Pour Riyad, la R&D permettra au secteur militaire de créer des milliers d’emplois

Ahmed ben Abdelaziz Al-Ohali, gouverneur de l'Autorité générale des industries militaires, au salon international des équipements de défense et de sécurité, à Londres mardi. (Photo, Arab News)
Ahmed ben Abdelaziz Al-Ohali, gouverneur de l'Autorité générale des industries militaires, au salon international des équipements de défense et de sécurité, à Londres mardi. (Photo, Arab News)
Le pavillon de l'Arabie saoudite au salon international des équipements de défense et de sécurité. (Photo, Arab News)
Le pavillon de l'Arabie saoudite au salon international des équipements de défense et de sécurité. (Photo, Arab News)
Le pavillon de l'Arabie saoudite au salon international des équipements de défense et de sécurité. (Photo, Arab News)
Le pavillon de l'Arabie saoudite au salon international des équipements de défense et de sécurité. (Photo, Arab News)
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Publié le Mercredi 15 septembre 2021

Pour Riyad, la R&D permettra au secteur militaire de créer des milliers d’emplois

Ahmed ben Abdelaziz Al-Ohali, gouverneur de l'Autorité générale des industries militaires, au salon international des équipements de défense et de sécurité, à Londres mardi. (Photo, Arab News)
  • L'objectif de 50 % de localisation est difficile mais réalisable, déclare le gouverneur de la GAMI
  • Al-Ohali affirme que pour atteindre cet objectif, il faut augmenter la qualification de la main-d'œuvre nationale

LONDRES : Les dépenses dans le secteur de la défense en Arabie saoudite doivent se concentrer sur les acquisitions ainsi que sur la recherche et le développement (R&D) au cours de la prochaine décennie afin de garantir que l'industrie militaire locale créera environ 100 000 emplois pour les Saoudiens, a annoncé le gouverneur de la General Authority for Military Industries (GAMI, Autorité générale pour les industries militaires).

S'exprimant dans une interview exclusive au salon international des équipements de défense et de sécurité (DSEI) à Londres, Ahmed ben Abdelaziz Al-Ohali a exposé sa vision de l'avenir des dépenses militaires nationales et a souligné l'importance d'investir dans les secteurs de la recherche et du développement (R&D) du pays.

Al-Ohali a également admis qu'atteindre l'objectif d'une production nationale de défense représentant 50 % des dépenses militaires du Royaume d'ici 2030 était «difficile mais faisable», car il a fait valoir que les travaux entrepris pour améliorer les chaînes d'approvisionnement internes porteraient bientôt leurs fruits.

Il a affirmé : «En moins de quatre ans, nous avons doublé le taux de localisation de moins de 4 % à plus de 8 % en 2020».

«Lorsque nous examinons nos licences de fabrication et nos demandes de licences de fabrication , nous constatons un grand enthousiasme de la part des entreprises locales, ce qui est encourageant», a-t-il ajouté. «L'objectif de 50 % de localisation est difficile mais réalisable, je dirais».

L'Arabie saoudite investit massivement dans ses industries de défense pour réduire sa dépendance à l'égard du matériel militaire importé et créer des emplois à haute valeur ajoutée dans le Royaume.

Le nombre d'entreprises agréées dans le secteur militaire en Arabie saoudite a fortement augmenté au premier semestre de l'année, selon les données de la GAMI.

La GAMI a fait état d'une augmentation de 41 % du nombre d'entreprises agréées pour atteindre un total de 99, dont 85 % sont des entreprises locales. Plus de la moitié (55 %) ont été accordées à des sociétés d'exploitation, tandis que les prestataires de services militaires représentaient 24 % et les fournisseurs de produits, le reste.

Améliorer les compétences des Saoudiens

Al-Ohali a admis que l'un des domaines qui doivent être améliorés afin d'atteindre l'objectif de 50% est l’augmentation des qualifications de la main-d'œuvre nationale.

«L'industrie de la défense devrait créer environ 100 000 emplois d'ici 2030 ; Dont 40 000 seront des emplois directs», a-t-il déclaré, ajoutant : «Le succès de notre stratégie dépendra fortement de la garantie d'un secteur durable».

«Afin d’assurer la durabilité, toutes nos parties intéressées devront se réunir pour former un écosystème sain, surtout des centres de recherche, des universités, des établissements universitaires, des institutions publiques et privées », a-t-il souligné.

