui toute la journée de manière très rapprochée », a poursuivi M. Poutine. 

Lui-même vacciné en mars, M. Poutine a dit « espérer que tout se passera comme il se doit, et que le Spoutnik V démontrera vraiment son haut niveau de protection contre la Covid-19 ». Il a dit avoir un niveau « élevé » d'anticorps. 

Plus tôt mardi, le Kremlin avait annoncé des « cas identifiés de coronavirus dans l'entourage » de Vladimir Poutine, l'obligeant à s'astreindre à un « régime d'auto-isolement pendant un certain temps ».  

A la question de savoir si le président russe, âgé de 68 ans, avait été soumis à un test et si le résultat était négatif, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu: « Absolument, oui. Le président est en parfaite santé ». 

« L'isolement n'affectera pas directement le travail du président », a-t-il ajouté, les rencontres étant maintenues par vidéo-conférence. 

Le chef de l'Etat russe ne va donc pas participer en personne jeudi et vendredi à deux sommets régionaux au Tadjikistan, celui de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). 

Dispositif drastique 

La Russie est l'un des Etats au monde où l'épidémie a fait le plus de morts, et la vaccination, sur fond de défiance à l'égard des autorités, est à la traîne. Le pays a été particulièrement endeuillé par le variant Delta, qui fait des ravages depuis le mois de juin. 

Selon l'agence des statistiques Rosstat, quelque 350 000 Russes étaient mort de la Covid-19 à la fin juillet 2021. Selon un décompte du site Gogov, seulement 27,3% des Russes étaient totalement vaccinés à ce jour. 

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les autorités russes ont déployé un dispositif drastique visant à éviter au maître du Kremlin tout contact avec le virus. 

Les médias russes ont ainsi raconté que les personnes susceptibles de l'approcher --responsables politiques mais aussi personnels de service-- devaient jusqu'il y a peu passer 14 jours en quarantaine dans des hôtels et effectuer des dépistages réguliers. 

Un sas de désinfection aspergeant de produits les visiteurs autorisés à le voir avait aussi été installé.  

M. Poutine n'a repris que récemment ses voyages en Russie et ses rencontres en public, travaillant l'essentiel du temps par vidéo-conférence, des réunions retransmises quotidiennement à la télévision.  

Lundi, il avait par contre rencontré en personne les athlètes paralympiques de retour de Tokyo.  

Selon des images de l'agence Ria Novosti, il avait jugé alors possible de devoir bientôt s'isoler, mais le porte-parole du Kremlin avait immédiatement affirmé que le président parlait « au sens figuré ».  

Au début de la pandémie, en mars 2020, Vladimir Poutine avait été en contact rapproché, sans masque, avec le médecin-chef d'un des principaux hôpitaux soignant des patients du coronavirus. Le docteur Denis Protsenko, avait annoncé peu après être atteint par la Covid. 

De nombreux hauts responsables russes ont été infectés et malades, dont le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine et plusieurs ministres. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.