Cinq choses à savoir sur Dante, mort il y a 700 ans jour pour jour

Une personne visite, le 23 juin 2008 au Palais Bénédictine de Fécamp, une exposition inédite en France qui met en scène le talent d'illustrateur du peintre surréaliste espagnol Salvador Dali (1904-89) avec une centaine de gravures réalisées pour une édition de La Divine Comédie de Dante Alighieri (Photo/ Archives, AFP)
Une personne visite, le 23 juin 2008 au Palais Bénédictine de Fécamp, une exposition inédite en France qui met en scène le talent d'illustrateur du peintre surréaliste espagnol Salvador Dali (1904-89) avec une centaine de gravures réalisées pour une édition de La Divine Comédie de Dante Alighieri (Photo/ Archives, AFP)
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Publié le Mardi 14 septembre 2021

Cinq choses à savoir sur Dante, mort il y a 700 ans jour pour jour

Une personne visite, le 23 juin 2008 au Palais Bénédictine de Fécamp, une exposition inédite en France qui met en scène le talent d'illustrateur du peintre surréaliste espagnol Salvador Dali (1904-89) avec une centaine de gravures réalisées pour une édition de La Divine Comédie de Dante Alighieri (Photo/ Archives, AFP)
  • Dante a contribué à la naissance de la langue italienne en choisissant le dialecte toscan plutôt que le latin pour écrire son chef-d’œuvre
  • Des générations d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de musiciens, de réalisateurs et auteurs de BD se sont inspirées de «La divine comédie»

ROME: L'Italie célèbre cette année le 700ème anniversaire de la mort de Dante Alighieri (1265-1321), auteur de « La divine comédie » et le père de la langue italienne, avec toute une série de commémorations. 

Voici cinq choses à savoir sur ce monument de la littérature mondiale, décédé durant la nuit du 13 au 14 septembre 1321. 

Le père de la langue italienne 

Dante a contribué à la naissance de la langue italienne en choisissant le dialecte toscan plutôt que le latin pour écrire son chef-d’œuvre. 

« La divine comédie » est un voyage imaginaire en enfer, au purgatoire et au paradis publié au début du XIVème siècle. 

Son succès a conduit d'autres auteurs du Moyen-Age, comme Pétrarque et Boccace, à écrire aussi en dialecte, posant les fondations de l'italien moderne.    

L'institution ayant pour mission de diffuser à travers le monde la langue et la culture italiennes, équivalent de l'Alliance française, s'appelle d'ailleurs la « Société Dante Alighieri ». 

L'Italie prévoit aussi l'ouverture d'un « Musée de la langue italienne » dans le complexe de l'église Santa Maria Novella à Florence, la ville natale du poète. 

L'égal de Shakespeare 

« La divine comédie » est un poème, un conte personnel sur la rédemption, un traité sur les vertus humaines et aussi une œuvre de science-fiction très influente. 

L'Enfer de Dante, avec ses différents cercles correspondant aux sept péchés capitaux, façonne encore aujourd'hui l'image que nous nous faisons de la vie après la mort dans l'imaginaire chrétien. 

Le poète britannique T.S. Eliot déclara ainsi: « Dante et Shakespeare se partagent le monde moderne, il n'y a pas de troisième homme ». 

Le grand écrivain argentin Jorge Luis Borges considérait pour sa part « La divine comédie » comme « le meilleur livre que la littérature ait jamais produit ». 

Dante dans la culture populaire  

Des générations d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de musiciens, de réalisateurs et auteurs de BD se sont inspirées de « La divine comédie ». 

Parmi eux figurent le peintre de la Renaissance italienne Sandro Botticelli, le peintre espagnol Salvador Dali, le compositeur russe Tchaïkovski, les créateurs de la saga X-Men ou encore l'écrivain américain Dan Brown. 

« Le Baiser », célèbre sculpture du Français Auguste Rodin, représente Paolo et Francesca, les amants adultères que Dante rencontre dans le deuxième cercle de l'enfer.   

« La divine comédie » a aussi inspiré un jeu vidéo populaire (« Dante's Inferno ») et Bret Easton Ellis débute son célèbre roman « American Psycho » avec cette citation tirée de « L'Enfer »: « Toi qui entres ici, abandonne toute espérance ». 

Dante pour Durante 

Comme nombre de grands artistes de l'histoire italienne (Giotto, Michel-Ange...), Dante est connu avant tout par son prénom, qui est un diminutif de »Durante ». 

Né à Florence en 1265, exilé en 1302, il est mort à Ravenne, dans le Nord-Est de l'Italie sur la côte adriatique. 

Issu d'une famille aisée, Dante n'a jamais dû travailler pour vivre. Il s'est illustré dans la politique, la littérature, la philosophie et la cosmologie. 

Il a eu au moins trois enfants avec sa femme Gemma Donati, mais sa muse était une autre femme, Béatrice, qui apparaît dans « La divine comédie » dans le rôle de son guide au Paradis. 

Dante le politique 

Homme de lettres, Dante était aussi très engagé dans la vie politique de Florence. En 1300, il fut élu prieur, un des neuf membres de l'exécutif local, pour un mandat de deux mois. C'est cette charge prestigieuse qui a précipité sa disgrâce. 

A cette époque, les villes italiennes étaient constamment au bord de la guerre civile, divisées entre Guelfes, proches du pape, et Gibelins, favorables au Saint-Empire romain. A Florence, les Guelfes finirent par se déchirer entre « Noirs », disposés à accepter l'influence papale sur les affaires de la cité, et « Blancs », réclamant la limitation des pouvoirs du pape au domaine spirituel. 

Dante, un « Blanc », fut exilé avec l'aide indirecte du pape Boniface VIII et se montra de plus en plus critique envers le pouvoir papal. 

Jugé et exilé de Florence après l'arrivée au pouvoir d'un nouveau régime qui persécuta l'ancienne classe dirigeante, il ne put jamais remettre les pieds dans sa ville natale. 

En 1302, un juge ordonna que Dante et ses alliés soient brûlés vifs au cas où ils essayeraient de revenir à Florence. Cette condamnation fut ensuite commuée en décapitation. 

Dante profita de « La divine comédie » pour régler ses comptes avec nombre de ses ennemis, au premier rang desquels Boniface VIII, auquel il réserva une place en enfer. 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.