«Nous avons pour vision d'établir des partenariats avec des établissements universitaires dans le but de combler le déficit de compétences locales dans des domaines tels que l'ingénierie et l'artisanat qualifié», a ajouté Al-Ohali.

Les investissements dans les secteurs de la recherche et du développement (R&D)

Le plan actuel de la GAMI prévoit que les secteurs de la recherche et du développement (R&D) représentera 4 % des dépenses d'armement d'ici 2030, mais Al-Ohali s'est dit confiant face à l'augmentation de ce chiffre alors que l'Arabie saoudite cherche à conserver sa place comme «l'un des meilleurs acteurs de la défense au monde».

«L'un des aspects les plus importants de la recherche et du développement est qu'elle aide les pays à accroître la productivité des dépenses», a-t-il soutenu. «Nous investissons de l'argent et des ressources dans ces deux secteurs pour pouvoir dépenser mieux».

Al-Ohali a ainsi ajouté : «En améliorant un écosystème solide de la recherche et du développement et en utilisant notre population jeune et bien éduquée, nous deviendrons bientôt un fournisseur pour d'autres nations».

Investisseurs étrangers

Malgré le désir de déplacer 50% des dépenses de défense à l'intérieur des frontières du Royaume, Al-Ohali est sûr qu’il faut coopérer avec d'autres gouvernements pour aider la GAMI à réaliser ses ambitions.

Le mois dernier, la GAMI a invité des entreprises locales et internationales à bénéficier de plusieurs projets militaires et à lancer une plate-forme numérique permettant aux investisseurs d'accéder à l'industrie militaire locale.

L'Autorité générale des industries militaires a identifié 74 opportunités d'investissement, dans six domaines du secteur des industries militaires.

Elle a lancé une plate-forme numérique appelée Military Industry Marketplace (MIM) (marché de l'industrie militaire) qui relie des projets industriels locaux à des investisseurs autorisés et agréés par la GAMI.

Bien qu'il n'ait pas été en mesure de donner un « chiffre exact» du montant des dépenses qui seront effectuées par le biais de coentreprises, Al-Ohali a avoué: «Le Royaume est ouvert à l'établissement de partenariats stratégiques et d’entreprises communes. Le plus important est d'avoir les bonnes technologies».

«Les entreprises étrangères peuvent désormais détenir 100 % de leurs investissements et elles seront traitées avec les mêmes droits, les mêmes devoirs ainsi que les mêmes obligations que les entreprises saoudiennes».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 


Le Forum d’affaires franco-saoudien lance la quatrième cohorte « Booster Grow Global » à Riyad

Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
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  • Le forum a réuni responsables, diplomates et entreprises pour lancer une cohorte de 22 entreprises françaises
  • La France et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur partenariat stratégique et une coopération renforcée

RIYAD : Le Forum d’affaires franco-saoudien s’est tenu du 23 au 25 novembre, marquant le lancement de la quatrième cohorte du programme Booster Grow Global, un parcours d’accélération de neuf mois conçu pour aider les entreprises françaises en phase de croissance à localiser leurs solutions et à bâtir des partenariats durables dans l’ensemble du Royaume.

Organisé par Business France en collaboration avec l’Ambassade de France à Riyad, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le Conseil d’affaires saoudo-français et Bpifrance, le forum a réuni des responsables gouvernementaux de haut niveau, des diplomates et plus de 100 représentants d’entreprises françaises et saoudiennes.

Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume, et le Dr Majid ben Abdallah Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, ont présidé la cérémonie d’ouverture, soulignant la solidité et la profondeur stratégique de la relation bilatérale.

Dans son allocution, Al-Qasabi a mis en avant le « mélange unique » d’atouts qui, selon lui, fait de la France l’un des partenaires les plus précieux de l’Arabie saoudite.

« La France possède une recette magnétique : une base industrielle diversifiée, une culture riche, un patrimoine emblématique, une excellence touristique mondiale et une gastronomie reconnue », a-t-il déclaré. « En même temps, l’Arabie saoudite ne connaît pas un simple changement, mais une transformation totale, menée par la vision et l’action de Son Altesse Royale le Prince Héritier. »

Al-Qasabi a souligné la force démographique du Royaume, notant que 84 % de la population a moins de 45 ans, créant un bassin de talents dynamique et technophile prêt à porter la prochaine phase de croissance économique.

Il a également mis en avant les ressources naturelles du Royaume, sa position géographique stratégique et son agenda de développement rapide dans des secteurs tels que la logistique, l'exploitation minière, la cybersécurité, la santé et l’éducation.

« Aucun pays au monde ne dispose d’une combinaison d’opportunités aussi unique qui se produisent en même temps », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin de votre expertise. Nous pouvons doubler notre commerce bilatéral, qui a augmenté de 77 %, passant de 6,2 à 11 milliards de dollars. »

Le forum, événement phare du partenariat économique croissant entre les deux pays, a présenté les 22 PME et scale-ups françaises sélectionnées pour la cohorte 2025 de Booster Grow Global. Ces entreprises, choisies lors de VivaTech 2025 à Paris après avoir présenté leur projet à un jury saoudien composé de grandes institutions et d’acteurs industriels, représentent des secteurs alignés sur les priorités nationales de France 2030 et de la Vision 2030 saoudienne.

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Vue de la salle du Forum d’affaires franco-saoudien lors des sessions plénières. (Photo: Arab News en français)

Durant deux jours, la cohorte a participé à plus de 300 rencontres B2B et réunions d’investisseurs spécialement organisées, aboutissant à plus de 10 protocoles d’accord et posant les bases de processus de qualification de fournisseurs, d’initiatives de localisation et de projets de mise en œuvre à grande échelle dans le Royaume.

Les responsables français ont réaffirmé l’engagement de leur pays à renforcer ses liens avec l’Arabie saoudite alors que le Royaume accélère les préparatifs pour l’Expo 2030 à Riyad et la Coupe du monde de la FIFA 2034.

Nicolas Forissier, ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité économique, a souligné la constance du soutien de la France. « Nous avons été parmi les tout premiers à soutenir la candidature de Riyad pour l’Expo 2030 », a-t-il rappelé. « La France a célébré votre succès. Aujourd’hui, notre engagement est concret. Nous travaillons activement avec le Royaume à la préparation de l’Expo 2030, et notre pavillon reflétera la créativité et la profondeur stratégique de notre partenariat. »

Forissier a annoncé un dispositif financier de 3 milliards de dollars dédié aux grands projets du Royaume.

« Ce mécanisme a été conçu spécifiquement pour répondre à l’ambition de la Vision 2030. C’est une première », a-t-il précisé. « La France et l’Arabie saoudite ont toutes les raisons de se tenir côte à côte, d’innover ensemble et de construire la prospérité de demain. »

Plus tôt dans la cérémonie, Didier Boulogne, directeur général délégué de Business France, a accueilli les participants et remercié les partenaires saoudiens et français pour leur collaboration.

« De l’Expo 2030 à la Coupe du monde 2034, nous sommes aujourd’hui unis par une énergie extraordinaire », a-t-il déclaré.

Mohamed Ben Laden, président du Conseil d’affaires Franco-Saoudien, a ajouté que les expériences communes de la France et de l’Arabie saoudite dans la réalisation de méga-projets — des Jeux olympiques de Paris à l’Expo 2025 d’Osaka — constituent une base solide pour une coopération à forte valeur ajoutée.

« Ce forum crée une plateforme où les ambitions saoudiennes rencontrent l’ingénierie, la créativité et l’excellence technologique françaises », a-t-il souligné.

Le programme Booster Grow Global se poursuivra avec une immersion de deux semaines sur le terrain à Riyad, Djeddah, Dammam et Khobar, où les entreprises françaises participeront à des rendez-vous ciblés avec acheteurs, sessions de mise en relation avec investisseurs, visites de sites industriels et ateliers spécialisés.

La délégation continuera également ses échanges avec les principales entités sur les processus de qualification fournisseurs et les calendriers potentiels de mise en œuvre.

Rachid Boulaouine, directeur de Business France en Arabie saoudite, a indiqué que le programme est conçu pour aider les entreprises françaises à forte croissance à se déployer rapidement et efficacement sur le marché saoudien.

« En alignant talents, technologie et partenariats locaux, ces entreprises sont positionnées pour contribuer de manière significative aux priorités de la Vision 2030 du Royaume », a-t-il expliqué. « Notre rôle est de réduire le temps de mise sur le marché et de créer l’accès de haut niveau nécessaire pour passer de l’intention à l’exécution. »

À mesure que la cohorte avance dans son immersion saoudienne, les deux gouvernements ont clairement exprimé leur intention d’approfondir leur coopération économique.


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.